A cet effet, la Banque centrale du Congo tient à
rappeler ses différents avis au public et communiqués de presse, diffusés
notamment en dates des 9 novembre 2018, 13 septembre et 5 octobre 2019 ainsi
que du 16 mars 2020, qui avaient mis le public en garde contre les activités
réalisées par ces structures qui ne sont ni réglementées, ni autorisées à
opérer en République Démocratique du Congo et agissant, par conséquent, en
violation des dispositions de la loi n°003/2002 du 2 février 2002 relative à
l’activité et au contrôle des Etablissements de crédit, dite « Loi
bancaire ».
Selon le site https://admiralmarkets.com,
les monnaies virtuelles,
les monnaies numériques ou les crypto-monnaies, comme vous aimez les appeler,
sont un phénomène mondial et au moins le terme générique a atteint toutes les
oreilles. Mais qu'est-ce que sont réellement les monnaies virtuelles, selon
quels principes fonctionnent-elles et comment nous pouvons en bénéficier? Les
réponses à ces questions sont inconnues pour la plupart d'entre nous.
Mais les
grandes entreprises et les banques ont pris conscience de l'importance des
monnaies virtuelles et des avantages qu'elles peuvent apporter. Elles ont
commencé à étudier le sujet de près et à rechercher des moyens de bénéficier de
la technologie blockchain pour identifier des avantages concurrentiels ou
simplement pour rester compétitives.
Les monnaies
numériques sont apparues en garantie d'une autre invention. Satoshi Nakamoto,
le prétendu inventeur du Bitcoin, qui est la crypto-monnaie la plus populaire à
ce jour, n'a jamais eu l'intention d'inventer une monnaie. En 2008, il a annoncé
qu'il avait développé "un système monétaire électronique pair à pair"
(A Peer-to-Peer Electronic
Cash System).
Il y a eu de
nombreuses tentatives pour créer des monnaies ou de l'argent numérique au fil
des ans, mais elles ont échoué. L'invention la plus importante de Satoshi a été
qu'il a conçu un moyen de développer un système monétaire numérique
décentralisé.
Le grand
mérite de Satoshi est qu'il a essayé et réussi à créer un système monétaire
numérique sans avoir une entité centrale pour le gérer, mais il a mis en place
une variété de réseaux directs de partage de fichiers.
Une
crypto-monnaie est essentiellement une entrée dans une base de données
qui ne peut être modifiée que sous certaines conditions. Cela
semble banal et incroyablement simple, mais en réalité, c'est l'essence de la
monnaie numérique.
La Monnaie Numérique
Bitcoin - BTC
C'est la
première crypto-monnaie lancée et la plus populaire. Jouant le rôle d'étalon-or
pour l'industrie des crypto-monnaies, le Bitcoin est largement utilisé comme
moyen de paiement. Il a été lancé en 2009, a connu une évolution flagrante, sa
valeur de marché a explosé en 2017 et a atteint un niveau record de 19.397
dollars. Il y a eu une correction sévère qui a ramené le prix à 3.100 dollars.
C'est le
meilleur exemple que le prix des monnaies virtuelles peut fluctuer considérablement. Vous pouvez gagner beaucoup d'argent du jour au lendemain,
mais vous pouvez également perdre beaucoup d'argent du jour au lendemain. Le volume de
pièces qui sera produit et que Bitcoin a fixé est de 21 millions et il est loin
d'être réalisé. Étant la crypto-monnaie fanion de l'industrie, des efforts
constants sont déployés pour assurer son succès.
En ce qui
concerne le trading des monnaies virtuelles, Bitcoin est probablement la
première option, bien qu'il ait un prix élevé d'environ 6.000 dollars au moment
de la rédaction de cet article. Mais c'est la plus stable et la plus liquide
des crypto-monnaies, et la plus «sûre» si l'on peut dire, parmi les monnaies
numériques, souligne le site https://admiralmarkets.com.
Les traders
et les investisseurs intéressés par les monnaies numériques vont prendre en
considération le Bitcoin, car il peut répondre aux besoins de tout le monde. C'est
assez pertinent, Bitcoin ne disparaîtra pas de sitôt.
Dans ce contexte, la Banque Centrale du Congo attire,
une fois de plus, l’attention particulière du public, d’une part sur les
activités de ces structures qui proposent, sans y être autorisées, par la voie
des sites Internet ou des réseaux sociaux, des investissements sur des produits dérivés, sur des
crypto-actifs via les fonds récoltés dans un système pyramidal et d’autre part,
sur les risques importants associés à ces opérations sur les actifs
spéculatifs.
Il s’agit en particulier de l’absence de protection réglementaire
pour couvrir les pertes en cas de défaut ou de cessation d’activité dans la
plateforme qui gère le stockage des bitcoïns, des risques d’utilisation à des
fins criminelles et des blanchiments des capitaux préconisant, du reste,
l’anonymat dans la réalisation des transactions, des risques financiers liés à
l’extrême volatilité des bitcoïns et de l’absence de recours possible en cas de
cyber-attaque ou de vol des bitcoïns stockés sur les téléphones, ordinateurs…
Au regard de sa mission légale de protection de
l’épargne du public et des risques engendrés par ces pratiques, la Banque
centrale du Congo réitère sa demande d’une vigilance accrue de la part des
épargnants face aux propositions d’investissement sur ces plateformes aux fins
de se prémunir contre tout risque de perte de leurs avoirs, à l’instar de ce
qui a été vécu lors des phénomènes de triste mémoire, en l’occurrence Bindo
Promotion, Nguma, Panier de la ménagère, Dutch Internationa. En outre,
l’Autorité de régulation et de contrôle du système financier national décline,
à nouveau, toute responsabilité pour tout désagrément que subiraient les
personnes qui s’adonneraient à ces transactions à travers de ces structures
illégales.
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