Le
poids humain et économique du Kongo Central
Dans
l’histoire combattante de la Rdc, le Kongo Central a déjà donné à ce pays les
trois hommes forts suivants :
Mfumu
Kimbangu, le Père de l’indépendance politique et spirituelle de l’empire
colonial belge. Mbuta Kasa-Vubu, le héros de l’indépendance immédiate du 4
janvier 1959 et Ne Mwanda Nsemi, l’actuel Instructeur des Prêtres et des
politiciens en Afrique centrale.
Le
Kongo Central(=le Bas-Congo plus Kinshasa) est une province stratégique de la
Rdc dont elle constitue l’unique ouverture à la Mer, à l’Océan Atlantique. Avec
son pétrole, son méga barrage d’Inga, ses ports de Boma et de Matadi, sa route
nationale numéro Un et ses diverses industries, le Kongo Central est
actuellement la province qui contribue le plus au trésor national de la Rdc.
Malheureusement,
soumis à trop d’injustice dans ce pays, les autochtones du Kongo Central ne
profitent presque pas de toutes ces richesses de leur terre ancestrale, de leur
province chérie.
Ainsi
donc, l’unité de la Rdc ne rapporte rien aux Bakongo, au contraire elle nous
apporte, nous peuple Kongo que des ennuis, de la misère et des antivaleurs
bannis par la loi sacrée du Seigneur Akongo, notre Dieu. Et ça les Bakongo ne
les méritent pas, mais alors pas du tout. Car, disaient les Belges à l’époque
coloniale : « … les bakongo son un peuple travailleur, bon
gestionnaire et doté des valeurs morales et spirituelles… »
Ne
l’oublions pas que le monde entier reconnait le droit de chaque de chaque
peuple à l’autodétermination, et que nous les Bakongo, nous sommes le peuple du
Royaume Kongo, et que, à la conférence de Berlin, en 1885, aucun Mukongo n’a
représenté notre peuple là-bas.
C’est
de force que les Belges nous ont incorporés à leur colonie du Congo Belge. Le
Peuple Kongo réaffirme son droit à l’autodétermination, et de son désir de
vivre en unité avec les autres peuples de l’Afrique centrale, à condition que
nous les Bakongo, nous ayons notre part du gâteau de la Rdc. Sans cela, alors…
Donner la Primature au Kongo
Central
L’élection
présidentielle du 28 novembre 2011 s’est terminée dans un climat morose, de
mécontentement généralisé, et de crise de légitimité. Le Parti présidentiel
(PPRD) sentait tellement l’odeur de la honte, que beaucoup de ses cadres l’ont
fui, et se sont présentés sous le label d’inombrables partis alimentaires du
PPRD, fondés à la veille des élections.
La
composante dite Majorité présidentielle n’a pas du tout convaincu les gens,
puisque la Céni a proclamé Joseph Kabila, vainqueur, avec 48 % des voix
exprimées, ce qui signifie que la Majorité de l’électorat congolais n’a pas
voté pour Joseph Kabila.
Pour
compenser ce déficit de confiance du peuple congolais vis-à-vis de Joseph
Kabila, le Grand Maître de Bundu dia Kongo a proposé l’idée d’un gouvernement
de large union nationale, autrement dit, un gouvernement inclusif, composé de
trente ministres issus de l’opposition, et de quinze autres issus de la famille
politique de la Majorité présidentielle.
Le
gouvernement inclusif doit être composé par des grandes personnalités, qui sont
très aimées chacun dans sa province d’origine, ou dans l’opinion publique
congolaise. Puisque la Majorité présidentielle à la Présidence de la
République, le poste de Premier ministre doit être donné à la famille politique
de l’opposition.
La
géopolitique congolaise veut que : puisque la Présidence de la République
est l’Est, la Primature doit revenir à l’Ouest (Kongo Central, Equateur,
Bandundu), ou bine au centre (Le Kasai).
Puisque
depuis l’indépendance (le 30 juin 1960) jusqu’à ce jour, le Kongo Central n’a
jamais occupé le poste de Premier ministre, il est vraiment important que ce
poste soit donné à un homme fort du Kongo Central, qui dirigera le gouvernement
congolais de mains de maître, comme un PDG qui dirige une entreprise privée.
Alors, le Président Kabila deviendra donc un Roi qui règne, mais qui ne
gouverne pas. Ingeta, Ibobo, Ibobo !
En
résumé, le Grand Maître de Bundu dia Kongo propose donc un Président de la
République de l’Est Swahiliphone, travaillant la main dans la main avec un
Premier ministre issu du Kongo Central, secondé par deux Vice-premiers
ministres, l’un de l’Equateur, et de l’autre du Kasaï.
Ne Muanda Nsemi
Nlongi’a Kongo
Grand Maître de la Sagesse Kongo
Président National BDM
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