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dimanche 18 janvier 2015

Le Gouvernement de la RDC doit tout faire pour empêcher toute attaque contre la manifestation de l’opposition politique et des organisations de la société civile de ce lundi 19 janvier 2015 à Kinshasa

Kinshasa, le 17 janvier 2015 – L’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ), la Ligue Congolaise contre la Corruption (LICOF) et Justicia ASBL, toutes organisations de défense des droits de l’homme de la RDC, appellent le Gouvernement congolais à prendre les mesures qui s’imposent pour faire encadrer la manifestation des partis de l’opposition et des organisations de la société civile de ce lundi 19 janvier 2015 par la police.

Les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile ont appelé la population de Kinshasa à manifester ce lundi 19 janvier 2015, à partir de 8 heures du matin, devant le siège du Parlement, pour protester contre l’adoption du projet de loi électorale qui subordonne l’organisation des élections présidentielle et législatives par le recensement et subtilement assure la prolongation du mandat du Président Joseph KABILA après 2016.

Le Gouvernement doit laisser les organisateurs de cette manifestation intervenir librement en direct ou faire passer leurs messages de sensibilisation de la population dans les medias publics à savoir la RTNC. Les partis politiques de l’opposition et les organisations de la société civile n’y ont pas accès en dépit de leurs réclamations.

Nos organisations condamnent avec fermeté la coupure des signaux des chaines de télévision de CKTV (appartenant à M. Jean –Pierre BEMBA) et  de Elykia (appartenant à l’Eglise catholique) à Kinshasa depuis vendredi 16 janvier 2015 vers 22 heures sur ordre du Gouvernement.

« L’exercice du droit de manifester publiquement et pacifiquement est une action essentielle dans une société démocratique, car il permet aux citoyens de se regrouper et d’agir  collectivement pour promouvoir et défendre leurs intérêts et convictions. Ce droit est particulièrement indispensable dans le domaine politique et social, et s’il est obstrué les différentes tendances politiques et sociales ne pourront pas s’organiser ou présenter leurs revendications aux gouvernants », a déclaré Me Georges KAPIAMBA, Président de l’ACAJ.

« Il est particulièrement important que l’exercice de ce droit, qui correspond au droit de participer à la vie politique et social de son pays, ne soit pas restreint le 19 janvier 2015 par le gouvernement à travers les forces de sécurité comme l’a été les 11 et 12 janvier 2015 », a-t-il ajouté.

« Les manifestations et réunions privées sont totalement libres et soumises à aucune formalité préalable au terme de la législation congolaise. Le régime de l’autorisation préalable a été déjà abrogé par la constitution. Les autorités doivent s’abstenir de tout acte susceptible de gêner le déroulement de la manifestation de l’opposition et des organisations de la société civile de ce lundi 19 janvier 2015 », a déclaré M. Oscar RACHIDI, Président de la LICOF.

« Le Ministre de l’Intérieur, le Ministre de la défense nationale, et les commandants de la police ainsi que l’armée seront, individuellement et pénalement, tenus responsables, en tant que plus hauts responsables hiérarchiques, au cas où il y aurait des attaques et violations des droits des droits de l’homme commis contre les manifestants le 19 janvier 2015. Ces actions pourront être intentées contre eux au niveau national  ou international, a déclaré Me Timothée MBUYA, Directeur Exécutif de JUSTICIA ASBL.

Par ailleurs, nos organisations sont aussi préoccupées par les informations qui font état de la projection d’une contre manifestation, projetée par certaines personnes, en vue de perturber celle de l’opposition et des organisations de la société civile le même jour !


Nos organisations appellent vivement les autorités gouvernementales à plus de responsabilité de manière à ce que celle de l’opposition et des organisations de la société civile ne soit ni empêchée, ni perturbée par qui que ce soit.

samedi 17 janvier 2015

Orange sponsor titre de la Coupe d’Afrique des Nations en Guinée Equatoriale pour la 4ème édition consécutive



Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations Orange, Guinée Equatoriale 2015 sera donné à Malabo le 17 janvier 2015
Paris, France, 16 janvier 2015 - Le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des Nations Orange, Guinée Equatoriale 2015 sera donné à Malabo le 17 janvier 2015. La compétition se déroulera pendant trois semaines, dans les quatre villes de Bata, Malabo, Mongomo et Ebebiyin. C’est en terrain connu qu’aura lieu cet événement majeur du football africain puisque le pays avait déjà été l’hôte du tournoi avec le Gabon en 2012.
 Orange est à nouveau sponsor titre de la Coupe d’Afrique des Nations Orange, à laquelle participent notamment les équipes du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée Conakry, du Mali, de République Démocratique du Congo, du Sénégal et de Tunisie où le Groupe est implanté. Dans le cadre de cette compétition, la marque Orange sera visible à la fois dans les stades équato-guinéens mais aussi dans les pays africains où le Groupe est présent et dans le monde entier, grâce à des contenus exclusifs sur les mobiles et sur le web via Orange Football Club et le portail StarAfrica.
Dans les stades, Orange a souhaité illustrer les liens forts qui unissent les fans et les joueurs en créant un trophée inédit, récompensant le « Man of the Match » et le « Fan of the Match » en un seul et même trophée. A l’occasion de chaque match, les supporters les plus passionnés auront la possibilité de devenir le « Fan of the Match » à travers d’un concours photo. Ils auront ensuite le privilège de remettre le trophée du « Man of the Match » au meilleur joueur en conférence de presse à l’issue du match. Ainsi, 32 supporters seront récompensés. Une occasion pour eux de rencontrer les stars du football africain et d’immortaliser ce moment.
De nombreux événements et animations sont également organisés dans les pays afin de permettre aux fans de se retrouver pour vivre et partager leur passion commune : des « Villages Orange » installés dans les grandes villes diffuseront les matchs clés sur écrans géants, et des compétitions de football sur jeux vidéo ou des concours photo seront organisés.
Fort du succès des initiatives des précédentes éditions de la CAN Orange, le Groupe a voulu aller plus loin cette année en offrant davantage de services digitaux : 
- Orange Football Club, une plateforme web et mobile, disponible également sur les réseaux sociaux, qui permet aux passionnés du football africain, européen et international de suivre en direct toutes les actualités. Orange Football Club compte à ce jour plus de 500.000 fans sur Facebook et 100.000 téléchargements de l’application.
- des jeux concours en ligne qui permettent aux internautes de gagner des cadeaux chaque semaine jusqu’au démarrage de la compétition :
- Golden Ticket, une chasse au trésor pour retrouver sur un écran des tickets virtuels cachés avec à la clé un séjour en Guinée Equatoriale pour assister à la CAN Orange, des tablettes Samsung et de nombreux autres lots à gagner
- Best Supporter, une animation qui permet aux supporters de poster leurs photos de fan les plus originales et de se faire élire par les internautes. A ce jour 34.000 personnes ont déjà voté pour leur photo préférée parmi les 800 photos déposées.
- des contenus web exclusifs, le portail de divertissement d’Orange en Afrique, disponible en français, en anglais et en arabe, et qui réunit plus de 1,5 million de visiteurs uniques chaque mois. Pour ce faire, une équipe de journalistes sportifs sera présente sur place pour relayer les événements en direct, commenter en live-texte tous les matchs et proposer des reportages vidéos.
Le Coupe d’Afrique des Nations Orange est un rendez-vous majeur en Afrique qui connaît un formidable succès et dépasse les frontières des pays compétiteurs. Pour Orange, c’est l’occasion de créer un lien fort avec ses clients, ses salariés et tous les amateurs du ballon rond pour vivre et partager leur passion.
L’engagement du Groupe Orange va bien au-delà de l’événementiel. En effet, depuis de nombreuses années, Orange soutient les équipes de football nationales du Botswana, du Cameroun, de Guinée, du Mali, du Niger, de République Centrafricaine, de République Démocratique du Congo et du Sénégal. Cet engagement dans le football africain a été renforcé avec la signature du partenariat entre Orange et la Confédération Africaine de Football (CAF) en 2009, qui a fait de l’opérateur le sponsor principal des six compétitions majeures de la CAF jusqu’en 2016.

A propos d'Orange
Orange est l'un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d'affaires de 41 milliards d'euros en 2013 et 159.000 salariés au 30 septembre 2014, dont 99.800 en France. Présent dans 30 pays, le Groupe servait 240 millions de clients dans le monde au 30 septembre 2014, dont 182 millions de clients du mobile et 16 millions de clients haut débit fixe. Orange est également l'un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. Orange et tout autre produit ou service d'Orange cités dans ce communiqué sont des marques détenues par Orange ou Orange Brand Services Limited.

A propos de StarAfrica.com
StarAfrica.com, le portail de divertissement d’Orange en Afrique agrège les contenus de l’ensemble des pays. StarAfrica.com est le portail de référence des jeunes en Afrique avec ses deux chaînes phares : football et l’éducation.StarAfrica.com propose sept chaînes : actualité, football, + de sport, musique, éducation, jobs et la boutique diaspora.

