Cadre
général de la coopération entre l’Union européenne et les pays ACP
Les
relations entre l’UE et la RDC s’inscrivent dans le cadre de la coopération
entre le groupe des États ACP et l’Union européenne. Cette coopération tire son
origine de l’accord de coopération commerciale, la Convention de Lomé, signée
le 28 février 1975 entre la Communauté économique européenne (CEE) et 46 pays
d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP). Cet accord a été renouvelé en 1979
(Lomé 2 avec 57 pays ACP), en 1984 (Lomé 3 avec 66 pays ACP) et en 1990 (Lomé 4
avec 70 pays ACP).
Le
23 juin 2000, la convention de Lomé est remplacée par l’accord de Cotonou afin
de favoriser l’adaptation des pays ACP à l’économie de marché. Il est entré en
vigueur en avril 2003 et a pour objectif, à court terme, d’éradiquer la
pauvreté, de promouvoir et accélérer le développement économique, culturel et
social des États ACP, de contribuer à la paix et à la sécurité et de promouvoir
un environnement politique stable et démocratique. Les objectifs de ce
partenariat entrent en cohérence avec les objectifs du développement durable et
d’une intégration progressive des pays ACP dans l’économie mondiale.
Conclu
pour vingt ans, révisable tous les cinq ans, cet accord réunit 79 pays ACP et
les 28 pays de l’Union européenne ; et arrive à échéance en 2020. Il s’appuie
sur le plan d’action relatif à l’efficacité de l’aide (appropriation,
alignement, harmonisation, gestion axée sur les résultats en matière de
développement et responsabilité mutuelle) et repose sur les principes
fondamentaux suivants :
• L’égalité des partenaires et appropriation des
stratégies de développement ;
• Participation (l’État reste partenaire principal, mais
l’Accord préconise une ouverture à différents types d’acteurs) ;
• Le rôle central du dialogue et le respect des
engagements mutuels ;
•
La différenciation et la régionalisation.
L’Accord
repose sur cinq piliers qui constituent les principales orientations du
partenariat.
• Une dimension politique globale favorise le
dialogue politique, les politiques de consolidation de la paix, le respect des
Droits de l'Homme, la bonne gestion des affaires publiques ;
•
La promotion des approches participatives intègre les acteurs non
étatiques et la société civile dans la
conception et la mise en oeuvre des stratégies et programmes de développement ;
• Des stratégies de développement et la priorité
accordée à l'objectif de réduction de la pauvreté mettent l’accent sur trois
domaines prioritaires à savoir : le développement économique, le développement
social et humain, l'intégration et la coopération régionale ;
• La mise sur pied d'un nouveau cadre de coopération
économique et commerciale. Les bases de cette coopération, comme définies
dans l'Accord de Cotonou, indiquent que l'Union Européenne et les États ACP
négocieront et concluront de nouveaux accords commerciaux connus sous le nom
d'Accords de partenariat économique (APE), compatibles avec les règles de
l'OMC, supprimant progressivement les entraves au commerce entre les deux
parties, au cours d'une période intérimaire d'au moins 12 ans, et mettant ainsi
fin au système de préférences commerciales non réciproques dont les États ACP
bénéficient dans le cadre des accords précédents. Dans ce contexte, les
échanges commerciaux seront donc libéralisés entre les deux parties ;
•
La réforme de la coopération financière qui vise à orienter pour
favoriser les subventions et les investissements dans les pays ACP.
Dans
le cadre de cette coopération, sont considérés comme acteurs : (i) les organisations sous-régionales, régionales ACP et l’Union africaine
; (ii) les autorités publiques (locales, régionales et nationales), y compris
les parlements des États ACP ; (iii) les acteurs non étatiques (le secteur
privé, les partenaires économiques et sociaux, y compris les organisations
syndicales ; (iv) la société civile sous toutes ses formes selon les
caractéristiques nationales.
Les
institutions de coordination de l’Accord de Cotonou
L’Accord
de Cotonou est mis en oeuvre par des institutions paritaires ACP-UE dont le
rôle est d’assurer la coordination, la cohérence et la complémentarité, ainsi
qu’un flux efficace et réciproque d’informations. Il s’agit du Conseil des
ministres, du Comité des ambassadeurs et de l’Assemblée parlementaire
paritaire. Il est également prévu des réunions de chefs d’État et de
gouvernement pour accompagner et assurer un suivi de cette mission de
coordination.
