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A Dede-Mokouba, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) sensibilise aux violences sexuelles en période de conflit

Le 27 mars dernier, les membres de la société civile de Dede-Mokouba, dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï, ont ainsi pris part à une formation dont l’objectif était d’informer les participants sur les stratégies de prévention, de dénonciation et d’accompagnement des victimes

La MINUSCA poursuit ses efforts pour sensibiliser les acteurs de la société civile centrafricaine aux violences sexuelles liées aux conflits et aux mécanismes de prise en charge des victimes. Le 27 mars dernier, les membres de la société civile de Dede-Mokouba, dans la préfecture de la Mambéré-Kadéï, ont ainsi pris part à une formation dont l’objectif était d’informer les participants sur les stratégies de prévention, de dénonciation et d’accompagnement des victimes, ceci afin de réduire les cas de violences sexuelles dans la région.

Une vingtaine de leaders communautaires et d’activistes des droits de l’homme ont pris part à cet atelier au cours duquel ils ont reçu des informations sur les différentes techniques de lutte contre les violences sexuelles en période de conflits, leurs conséquences, ainsi que les mécanismes de dénonciation et de référencement des victimes.

Alice Puissesseau, spécialiste des droits de l’homme à la MINUSCA, souligne l'importance de cette activité : « L’intérêt de l’atelier est multiple. Dans un premier temps, la Division des droits de l’homme de la MINUSCA ne s’est pas souvent rendue à Dede-Mokouba. Il était donc essentiel de sensibiliser les acteurs des différentes communautés aux droits de l’homme de manière générale, de leur expliquer notre mandat, mais aussi de clarifier la notion de violences liées aux conflits et le rôle que chaque acteur doit jouer ».

Pour de nombreux participants, cette formation a été une véritable révélation. Certains, qui assistaient pour la première fois à une telle session, ont salué l’initiative et exprimé leur reconnaissance. « Ici, nous subissons de nombreuses violations de nos droits, mais faute de connaissances, nous ne savons pas comment réagir. On nous fait subir injustement certaines pratiques. Le mariage précoce ou forcé est un véritable problème », a indiqué l’un d’eux.

« C’est la première fois que je participe à un atelier de ce type. Cela m’a ouvert les yeux : j’ai appris beaucoup de choses et je comprends désormais la différence entre abus et violation des droits. J’espère que ces enseignements ne resteront pas sans suite », a ajouté un autre participant.



Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).

vendredi 2 août 2013

Declaration de la societé civile du Nord-Kivu sur de l’ultimatum de la Monusco aux forces négatives au tour de Goma



La Coordination de la Société Civile du Nord-Kivu a suivi avec attention le Communiqué du Commandant de la Force de la MONUSCO, donnant un ultimatum de 48 heures à toute personne détenant une arme et ne faisant pas partie des forces nationales de sécurité au tour de la ville de GOMA et SAKE à pouvoir la déposer.
Notre Structure, après avoir recueilli les réactions des ses composantes quant à ce, réalise avec amertume que cette décision est bien loin une réponse aux attentes de la population du Nord-Kivu, en proie à l’activisme du M23, des FDLR, des ADF-NALU/AL-SHABAAB et d’autres milices locales.
La Société Civile considère que la brigade d’intervention de la MONUSCO plutôt que de se mettre en action de traque contre les Forces Négatives en Province, cherche à nous endormir débout et continue à passer son temps, oubliant qu’elle n’a qu’un mandat d’une année. Elle fustige par ailleurs la position du Gouvernement congolais consistant à saluer cette décision de la MONUSCO, alors qu’il sait pertinemment que la zone ciblée par la Mission est déjà conquise par les FARDC.
La Coordination de la Société Civile du Nord-Kivu qualifie des manœuvres dilatoires cette action de la Force de la MONUSCO et  invite de ce fait toute la population à la vigilance. Elle dénonce par ailleurs, toute éventuelle tentative des trêves imposées aux FARDC, au profit de « soi-disant » pourparlers avec M23, pourtant réputé Forces Négatives.
Et, à dater de ce jour, la Société Civile du Nord-Kivu donne une semaine à la Brigade d’Intervention (FIB) pour qu’elle débute son action offensive. Faute de quoi, elle demandera à la population de se désolidariser d’elle et de mener des actions de grande envergure devant la pousser à agir, si non, à  plier bagage.
Les Forces Vives de la province du Nord-Kivu, tout en réitérant leur soutien aux FARDC, appellent les Congolais vivant au pays ainsi que ceux de la diaspora à apporter leur contribution tant morale, matérielle que financière en faveur des militaires engagés sur les fronts et qui témoignent en ces jours de leur bravoure, honorant la Nation congolaise. Enfin, notre Coordination demande au Gouvernement Central d’accélérer la Formation des recrues, pour qu’elles viennent renforcer, un peu plus tôt, leurs aînés dans l’action de libération du Territoire national contre l’agression rwando-ougandaise.

Ainsi fait à GOMA, le 1er août 2013 ;
Pour la Coordination de la Société Civile du Nord-Kivu,
-Maître OMAR KAVOTA                         -M. Thomas D’AQUIN MUITI
Vice-président et Porte-parole                                               Président
-Mme Justine MASIKA
       2e Vice-présidente

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