MainOne présente MDX-i, le centre de données de niveau III de pointe en Afrique de l’Ouest



Le centre de données le plus vaste et le mieux connecté de toute l'Afrique de l’Ouest
Lagos, Nigéria, 16 janvier 2015 - MainOne, le principal fournisseur nigérian de services de télécommunication et de solutions réseau innovants destinés aux entreprises d’Afrique de l’Ouest, a annoncé aujourd'hui l'ouverture de son centre de données de niveau III de pointe à Lekki, afin de répondre à la demande croissante de services de colocation, de nuage et de reprise après sinistre en Afrique de l’Ouest. MainOne a en outre annoncé que le site, spécialement conçu à cet effet conformément aux normes internationales TIA 942, sera géré dans le cadre d'une nouvelle filiale à l’enseigne MDX-i.
À l’occasion de l’ouverture, le président de MainOne, Fola Adeola, a réitéré l’engagement de l’entreprise en faveur de la croissance et de l’impact de l'écosystème Internet par la fourniture d'infrastructures de grande qualité au profit des entreprises et des gouvernements d’Afrique de l’Ouest.
« Nous sommes ravis de pouvoir inaugurer le centre de données le plus vaste et le mieux connecté de toute l'Afrique de l’Ouest », a déclaré Funke Opeke, PDG de MainOne. « Cela réaffirme notre aptitude à répondre aux besoins des entreprises en services de connectivité et de centres de données fiables, dans un contexte économique mondial dynamique et en perpétuel mouvement. »
Au cours d’une cérémonie d’inauguration à laquelle a assisté la Ministre des technologies de la communication du Nigeria, Omobola Johnson, ainsi que d’autres chefs de file renommés du secteur, le site a été déclaré ouvert et prêt à être mis en service pour les entreprises et les gouvernements d’Afrique de l’Ouest. 
Lors de son intervention, la Ministre des technologies de la communication, Omobola Johnson, a indiqué que l’ouverture du site du centre de données MDX-I était une réalisation remarquable, venant compléter les initiatives requises pour poursuivre la mise en œuvre du plan national pour le haut débit au Nigeria. « La mise à disposition de centres de données de premier ordre au Nigeria est impérative pour l’établissement d’infrastructures essentielles à la mise en œuvre de nos initiatives pour le haut débit. Les jalons posés par MainOne sont en effet remarquables, car ils fournissent un modèle d'externalisation rentable afin de poursuivre le développement des technologies de l’information et de la communication. » 
Le centre de données de niveau III de MDX-i à Lekki est le premier de nombreux centres de données prévus par l’entreprise au Nigeria. Il s’agit d’un investissement de 7 milliards de nairas d’une capacité de 600 baies. Le centre de données fournira aux entreprises des services de colocation, des services en nuage et des services gérés de premier ordre. Les premiers clients pourront profiter de ces services à partir de la semaine prochaine.
À propos de MainOne
MainOne est l’un des principaux fournisseurs de services de télécommunication et de solutions réseau innovants destinés aux entreprises de l’Afrique de l’Ouest. Notre infrastructure de premier ordre améliore la productivité et la rentabilité de nos clients en ligne.
Depuis sa création en 2010, MainOne est réputé pour ses services extrêmement fiables et est désormais le fournisseur de services de connectivité en gros préféré des principaux opérateurs de télécommunication, fournisseurs de services Internet, organismes gouvernementaux, grandes entreprises et établissements d'enseignement d’Afrique de l’Ouest.
Le système de câbles sous-marins de premier ordre de MainOne qui descend le long de la côte d'Afrique de l’Ouest, le réseau de prochaine génération (NGN) IP de pointe, les réseaux de fibres optiques terrestres en forte croissance au niveau régional et en agglomération, ainsi que les sites de centres de données offrent des services à haut débit aux entreprises en quête de solutions en Afrique de l’Ouest.
Notre réseau est interconnecté et associé aux principaux opérateurs et points d’échange Internet à travers le monde, afin d’offrir à nos clients une portée mondiale.