Le
Secrétariat du Groupe des États ACP qui a son siège à Bruxelles, est dirigé par
un Secrétaire général doté d’un pouvoir exécutif. Il est chargé de la mise en
oeuvre de la politique internationale du groupe, de l’animation et de la
coordination de la politique de coopération, sous l’autorité des organes
politiques ci-dessus mentionnés.
Le
traité de Lisbonne et l’action extérieure de l’Union européenne
Le
traité de Lisbonne régit actuellement le fonctionnement de l'Union européenne.
Adopté en 2009, il adapte en profondeur les règles des anciens traités pour
permettre une meilleure coordination à 27 États membres (aujourd'hui 28).
Depuis son entrée en vigueur, l'Union est régie par deux traités : le traité
sur l'Union européenne (TUE) et le traité sur le fonctionnement de l'Union
européenne (TFUE). Ainsi, le traité de Lisbonne rénove l'architecture des
institutions, assouplit la prise de décision et renforce la représentation
extérieure de l'Union. Il comprend des innovations importantes en donnant à
l’Union des moyens de développer la cohérence et l’unité de sa politique
extérieure, en créant le poste de Haut représentant de l’Union pour les
Affaires étrangères et la politique de Sécurité. Ce dernier porte également le
titre d’un des vice-présidents de la Commission européenne.
Le
Service européen pour l’Action extérieure (SEAE) est le service diplomatique de
l'UE qui aide le Haut représentant à mener la politique étrangère et de
sécurité de l'Union européenne. En RDC, la délégation de l’Union européenne
(DUE) contribue à la consolidation du pays, en lui apportant un important
soutien au développement politique, économique et commercial, dans le cadre de
l’Accord de Cotonou.
Les
principales fonctions de la DUE consistent à :
• Représenter l'ensemble des institutions de l'Union
européenne en RDC et conduire le dialogue politique avec les autorités
congolaises et la société civile. Ce dialogue politique s'inscrit dans le cadre
de l'Accord de Cotonou sur le partenariat ACP-UE et vise à promouvoir les
valeurs et les intérêts communs, tels que le respect pour les droits humains et
les libertés politiques, l'enracinement de la démocratie et la consolidation
d'un état de droit ;
•
Assurer la présidence locale de l'Union européenne, jouant un rôle de
coordination et d'impulsion et s'exprimant au nom de l'Union européenne et de
tous ses États membres, effectuant les démarches communes au nom de l'UE et de
ses États membres.
Les
instruments financiers de l’Aide au développement
Le
Fonds européen de développement (FED) est le principal instrument financier de
la coopération entre l’UE et le Groupe ACP et finance de nombreux programmes et
de projets de développement dans l’ensemble des pays ayant conclu des accords
de partenariat avec l’Union. Il contribue également au développement de
certains pays et territoires d’outre-mer PTOM) liées à l’UE. Depuis sa création
en 1957, chaque nouvel accord de partenariat conclu entre l’UE - groupe ACP -
PTOM est assorti d’une enveloppe financière globale destinée à financer la mise
en oeuvre de la coopération pendant une période de 5 ans. Le 11e FED, d’une
enveloppe globale de 30,5 milliards d’Euros, couvre la période de 2014-2020. De
ce montant, 29 milliards d’euros sont alloués aux États ACP.
Le
FED vise principalement à promouvoir : la coopération économique, l’intégration
régionale et l’appui institutionnel, la santé, l’éducation et la formation, le
développement rural, l’environnement, le transport et infrastructures et,
enfin, les politiques horizontales.
L’enveloppe
financière du FED destinée aux pays ACP se décompose en trois grandes rubriques
:
•
Une enveloppe nationale et régionale : la Commission européenne et l’État ACP concerné
élaborent, en étroite concertation, un document de stratégie et un programme
indicatif national (PIN)/régional (PIR). Chaque stratégie assortie de son
programme indicatif est présentée dans un document unique, qui donne lieu à un
échange de vues entre les États membres et la Commission dans le cadre du
Comité du FED.
