La
DCDHE et Point focal Kinshasa de la CN-CPI félicitent la volonté de Chef de
l’Etat Joseph Kabila de faire avancer la culture de droits humains et de la
démocratie en RDC où le constant est merveilleux par rapport aux autres Etats
frontaliers. En outre, le Parlement congolais de nous doter d’une loi organique
portant organisation et fonctionnement de la Commission nationale de droits de
l’homme en sigle CNDH en s’inspirant des Principes directeurs des institutions
nationales de protection et de promotion de droits de l’homme autrement dit
« Principes de Paris ».
Cependant,
la DCDHE regrette de voir que l’élaboration de la loi à respecter les Principes
de Paris par contre le processus de l’installation du bureau de la CNDH ne
correspond ni l’article 14 de la loi organique ni aux Principes de Paris mais
plutôt à la logique politico-maffieuse. La preuve éloquente est la désignation
opaque et riche en magouille des membres de groupe d’accompagnement reconnu au
bureau de l’Assemblée Nationale qui rencontre ce mardi le Président Honorable
Aubin Minaku. La thématique syndicaliste est victime de cette tricherie alors
que tout le processus fut clair et légitime mais au dernier moment le nom de
Madame Magguy Kiala est frauduleusement remplacée par quelqu’un qui n’a jamais
été désigné par une petite assemblée. On se poserait la question de la
transparence.
A
la thématique des ONGs de droits de l’homme où le désordre règne en maitre
alors que la question est simple et moins complexe contrairement à ce qui se
raconte par les tireurs de ficelles afin de tirer des dividendes dans ce
désordre. Pour éclaircir l’opinion sur la thématique des ONGs de droits de
l’homme, deux tendances se sont formées :d’une part, le camp des
légalistes qui veulent que le processus soit conforme à la loi en insistant sur
les élections de candidats à une assemblée générale élective tenant compte de
la transparence et de l’inclusivité en plus sur le profil de candidat selon
l’article 15 de la dite loi qui insiste sur la compétence, l’expertise et la
moralité. D’autre part, le camp des fraudeurs qui usent des tous les moyens
opaques, illicites et arbitraires pour arriver à prendre un poste du bureau de
la CNDH sans être désigné par ses pairs selon la loi. Leur stratégie a consisté
à créer un désordre en manipulant certains membres intelligents du comité de
pilotage qui ont envoyé un acte de non réconciliation des candidats au
Président Minaku alors que leur mission n’est pas de concilier les candidats
mais plutôt d’abord, d’identifier des ONGs de droits de l’homme ensuite
d’organiser une assemblée générale élective où le dépôt de candidat et le
traitement se fera en toute transparence. D’après les informations à notre
possession, cet acte de non réconciliation veut seulement dire que nous ne
voulons pas être désignés par nos pairs dont ces derniers ne vont pas nous
élire pour ce faire nous voulons arbitrairement vous donner le pouvoir de
choisir parmi nous celui avec qui sera à votre obédience.
La
DCDHE est très déçue d’observer ce comportement dévergondé des certains
prétendants candidats qui passent leur temps à se prostituer ces les
politiciens au lieu de chercher à convaincre les ONGs qui devraient leur donner
mandat. Il est vrai que ce sont les acteurs de la société civile qui vont
chercher les politiciens et non l’inverse ; Chose encore observée lors de
concertations nationales.
Vu
la tricherie qui a rédigé la composition du groupe d’accompagnement où ni la
salle ni le cimetière n’est à ce jour jamais connu comme lieu de son
élaboration, la DCDHE recommande ce qui suit :
-
Aux ONGs de droits de l’homme de suivre avec vigilance le processus de la désignation des animateurs
de la CNDH et de dénoncer avec courage toute tricherie qu’importe son auteur.
-
Au groupe d’accompagnement, de convoquer d’urgence une réunion de restitution
devant leur thématique et de confesser publiquement leur péché toute en jurant
sincèrement à bien continuer dans la transparence et l’impartialité le
processus de réception des candidatures et de vote des candidats dans une Assemblée
générale élective où chaque prétendant aura au minimum dix minutes de
parole aux électeurs .
-
Au bureau de l’Assemblée Nationale, d’accompagner le processus de
l’installation du bureau de la CNDH conformément à la dite loi sur la CNDH et
de résister à toute épreuve de séduction des acteurs de la société civile.
-
Aux partenaires extérieurs de nous assister et de nous accompagner par des
conseils pour arriver à installer un bureau légitime de la CNDH dirigé par des
animateurs compétents et honnêtes. Car, « vaut mieux une femme
stérile qu’une mère d’un enfant fou »cela veut dire « vaut mieux un
Congo sans CNDH qu’un Congo avec CNDH assise sur la tricherie »
Pour
le Comité directeur de la DCDHE
Me
MUPILI KABYUMA CARLOS
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