vendredi 16 janvier 2015

CONFERENCE DE PRESSE DES NATIONS UNIES DU MERCREDI 7 JANVIER 2015

Charles Bambara : Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, Membres de la presse,
Bonjour et bienvenue à ce rendez-vous hebdomadaire.  
Activités des Composantes de la MONUSCO ƒ Situation militaire   
Activités des Composantes de la MONUSCO
Informatique publique :
L'année a commencé avec cette déclaration de Martin Kobler faite après la victoire des forces conjointes FARDC-MONUSCO contre les FNL : « faites le choix de la paix et désarmez volontairement ». Au-delà des FNL, cette déclaration vaut pour tous les groupes armés y compris les FDLR. Après l'expiration du délai du 2 janvier 2015, Abdallah Wafy, Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies chargé des Opérations dans l'Est de la RDC, déclarait de son côté : « à tout moment et n'importe où, les opérations militaires pour désarmer par force les rebelles des FDLR, Forces démocratiques pour la libération du Rwanda, vont commencer » - 
La MONUSCO a toujours affirmé que l'option militaire serait considérée si les FDLR ne s'engageaient pas à achever à temps un désarmement volontaire. La MONUSCO appelle encore une  fois tous les groupes armés actifs dans l'Est de la RDC à faire le choix de la paix - à désarmer - et à rejoindre les camps de DDR, avant qu'il ne soit trop tard. Les préparatifs militaires se poursuivent sans désemparer sur le théâtre d'opérations.
Rappelons enfin que le groupe des Envoyés spéciaux  pour la région des Grands Lacs ont dans un communiqué diffusé récemment, affirmé que « devant le refus des FDLR à se conformer pleinement aux décisions de la CIRGL, de la SADC et du Conseil de sécurité des Nations Unies, il n'y a pas d'autre choix à la région et à la communauté internationale, que de mettre en œuvre l'option militaire contre tous ceux au sein de ce groupe armé qui refuseraient de rendre les armes volontairement. Les Envoyés spéciaux ont aussi rappelé que le communiqué issu de la réunion du 1er décembre des garants de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour  la RDC et la région (PSCF) souligne « le caractère contraignant et non négociable du délai du 2 janvier 2015 ». Donc, plus rien ne devrait retarder davantage la neutralisation effective d'un groupe responsable d'une longue série de crimes odieux.  
Situation militaire 
L’environnement sécuritaire dans les provinces situées dans la partie occidentale de la République Démocratique du Congo (RDC) jugé calme la semaine dernière, demeure toutefois imprévisible. Les troupes du bataillon Ghanéen de la Brigade d’Ouest de la Force de la MONUSCO déployées à Kinshasa et à l’Equateur, maintiennent sous contrôle le climat sécuritaire dans leurs zones de responsabilité, en menant de manière intensive des patrouilles pour dominer le terrain. 
L’unité navale de la Force onusienne dénommée « Riverine », contrôle la situation sécuritaire sur les voies d’eau et les régions riveraines situées dans cette partie du pays, par la conduite de patrouilles de longue portée, menées conjointement avec les Observateurs Militaires de la MONUSCO et les militaires de la Force Navale des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). 
A cet effet, les résultats des patrouilles de longue portée menées sur les voies navigables en direction de Bandundu par les Casques bleus de l’unité « Riverine », les Observateurs Militaires de la Force de la MONUSCO et la Force Navale des FARDC, font état d’un environnement sécuritaire apaisé dans les différentes zones concernées. 
En Province Orientale, des efforts significatifs sont fournis par les troupes des Forces onusienne et congolaise engagées dans les opérations conjointes dénommées « Rudia II » (Retour II), « Chuma Ngumi » (Poing d’acier), « Bienvenue à la Paix »), visant la neutralisation d’éléments résiduels de l’Armée de Résistance du Seigneur (LRA), auteurs d’exactions contre les populations civiles dans les districts de Haut et Bas-Uélé, où la situation sécuritaire demeure relativement calme. 
En effet, dans le district de Haut-Uélé, les rapports concordants ont fait état de huit incidents liés au pillage, perpétrés entre le 29 décembre 2014 et le 1er janvier 2015 par des éléments supposés appartenir à la LRA sur l’axe Dungu-Nambiapay et Dungu-Faradje, dans le  territoire de Dungu. Deux individus ont été grièvement blessés au cours de ces attaques. 
Dans le district de Bas-Uélé, des éléments supposés appartenir à la LRA ont fait incursion dans les régions situées dans la périphérie de la localité de Digba, en territoire d’Ango, pillé des biens de valeur et kidnappé cinq individus. 
Des équipes des Forces onusienne, congolaise et des Sections substantives de la MONUSCO ont été déployées dans les régions concernées, afin d’évaluer la situation sur le terrain pour l’application des mesures sécuritaires adéquates, de dissuader de nouvelles exactions contre les populations civiles, de les rassurer et d’assurer également leur protection. 