La
RDC est bénéficiaire des programmes régionaux suivants :
• au niveau du COMESA avec le projet de mise en oeuvre de
l’intégration régionale pour appuyer l’adoption des normes harmonisées et
mettre en oeuvre le Régime commercial simplifié du COMESA;
•
au niveau de la CEEAC avec une enveloppe globale de 120 millions d’euros de
l’Union européenne, (i) dans le cadre de l’exécution de la sixième phase du
programme des « Écosystèmes Fragilisés d’Afrique centrale » (ECOFAC VI) ; (ii)
pour la mise en oeuvre du programme Paix et Sécurité de la CEEAC et ; (iii) la
mise en oeuvre du programme d’appui à la gouvernance des infrastructures
régionales et nationales en Afrique (PAGIRN).
•
Une Facilité d’Investissement gérée par la Banque européenne d’Investissement
(BEI) La Facilité d’Investissement est entrée en vigueur en 2003. Elle a pour
objet de soutenir le développement économique des pays ACP par des
investissements réalisés à des conditions de marché dans le secteur privé,
ainsi que par le financement d’entreprises du secteur public gérées
commercialement, en particulier celles qui sont responsables d’infrastructures
économiques essentielles. Elle fournit des capitaux à risque, des prêts
ordinaires, des garanties ainsi que des bonifications d’intérêts pour certaines
opérations jugées prioritaires. Le Comité de la Facilité, composé des États
membres, se prononce sur les orientations et les décisions qui sont validées
par le Conseil d’administration de la Banque européenne d'investissement (BEI).
Au
courant de l’année 2017, la BEI a annoncé l’octroi d’un prêt de 24 millions
d’euros à la société Africa Mobile Networks pour un projet de déploiement de
250 tours télécoms solaires dans les zones rurales du Cameroun et 750 autres
tours dans les zones rurales de la RDC. Les fonds fournis à Africa Mobile
Networks par la BEI proviennent de l’enveloppe « Investissement d’impact » de
la Facilité d'Investissement ACP qu’elle gère.
•
Une enveloppe dite intra-ACP cogérée par la Commission européenne et le
Secrétariat ACP. Les programmes intra-ACP financent des actions thématiques
communes à un grand nombre ou à l’ensemble des pays ACP ainsi que des
participations à des fonds multilatéraux. La coopération intra-ACP est une
coopération de nature géographique et de niveau supra-régional (par opposition
aux niveaux national et régional). Au titre de la coopération intra-ACP, des
initiatives régionales ont été soutenues, à partir notamment des « facilités »
(Eau, Énergie, Paix, Migration), mais également des fonds mondiaux ou
organisations internationales (Fonds global Sida, Fast-track Éducation, soutien
à l’Union africaine, Fonds PPTE et Fonds fiduciaire Infrastructures dans le
cadre du partenariat UE-Afrique sur les Infrastructures).
Des
instruments à vocation thématique, ouverts à tous les pays en développement,
viennent compléter ces outils. Il s’agit de :
•
l’instrument pour la coopération et le développement (ICD) ;
• l’instrument européen pour la démocratie et les droits
de l’homme (EIHDR) ;
• la Facilité alimentaire de l’UE;
•
ECHO pour l’aide humanitaire.
L’avenir
des relations ACP-UE après 2020
Les
prochaines années devraient marquer un tournant dans les relations ACP – UE. En
effet, l’Accord qui a été signé pour 20 ans arrive à son terme en 2020. Les
différentes parties s’attèlent déjà à réfléchir sur les contours de ces
relations.
Dès
novembre 2016, le Conseil de l’Europe a commencé à examiner la nature et la
structure des relations qu'entretiendront l'UE et les pays ACP, une fois que
l'accord de Cotonou aura expiré. Les travaux menés dans ce cadre reposent sur
une communication conjointe de la Commission européenne et de la Haute
Représentante, adoptée le 22 novembre 2016.
Cette
communication porte plus particulièrement sur les trois principaux aspects des
relations futures : la structure, la nature et l'étendue géographique d'un
éventuel nouvel accord.
À
ce stade, les préparatifs pour les négociations entre l’UE et les pays ACP,
pour le renouvellement de l’Accord de Cotonou ont été entamés. L’année 2018
prévoit plusieurs rencontres à ce sujet et devrait déterminer des grandes
orientations sur le cadre du nouvel accord.
