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La Banque africaine de développement et la Commission du bassin du lac Tchad signent un accord de don de plus de 10 millions de dollars pour restaurer les fonctions écologiques et économiques du lac

La région du lac Tchad fait face à d’énormes défis climatiques et sécuritaires qui incluent entre autres le rétrécissement du lac, les sécheresses, les inondations, les conflits entre agriculteurs et éleveurs et la menace terroriste

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Le Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT) ont signé un accord de don de 10,2 millions de dollars américains pour mettre en œuvre le Projet d’appui technique à la restauration des fonctions écologiques et économiques du bassin du lac Tchad (PARFEBALT).

L’accord a été paraphé le 20 mars 2025 à N’Djamena par le responsable pays par intérim du Groupe de la Banque au Tchad, Claude N’Kodia et le secrétaire exécutif de la CBLT et chef de mission de la Force multinationale mixte, Mamman Nuhu.

Mme Fatima Haram Acyl, ministre déléguée auprès du ministre des Finances chargée de l’Économie, de la Planification et de la Coopération internationale représentant le ministre des Finances et gouverneur de la Banque pour le Tchad, Tahir Hamid Nguilin et Nour Saleh Haggar, secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Énergie, ont également assisté à la cérémonie de signature.

Le projet est financé par  le Fonds africain de développement (https://apo-opa.co/4hWP6Gi), le guichet de prêt à taux concessionnel du Groupe de la Banque et la Facilité d’appui à la transition, un mécanisme de financement destiné aux pays fragiles, avec une contribution de la Commission du bassin du lac Tchad (https://apo-opa.co/4jcRrh9).

Le financement permettra de restaurer les fonctions écologiques et économiques du bassin du lac Tchad à travers trois principaux axes d’intervention : la réalisation d’études préparatoires pour la revitalisation du lac Tchad, le renforcement des connaissances sur les ressources en eau et l’amélioration des capacités institutionnelles de la Commission et de ses États membres (Cameroun, Centrafrique, Niger, Nigéria et Tchad) afin d’assurer une gestion intégrée et durable des ressources en eau du bassin.

« Ce projet est un engagement en faveur des populations locales, en particulier des femmes et des jeunes, qui bénéficieront d’activités génératrices de revenus et de formations pour renforcer leur résilience face aux aléas climatiques », a déclaré M. Nuhu.

La région du lac Tchad fait face à d’énormes défis climatiques et sécuritaires qui incluent entre autres le rétrécissement du lac, les sécheresses, les inondations, les conflits entre agriculteurs et éleveurs et la menace terroriste. L'économie locale, très dépendante des ressources en eau et des écosystèmes des zones humides, a conduit la Commission du bassin du lac Tchad à adopter en novembre 2022 un Programme d'action stratégique pour la période 2023-2035, activement soutenu par la Banque.

« Ce projet vient conforter les appuis que la Banque a déjà apportés à cette région conformément à la nouvelle Stratégie décennale 2024-2033 du Groupe de la Banque qui considère la paix et la sécurité comme des biens publics régionaux et mondiaux essentiels », a déclaré M. N’Kodia.

Le Groupe de la Banque africaine de développement est un partenaire financier stratégique pour le Tchad. Son Document de stratégie pays pour ce pays d’Afrique centrale met l’accent sur deux piliers prioritaires : développer les infrastructures afin d’obtenir une croissance économique forte et plus diversifiée et promouvoir la bonne gouvernance pour accroître l’efficacité de l’action publique et l’attractivité du cadre économique.  



Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contact médias :
Solange Kamuanga-Tossou
chargée principale de la communication et des relations extérieures en Afrique centrale
media@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Le Groupe de la Banque africaine de développement est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigeria. Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, le Groupe de la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations : www.AfDB.org

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mercredi 1 août 2018

Les Rangers d’African Parks honorés par les Premiers Prix de l’African Ranger Awards, inauguré en 2018


Quatre rangers d'African Parks figurent parmi les cinquante finalistes sélectionnés par les premiers African Ranger Awards pour leur engagement exceptionnel en faveur de la protection de la faune et de la flore sauvage en Afrique

African Parks est fier d'annoncer que quatre rangers extrêmement dévoués du Parc National de la Garamba en République Démocratique du Congo, du Parc National des Plaines de Liuwa en Zambie, de la Réserve de Faune de Nkhotakota et de la Réserve de Faune de Majete au Malawi sont lauréats du Paradise Ranger Awards, prix inauguré en 2018. Kasereka Kisuki Alexandre, Voster Mweene, Paul Kumwamba et Tizola Moyo sont quatre des cinquante finalistes reconnus pour leur engagement exceptionnel à la protection de la faune. Créé par la Fondation Alibaba, Paradise International Foundation, et le fondateur d'Alibaba Jack Ma, le Ranger Awards rend hommage aux contributions indispensables apportées par les rangers africains à la conservation de notre patrimoine naturel collectif face à une myriade de menaces. African Parks gère la plus grande équipe de rangers d'une ONG en Afrique, avec 1.000 d’entre eux travaillant en première ligne dans neuf pays pour assurer la sûreté et la sécurité de la faune et des personnes vivant dans et autour de chacun des quinze parcs sous sa gestion.