Le 28 décembre 2014, des rebelles supposés appartenir à la LRA, ont fait incursion dans la localité de Banzawa, située dans le territoire d’Ango, pillé des denrées alimentaires et kidnappé sept individus, y compris trois mineurs dont l’âge varie entre neuf et quatorze ans. Deux d’entre eux sont parvenus plus tard à s’échapper de mains de leurs ravisseurs. Des opérations de bouclage et de ratissage ont été lancées dans la région par des troupes d’intervention rapide des FARDC, dans le but de traquer les assaillants et libérer les autres victimes.  
Des patrouilles de longue portée ont également été menées par des Observateurs Militaires, le représentant de la Section de Désarmement, Démobilisation, Rapatriement, Réinsertion et Réintégration (DDRRR) de la MONUSCO, ainsi que des troupes des FARDC au village Ngaduma Ogambi (7 kilomètres au Nord de la localité de Djabir), où dix individus préalablement  kidnappés par des éléments supposés appartenir à la LRA, ont été libérés.  
Le but était de dissuader d’autres enlèvements, de rassurer et de protéger les populations civiles. D’autres patrouilles motorisées de longue portée ont été menées en direction de Gbaga (64 kilomètres à l’Ouest de Dungu), par des Casques bleus du bataillon Marocain de la Force onusienne basés à Dungu, afin d’escorter les Observateurs Militaires engagés dans la campagne de sensibilisation à la reddition volontaire d’éléments réfractaires de la LRA, d’interdire des exactions contre les populations civiles et d’assurer également leur protection. 
Par ailleurs, depuis le 25 décembre 2014, le contingent Marocain de la Force de la MONUSCO a déployé deux postes opérationnels dans  la région de Kiliwa (45 kilomètres au Sud de Duru) et de Nagero, dans le but de dissuader les attaques récurrentes d’éléments réfractaires de la LRA contre les populations civiles et d’y assurer également une protection optimale de ces dernières pendant les périodes festives. 
En outre, dans le cadre des activités civilo-militaires et sous les auspices du commandant de la Brigade d’Ituri de la Force de la MONUSCO, le Bureau de la MONUSCO de Dungu a officiellement inauguré le 17 décembre 2014, les travaux de réhabilitation de trois (03) salles de classe de l’école de Dungu. Ils ont été exécutés dans le cadre des projets à impact rapide par la compagnie de génie du contingent Indonésien de la Force de la MONUSCO, pour un montant de vingt-huit mille neuf cents soixante-dix dollars américains (28970 USD). 
Les autorités scolaires ainsi que l’Administrateur du territoire de Dungu ont exprimé leur profonde gratitude à la MONUSCO, pour la réalisation de ce projet. En Ituri, l’environnement sécuritaire a été jugé globalement calme et demeure sous le contrôle des Forces onusienne et congolaise. Le climat sécuritaire dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu et celui d’Aru, a été jugé imprévisible pendant la période sous examen, du fait de l’activisme des groupes armés rapporté dans ces régions du district d’Ituri.
En effet, du 20 au 26 décembre 2014, environ trente individus ont été tués par des éléments supposés appartenir à l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF), au cours de plusieurs attaques lancées contre les localités de Ndalia, Samboko, Mongo Mongo, Kanana, Tingwe, Sulungwe et Mumbe, situées au Nord d’Erengeti, près des limites frontalières entre le Grand Nord et le Sud du territoire d’Irumu. 
Les troupes d’intervention rapide de l’armée congolaise déployées au Sud du territoire d’Irumu, soutenues par la Force de la MONUSCO, ont à l’issue de l’attaque lancée dans la localité de Mumbe, mené des opérations de poursuite contre les assaillants, tué deux d’entre eux et appréhendé un autre. 
Dans le territoire de Mambasa, des mouvements de rebelles supposés appartenir à l’ADF, ont également été rapportés vers la jungle, située dans la région de Mambasa. Les Casques bleus de la Force onusienne basés à Mambasa ont à cet effet mené des patrouilles motorisées robustes de longue portée dans la région de Yekele, située à 45 kilomètres à l’Ouest de Mambasa, dans le but de dissuader toute exaction des groupes armés (y compris les éléments Mayi-Mayi Simba de Paul Sadala alias ‘’Morgan’’ et ceux de l’ADF) contre les civils, collecter les informations sur les forces négatives, rassurer et protéger les populations locales. 
Les troupes de l’armée congolaise déployées dans le territoire de Mambasa, ont aussi lancé pendant la période sous examen une opération militaire visant à déloger les éléments du groupe Mayi-Mayi Simba de Paul Sadala alias ‘’Morgan’’ de la zone d’exploitation d’or de Muchacha, située à 60 kilomètres au Sud de Badengaido.  
Trois miliciens ont été tués au cours de cette opération.    
A Bunia, de sources de l’armée congolaise, le chef rebelle du Front de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI), dénommé Justin Matata Banaloki, Alias ‘’Cobra Matata’’, arrivé à Bunia le 22 novembre 2014 dans le cadre de sa reddition volontaire, où il a été placé en résidence surveillée mais libre de circuler à travers la ville, a été arrêté par les troupes de l’armée gouvernementale. 
Et ce, au cours de sa tentative visant à s’échapper de cette ville. Il a été placé en détention, en attendant son transfert vers Kinshasa. Les mêmes sources ont également rapporté une forte concentration à Bunia de miliciens appartenant au groupe armé précité, dans le but d’y mener des actes de sabotage. 