Le
contexte de la coopération entre l’Union européenne et la RDC
Historique
La
coopération structurelle entre l’Union européenne et la RDC s’est construite et
a évolué en plusieurs étapes.
Il
convient de noter qu’elle a été interrompue pendant une dizaine d’années
(1992-2002), période durant laquelle des programmes humanitaires ont subsisté
et ont été mis en oeuvre directement par la Commission européenne, par le biais
de son agence humanitaire et d’ONG. Cette coopération a repris en 2003 et, à la
même période, un Ordonnateur national (ON) du FED a été désigné, à savoir le
ministre des Finances. Cette étape marquait ainsi le rétablissement des
modalités d’une coopération cogérée du FED entre l’ON et l’UE telles
qu’établies par l’Accord de Cotonou.
Avec
la récupération progressive en 2004 des attributions de l’ON, qui a pu
bénéficier de l’instauration de services techniques pour l’assister, tous les
projets identifiés dans les conventions de financement de programmes, signées
depuis 2005 entre l’ON et l’UE, sont mis en oeuvre selon les règles communes à
tous les États ACP, à savoir : l’Ordonnateur national assure les
responsabilités de maître d’ouvrage. Depuis 2006, l’ON lance les appels
d’offres, organise l’ouverture des offres et leur évaluation, propose
l’attribution des marchés, signe des contrats, en assure la gestion contractuelle
et la maîtrise d’ouvrage et, enfin, procède à la liquidation et
l’ordonnancement des paiements.
Afin
de faciliter l’accompagnement et le traitement des divers dossiers et
procédures administratives gérées par l’autorité contractante dans le cadre du
FED, l’ON a désigné en octobre 2007 l’Ordonnateur national délégué, en la
personne du Coordonnateur de la COFED.
Relations actuelles entre l’UE et la RDC
Au
niveau politique, l'UE a participé activement aux efforts de la communauté
internationale pour restaurer la paix et la démocratie en RDC, en soutenant
financièrement le referendum constitutionnel de 2005 et les processus
électoraux de 2006 et de 2011, tout en déployant d'importantes missions
d'observation électorale.
Au-delà
des aspects politiques et militaires, la contribution de l’UE s'appuie sur un
important soutien au développement dans le cadre de l’Accord de Cotonou.
L'enveloppe pour la période 2014-2020 (11e Fonds européen de développement) est
une des plus importantes sur un plan bilatéral avec plus de 620 millions
d’euros (i.e. enveloppe A) mobilisés sur quatre axes prioritaires:
• Santé : 150 millions d’euros ;
• Environnement et agriculture durable : 130 millions
d’euros ;
• Renforcement de la gouvernance et État de Droit : 160
millions d’euros ;
•
Infrastructures : 150 millions d’euros.
À
ceci s’ajoutent quelques mesures d’appuis transversaux (appui à la société
civile : 12 millions d’euros, et autres mesures : 18 millions d’euros).
Ce
partenariat prévoit un dialogue politique soutenu qui permet à l'UE et à
la RDC d'échanger régulièrement et ouvertement sur les sujets d'intérêt commun
et notamment la préservation de l'espace politique et le respect des Droits
humains. L’enveloppe B, destinée à couvrir les imprévus, sera déterminée
ultérieurement, selon les mécanismes et procédures spécifiques.
Aide humanitaire
En
RDC, des conflits récurrents ont entraîné des déplacements massifs de
populations et une crise humanitaire importante. De plus, le pays fait
face à de multiples épidémies.
C’est
ainsi que la DG-ECHO, le bureau de l’aide humanitaire et de la protection
civile de la Commission européenne, a apporté une assistance de première
nécessité à destination des populations déplacées ou vulnérables par le
biais d’une aide humanitaire appropriée et dans le respect des principes
humanitaires tels que l’impartialité, la neutralité.
La
DG-ECHO finance également des projets de préparation et d’atténuation des
risques dans des régions sujettes aux catastrophes naturelles. La DG-ECHO vient
aussi en aide aux personnes réfugiées, arrivant sur le territoire de la RDC en
provenant de la République Centrafricaine, Soudan du Sud et du Burundi. Dans
les zones où le retour des réfugiés est possible, la DG-ECHO fournit les
conditions minimales pour aider à la reconstruction du cadre de vie et à une
amélioration des services sociaux de base.