"Les rangers sont la première ligne de défense contre le risque accru et toujours présent de braconnage dans les zones de conservation critiques d'Afrique. Conduisant des dizaines de milliers de patrouilles à travers les parcs et interceptant les menaces toute l'année, ils sont souvent la seule force de sécurité disponible et leurs efforts construisent un avenir au sein duquel les gens et la faune peuvent bénéficier de paysages stables et fonctionnant écologiquement. » a déclaré Peter Fearnhead, le PDG d’African Parks. "Nous ne pourrions tout simplement pas protéger les millions d'hectares de nature sauvage intacte en Afrique sans eux, et nous leur sommes profondément reconnaissants pour leur dévouement extraordinaire. La Paradise International Foundation, la Fondation Alibaba et son fondateur Jack Ma ont été visionnaires en instaurant ce prix qui met en lumière les services de sécurité essentiels que fournissent les rangers à d'innombrables espèces et des millions de personnes. Nous adressons nos félicitations à tous les finalistes des prix et nous remercions la Fondation et Jack Ma de les honorer ».  

La Paradise International Foundation a annoncé en juillet dernier l'établissement d'un programme décennal de soutien à 500 rangers de la faune en Afrique, attribué chaque année à une cinquantaine de d’entre eux pour mettre en évidence leur rôle dans la conservation. Les lauréats 2018 ont été choisis en fonction des défis qu'ils ont dû surmonter, de l'impact qu'ils ont eu et de l'engagement, du leadership et de l'inspiration qu'ils ont apportée à leur équipe pendant leur service. Les qualités exceptionnelles de ces finalistes sont représentées par Kasereka Kisuki Alexandre de la Garamba en République Démocratique du Congo, Voster Mweene des Plaines de Liuwa en Zambie, Paul Kumwamba de Nkhotakota et Tizola Moyo de Majete au Malawi. Chaque récipiendaire reçoit une subvention de 3.000 $ US en appui à ses efforts globaux.

Kasereka Kisuki Alexandre a servi l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) en tant que ranger exceptionnel au Parc National de la Garamba depuis 2013. Pendant son séjour au parc, M. Alexandre a fait des progrès rapides et a excellé à chaque occasion. Après seulement deux ans à son poste, il s'est qualifié pour intégrer l'équipe d'élite et hautement qualifiée «Mamba» et a terminé avec succès la formation de commandement des patrouilles, examen intensif des capacités de leadership. "M. Alexandre est un membre très apprécié de la force compétente des rangers de la Garamba, et a été nominé pour le prix en raison de son professionnalisme, son courage étonnant et son leadership inspirant ", a déclaré le Directeur Général de la Garamba, John Barrett. «Opérant dans une zone systématiquement ciblée par des groupes armés de braconniers, le dévouement résolu de M. Alexandre et de son équipe rétablit la sécurité nécessaire pour la faune et pour les gens bien au-delà des limites du parc».

L'application effective de la loi est essentielle à la viabilité à long terme des zones de conservation en Afrique qui sont les derniers îlots de protection pour la plupart des populations restantes de grands mammifères emblématiques dans le monde. Les rangers à travers le continent sont le fondement des efforts pour empêcher des pressions de plus en plus fortes du braconnage, qui est mené par des groupes de plus en plus sophistiqués et militarisés, du commerce illégal d'espèces sauvages et de la demande de terres et de ressources. African Parks est entièrement responsable de l'application de la loi dans les 15 parcs qu'elle gère en partenariat avec les gouvernements, offrant une formation rigoureuse à une équipe de 1.000 rangers qui aident à protéger 10,5 millions d'hectares de terres. En 2017 seulement, 549 rangers ont été formés, ils ont confisqué plus de 54.000 objets illicites, retiré plus de 48.000 pièges à collets, procédé à 555 arrestations et effectué 113.000 jours de patrouille, contribuant à la sécurité et à la sauvegarde de ces paysages précieux.

Site du Patrimoine Mondial d'une valeur irremplaçable en Afrique Centrale, la Garamba abrite les seules populations restantes de girafes du Kordofan et d'éléphants, qui ont considérablement diminué du fait du braconnage perpétré par des hommes armés extrêmement motivés du Soudan du Sud, de l'Armée de Résistance du Seigneur et d'autres. Alors qu'il y en avait 22.000 dans les années 1970, il reste maintenant moins de 1.200 éléphants.  Cependant, en partenariat avec l'ICCN du gouvernement depuis 2005, African Parks a réorganisé l'application de la loi, l'équipement et la formation des rangers et a travaillé intensément avec les communautés pour faire face aux menaces. Avec le soutien vital de l'Union Européenne , l’USAID, l’USFWS, la Wildcat Foundation, la Banque Mondiale PREPAN, Randgold ResourcesElephant Crisis Fund, et la Walton Foundation, les rangers de la Garamba aidés par l'intégration de nouvelles technologies, gagnent du terrain pour sécuriser le paysage et assurer la sécurité aux communautés et à la faune vulnérables, tout en réduisant efficacement le braconnage des éléphants de cinquante pour cent en 2017.

À l'échelle mondiale, au cours de la dernière décennie, près de 1.000 rangers ont perdu la vie face aux nombreuses menaces sur la ligne de front de la conservation. Le Prix African Rangers récompense le travail essentiel que les rangers effectuent pour protéger notre patrimoine commun.

À propos d'African Parks: African Parks est une organisation de conservation à but non lucratif qui assume l'entière responsabilité de la réhabilitation et de la gestion à long terme de parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. Avec la plus grande force de contre-braconnage et la plus grande superficie sous protection pour une ONG en Afrique, African Parks gère 15 parcs nationaux et aires protégées dans neuf pays couvrant plus de 10,5 millions d'hectares au Bénin, en République Centrafricaine, au Tchad, en République Démocratique du Congo, en République du Congo, au Malawi, au Mozambique, au Rwanda et en Zambie.


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