A cet effet, la Force de la MONUSCO a placé en alerte maximale les troupes du bataillon Bangladais basées dans cette zone, afin de réagir promptement avec vigueur, en cas de  menace à la sécurité des personnes et de leurs biens. 
Des patrouilles robustes de domination de terrain sont menées par des unités d’intervention rapide de la Force de la MONUSCO conjointement avec les troupes des FARDC et de la PNC à travers toute la ville, dans le but de dissuader toute activité criminelle d’éléments des groupes armés, y compris ceux du FRPI. D’autres arrestations des miliciens du FRPI réfractaires à tout processus de reddition volontaire, ont été réalisées par les troupes d’intervention rapide des FARDC, avec le soutien des Casques bleus de la Force de la MONSCO, dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu. 
En effet, les 23 et 24 décembre 2015, huit miliciens du FRPI ayant quitté sans autorisation leur camp de cantonnement au village Karachi, situé à 55 kilomètres au Sud de Bunia, ont été appréhendés et placés en détention par les troupes de l’Etat-major des FARDC basées à Gety. 
Douze autres miliciens actifs dans la localité de Gety en possession de cinq armes, ont été arrêtés par les troupes de l’armée congolaise déployées dans la zone, et transférés à Bunia pour des investigations. 
Au Nord-Kivu, la situation sécuritaire demeure fragile, à cause de l’activisme des rebelles de l’Alliance des Forces Démocratiques (ADF) dans le territoire de Beni et dans les localités limitrophes du Sud du territoire d’Irumu, en Ituri. Toutefois, les Forces onusienne et congolaise maintiennent sous leur contrôle l’environnement sécuritaire, suite à la conduite de leurs multiples activités militaires, visant à éradiquer l’ADF de cette province. La situation sécuritaire dans le territoire de Beni demeure volatile à cause d’activités négatives des groupes armés, dont les mouvements continuent d’être rapportés, notamment à Beni et Kamanga, où des tracts, annonçant de nouvelles attaques contre les populations civiles, ont été  récemment trouvés. 
Cependant, les rebelles de l’ADF ont étendu le champ de leurs activités criminelles vers le district d’Ituri, dans les localités situées au Sud du territoire d’Irumu, autour des régions limitrophes du Grand Nord dans la province du Nord-Kivu, ainsi que dans le territoire de Mambasa. 
En effet, les rapports font état du meurtre de trente-neuf individus par des rebelles supposés appartenir à l’ADF entre les 25 et 26 décembre 2014, notamment dix-sept à Ndalya, onze à Zunguluka et onze autres à Mbume. La Force de la MONUSCO a déployé des troupes d’intervention rapide dans les zones concernées, dans le but de mener des patrouilles agressives et des opérations robustes visant à mettre un terme aux exactions contre les populations civiles dans cette région.  
Ces tueries ont, selon l’Organisation pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA), provoqué le déplacement de plusieurs individus vers Erengeti, Oicha et Surugwe, une localité située près d’Erengeti, qui reçoivent une assistance humanitaire minimale auprès de quelques Organisations Non Gouvernementales (ONG), faute de financement.   
Suite à cette série d’atrocités commises par les rebelles de l’ADF dans les localités situées au Nord-est de Beni, les troupes gouvernementales, soutenues par la Force de la MONUSCO, ont poursuivi l’opération « Sukola 1 » contre les rebelles de ce groupe armé, par la multiplication des patrouilles vigoureuses dans la ville de Beni, ses environs et dans tout le territoire.                                                                                                                  
Les troupes de l’armée congolaise, soutenues par les Casques bleus de la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO, ont ainsi lancé depuis le 28 décembre 2014 près du village Mamundioma (24 kilomètres au Nord-est de Beni), des opérations de traque contre les assaillants, tué trois d’entre eux, appréhendé un autre et récupéré deux armes. Deux autres éléments de l’ADF, ayant dans la nuit du 26 au 27 décembre 2014 attaqué le village Sulumbe (situé sur l’axe Mbau-Kamango, à 60 kilomètres au Nord de Beni), tué quatre individus et blessé quatre autres ; ont été tués par des troupes d’intervention rapide des FARDC, au cours d’opérations de traque.   
Des unités de la Force onusienne ont également mené des patrouilles conjointes avec celles des FARDC dans les régions situées autour de Beni, à Mavivi, Erengeti, Mtwanga, Kamango, Nobili, Butembo, Lubero, Tchabi et dans la vallée de Similiki 
Les Casques bleus du bataillon Népalais de la Force de la MONUSCO, ont aussi mené conjointement avec les agents de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et les militaires des FARDC, des patrouilles vigoureuses de longue portée sur l’axe Mutwanga-Kikingi, afin d’y interdire toute mobilité des groupes armés, notamment l’ADF. 
La Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO a également poursuivi avec les FARDC dans le territoire de Beni, la conduite de l’opération « Umoja 2 », visant à traquer les rebelles de l’ADF dans leurs derniers retranchements et à les neutraliser. 