Dans les zones épargnées par les conflits, l'aide
humanitaire est principalement axée sur la malnutrition aiguë, l'insécurité
alimentaire et les épidémies (rougeole et choléra notamment).
Présentation
de la COFED
Signé
le 23 juin 2000 entre la Communauté européenne et ses états membres, d’une
part, et le groupe des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP),
d’autre part, l’Accord de Cotonou, qui fixe le cadre du partenariat politique,
économique et commercial entre les parties signataires, a été conclu pour une
durée de vingt ans et révisé par deux fois, en 2005 et en 2010.
Ce
partenariat est centré sur l’objectif de réduction et, à terme, d’éradication
de la pauvreté, en cohérence avec les Objectifs du développement durable (ODD)
et d’une intégration progressive des pays ACP dans l’économie mondiale. Il
offre un cadre cohérent d’appui aux stratégies de développement définies par
chaque État ACP.
C’est
dans ce cadre que sont attribuées à l’Ordonnateur national du FED, désigné par
les pouvoirs publics de chaque état ACP, des prérogatives dans la supervision,
la mise en oeuvre et le suivi des programmes et projets financés par l’Union
européenne.
Afin
d’accomplir au mieux les attributions qui sont les siennes dans le cadre de cet
accord, le ministre des Finances, Ordonnateur national du FED en RDC, bénéficie
de l’appui d’une structure technique, à l’instar de ses homologues des autres
pays ACP.
C’est
ainsi qu’a été créée en novembre 2014, par arrêté ministériel, la COFED –
Cellule d’appui à l’Ordonnateur national du Fonds européen de développement –
placée sous la supervision d’un Coordonnateur, qui assume également les
fonctions d’Ordonnateur national délégué.
Les
missions de la COFED, en tant que service technique de l’Ordonnateur national,
qui travaille étroitement avec la délégation de l’Union européenne, sont les
suivantes :
• Assister l’Ordonnateur national du FED dans la gestion
des ressources octroyées à la RDC par l’Union européenne et la Banque
européenne d’investissement ;
• Coordonner, avec les ministères techniques et les
organisations de la société civile, les travaux relatifs à la programmation, le
suivi régulier, les revues annuelles, à mi-parcours et finales de la mise en
oeuvre de la coopération UE-RDC ;
• Participer à l’instruction et à l’élaboration des
projets et programmes nationaux et régionaux ;
•
Préparer les dossiers d’appel d’offres, en assurer la publication et soumettre
les propositions d’attribution à la DUE ;
• Assurer la liquidation et l’ordonnancement des dépenses
dans la limite des ressources disponibles ;
• Apporter un appui institutionnel et juridique aux
maîtres d’ouvrage délégués et aux maîtres d’oeuvre des différents programmes ;
•
Mener, en collaboration avec la DUE, les actions de visibilité des différents
projets et programmes financés par cette dernière.
Les
différents partenaires nationaux intervenant dans la mise en oeuvre des projets
et programmes FED sont également accompagnés par la COFED qui met à leur
disposition son expertise technique, juridique et financière, outre le renforcement
des capacités. A ce titre, il convient de citer, entre autres, l’assistance
juridique, l’organisation de formations et de missions régulières de
supervision et d’évaluation sur terrain ainsi que d’activités visant à assurer
la visibilité et l’information du grand public sur les réalisations
enregistrées dans le cadre de la coopération UE-RDC.
Afin
de bien réaliser sa mission, la COFED s’est dotée d’un personnel composé de
cadres nationaux hautement qualifiés, recrutés par appel à candidatures, et de
fonctionnaires ou assimilés, mis à sa disposition par le ministère des
Finances. Elle bénéficie d’une assistance technique ad hoc pour des missions
spécifiques ainsi que des services d’un personnel d’appui.
Le fonctionnement de la Cellule est assuré par la
Convention de financement du projet d’appui à l’Ordonnateur national du FED.
Conformément aux principes édictés dans la Déclaration de Paris sur
l’Efficacité de l’aide au développement, le Gouvernement congolais contribue
également à la prise en charge des activités de la structure.
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