A cet effet, des troupes des FARDC soutenues par des Casques bleus du bataillon Tanzanien de la Force de la MONUSCO, ont tué le 3 janvier 2015 cinq rebelles de l’ADF au cours d’opérations de bouclage et de ratissage menées contre les positions de cette force négative situées sur l’axe Medine-Mavume. Deux autres éléments de l’ADF ont été capturés avec leurs armes.  
Les Forces onusienne et congolaise, déterminées à mettre un terme à l’activisme des rebelles de l’ADF au Nord-Kivu et en Province Orientale, poursuivent avec vigueur cette opération d’envergure sur tous les axes où des positions de cette force négative sont signalées, en vue de leur démantèlement définitif. 
Le 5 janvier 2015, des accrochages ont eu lieu entre les Casques bleus de la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO engagés dans l’opération conjointe dénommée « Umoja 2 » et les rebelles de l’ADF, dans la localité de Kazaroho (territoire de Beni), au cours desquels un insurgé a été tué et une arme AK-47 récupérée. Aucune victime n’a été enregistrée au sein de la Force onusienne.   
Le 30 décembre 2014, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans le territoire de Beni, la Police Nationale Congolaise (PNC) a appréhendé à Maboya (25 kilomètres au Sud-est de Beni, sur l’axe Beni-Butembo) un chef rebelle d’un nouveau groupe Mayi-Mayi dénommé ‘’Mayi-Mayi Mudowu’’, initié pour cibler les institutions gouvernementales et causer l’insécurité dans la ville de Beni.   
Dans le territoire de Rutshuru, les rapports concordants font état d’une résurgence d’activités négatives d’éléments Mayi-Mayi Nyatura, qui ont repris le contrôle de plusieurs localités, notamment Kifulo et Bushuri (près de Tongo), où ils harcèlent les populations locales en imposant une taxe de vingt dollars américains (20 USD), en échange de leur protection.
Les troupes des FARDC déployées à Katsiru (40 kilomètres à l’Ouest de Rutshuru-centre), soutenues par la Force de la MONUSCO, ont initié des opérations vigoureuses dans le but de neutraliser les éléments Mayi- Mayi Nyatura et d’autres, actifs au Sud-est de la région de Nyanzale. 
Le 4 janvier 2015, les troupes des FARDC ont mené des opérations de bouclage et de neutralisation dans la région de Rubare, appréhendé deux bandits et récupéré une arme AK-47 et trois paires d’uniformes des FARDC. 
Les Casques bleus de la Force de la MONUSCO basés à Katale, ont été promptement déployés sur le terrain et mené des patrouilles vigoureuses de domination de terrain, dans le but d’évaluer la situation sécuritaire et de protéger les populations civiles.   
Dans le territoire de Masisi, les Mayi-Mayi Nyatura ont profité du vide sécuritaire créé par le redéploiement des troupes des FARDC, pour reprendre le contrôle des localités de Kibabi, Luke, Ndete et Kazinga (située au Sud-ouest de Masisi). Cette situation a provoqué le déplacement des populations civiles vers la localité de Kinigi, craignant les représailles des miliciens Nyatura. 
La Force de la MONUSCO surveille de près cette situation, afin de prévenir toute exaction contre les populations civiles. L’environnement sécuritaires dans les territoires de Walikale et de Lubero, particulièrement dans les localités d’Oninga, Bunyatenge et Misao est demeuré volatile, suite aux activités négatives perpétrées par les éléments Mayi-Mayi Cheka-Nduma Défense du Congo (NDC), Nduma Défense du Congo-Renouveau (NDC-R) et Lafontaine. 
En effet, les Mayi-Mayi Cheka-NDC ont perpétré pendant la période sous examen des pillages dans les régions de Bese et Musanga (environ 10 kilomètres au Nord-est de Pinga). 
Les FARDC ont déployé des patrouilles vigoureuses contre ces insurgés, et engagé ces derniers dans la région de Pinga. Dans le territoire de Butembo, la PNC a ouvert une enquête sur la perception illégale des taxes et le pillage de biens de valeur par deux éléments d’un groupe armé dans le village Butuhe, situé à 12 kilomètres de Butembo-centre. 
Dans la ville de Goma, les rapports ont fait état de la recrudescence d’activités criminelles pendant la période sous examen. 
En effet, environ sept individus, dont un enseignant et un journaliste de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), ont été tués par des éléments armés non identifiés, au cours d’incidents séparés à Goma. Cinq autres individus ont été également tués dans le reste de la province, y compris un policier dans le territoire de Rutshuru. 
Les Forces de Défense et de Sécurité congolaises soutenues par les troupes de la Force de la MONUSCO, ont été mobilisées afin de mettre un terme à cette situation et d’assurer la protection des populations civiles. Le climat sécuritaire a encore été marqué pendant la période sous examen par la reddition le 28 décembre 2014 au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, de cent cinquante et un combattants des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) avec deux cents trente-trois membres de leurs familles. 
Quatre-vingts quatre éléments des FDLR se sont rendus avec trente-sept armes à Buleusa, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu ; soixante-sept autres combattants ont fait reddition avec trente armes à Burhinyi, dans le territoire de Mwenga, au Sud-Kivu.  
Cette nouvelle vague de redditions volontaires des éléments des FDLR est intervenue avant l’ultimatum de 2 janvier 2015, imposé aux FDLR pour un désarmement total. Même si cet évènement peut être perçu comme un développement positif, mais le résultat est considéré comme une stratégie de repousser les opérations militaires prévues contre ce groupe armé en janvier 2015. 
En effet, cinq jours avant l’expiration de l’ultimatum, seulement 25 % sur les estimations de mille quatre cents éléments des FDLR encore actifs en RDC se sont rendus. Parmi eux, seulement dix ‘’officiers’’ ont fait reddition, celui ayant le grade supérieur était en charge de la Branche G5 (propagande), un ‘’Lieutenant-Colonel’’. 
De plus, le quota ‘’un individu, une arme’’ n’a pas été respecté, et la plupart d’armes rendues sont rouillées. Ce qui signifie que les FDLR possèdent toujours leur armement opérationnel. 
Aussi, la résurgence d’activités négatives des FDLR rapportées dans les territoires de Lubero et de Rutshuru au Nord-Kivu et Mwenga au Sud-Kivu, constitue un signal clair que ce groupe armé se prépare à affronter les opérations, même si ses éléments éviteront des accrochages directs avec les Forces onusiennes et congolaises en cas de campagnes militaires. 
En effet, les rebelles des FDLR basés dans la jungle sont devenus plus actifs, probablement pour anticiper les opérations militaires prévues après l’ultimatum du 2 janvier 2015. Quelques positions ont été renforcées, pendant que le recrutement de nouveaux éléments se poursuit. La MONUSCO continue de recevoir des rapports sur les extorsions et les violations des droits de l’homme commises par ce groupe armé dans la région de Luofu, au Sud du territoire de Lubero. 
Du 21 décembre 2014 à ce jour, cent soixante et un éléments des groupes armés se sont rendus aux troupes des Forces onusiennes, congolaises et aux bureaux de la section DDRRR basés au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, notamment à Rwindi, Sake, Tongo, Pinga, Kashebere, Masisi, Lubero, Buleusa et Burhinyi. Il s’agit de : cent cinquante-neuf des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) [avec soixante-huit armes], un du groupe Mayi-Mayi Cheka-Nduma Défense du Congo et un du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki. 
L’environnement sécuritaire au Sud-Kivu est dominé par le succès des opérations militaires menées par l’armée congolaise, soutenue par la Force de la MONUSCO, contre les éléments du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki et le retour de plusieurs personnes déplacées. Et ce, en dépit de quelques exactions perpétrées par des factions résiduelles du groupe Mayi-Mayi Rahiya Mutomboki, opposées à tout processus de désarmement volontaire pour le contrôle des zones minières. 
Des redditions continuent à être enregistrées dans cette province, notamment celles de six éléments de la faction Malewa, qui se sont rendus à Isezia, dans le territoire de Shabunda. C’est également le cas de soixante-sept combattants des FDLR qui se sont rendus le 28 décembre 2014 à Burhinyi, avec cent quatre-vingts cinq membres de leurs familles. 
Les troupes des FARDC poursuivent aussi avec le soutien des Casques bleus, des opérations contre les éléments Mayi-Mayi Yakutumba dans la forêt de Ngandja, située dans le territoire de Fizi. 
Le 5 janvier 2015, les Forces onusienne et congolaise ont lancé l’opération conjointe dénommée « Kamilisha Usalama 2 » (Renforcer la paix 2) contre le bastion du Front National de Libération (FNL) à Ruhuha (approximativement 25 kilomètres à l’Ouest d’Uvira), dans le but de prendre le contrôle de trois camps et de deux postes d’observation. Les troupes du bataillon Sud-africain de la Brigade d’Intervention de la Force de la MONUSCO ont été héliportées sur l’objectif, avec l’appui-feu des hélicoptères d’attaque Ukrainien et Sud-africain de la MONUSCO. Les FARDC et la Brigade du Sud-Kivu de la Force de la MONUSCO ont également coordonnées les opérations sur cet objectif. 
Les opérations de bouclage et de nettoyage se poursuivent normalement le terrain. 
La situation sécuritaire au Katanga demeure imprévisible dans les localités situées au Nord de la région de Kalemie, suite à la présence d’environ deux cents rebelles des FDLR engagés dans l’exploitation illégale des zones minières. L’environnement sécuritaire reste tendu dans le secteur de Nyemba, situé au Nord-est de Manono-centre, à cause du conflit entre les ethnies pygmées et Balubakat. 
En effet, les pygmées ont établi une administration parallèle à Sange, provoquant le déplacement de peuple Luba, qui s’est organisé en Forces de Défense Locale (FDL) à Lwaba, dans le but de résister aux éventuelles attaques des pygmées. Les Forces onusienne et congolaise déployées dans cette province surveillent de près cette situation, dans le but d’assurer une protection efficiente des populations civiles. 
L’environnement sécuritaire dans le secteur 2 est demeuré stable durant la semaine écoulée. 

Enfin, la Force de la MONUSCO a mené 2092 patrouilles armées, dont 836 nocturnes, et fourni 53escortes pendant la période sous examen.