APO

mardi 10 juin 2014

Mise en place de la Commission nationale des droits de l’homme pose problème



La DCDHE et Point focal Kinshasa de la CN-CPI félicitent la volonté de Chef de l’Etat Joseph Kabila de faire avancer la culture de droits humains et de la démocratie en RDC où le constant est merveilleux par rapport aux autres Etats frontaliers. En outre, le Parlement congolais de nous doter d’une loi organique portant organisation et fonctionnement de la Commission nationale de droits de l’homme en sigle CNDH en s’inspirant des Principes directeurs des institutions nationales de protection et de promotion de droits de l’homme autrement dit « Principes de Paris ».
Cependant, la DCDHE regrette de voir que l’élaboration de la loi à respecter les Principes de Paris par contre le processus de l’installation du bureau de la CNDH ne correspond ni l’article 14 de la loi organique ni aux Principes de Paris mais plutôt à la logique politico-maffieuse. La preuve éloquente est la désignation opaque et riche en magouille des membres de groupe d’accompagnement reconnu au bureau de l’Assemblée Nationale qui rencontre ce mardi le Président Honorable Aubin Minaku. La thématique syndicaliste est victime de cette tricherie alors que tout le processus fut clair et légitime mais au dernier moment le nom de Madame Magguy Kiala est frauduleusement remplacée par quelqu’un qui n’a jamais été désigné par une petite assemblée. On se poserait la question de la transparence.
A la thématique des ONGs de droits de l’homme où le désordre règne en maitre alors que la question est simple et moins complexe contrairement à ce qui se raconte par les tireurs de ficelles afin de tirer des dividendes dans ce désordre. Pour éclaircir l’opinion sur la thématique des ONGs de droits de l’homme, deux tendances se sont formées :d’une part, le camp des légalistes qui veulent que le processus soit conforme à la loi en insistant sur les élections de candidats à une assemblée générale élective tenant compte de la transparence et de l’inclusivité en plus sur le profil de candidat selon l’article 15 de la dite loi qui insiste sur la compétence, l’expertise et la moralité. D’autre part, le camp des fraudeurs qui usent des tous les moyens opaques, illicites et arbitraires pour arriver à prendre un poste du bureau de la CNDH sans être désigné par ses pairs selon la loi. Leur stratégie a consisté à créer un désordre en manipulant certains membres intelligents du comité de pilotage qui ont envoyé un acte de non réconciliation des candidats au Président Minaku alors que leur mission n’est pas de concilier les candidats mais plutôt d’abord, d’identifier des ONGs de droits de l’homme ensuite d’organiser une assemblée générale élective où le dépôt de candidat et le traitement se fera en toute transparence. D’après les informations à notre possession, cet acte de non réconciliation veut seulement dire que nous ne voulons pas être désignés par nos pairs dont ces derniers ne vont pas nous élire pour ce faire nous voulons arbitrairement vous donner le pouvoir de choisir parmi nous celui avec qui sera à votre obédience.
La DCDHE est très déçue d’observer ce comportement dévergondé des certains prétendants candidats qui passent leur temps à se prostituer ces les politiciens au lieu de chercher à convaincre les ONGs qui devraient leur donner mandat. Il est vrai que ce sont les acteurs de la société civile qui vont chercher les politiciens et non l’inverse ; Chose encore observée lors de concertations nationales.
Vu la tricherie qui a rédigé la composition du groupe d’accompagnement où ni la salle ni le cimetière n’est à ce jour jamais connu comme lieu de son élaboration, la DCDHE recommande ce qui suit :
- Aux ONGs de droits de l’homme de suivre avec vigilance  le processus de la désignation des animateurs de la CNDH et de dénoncer avec courage toute tricherie qu’importe son auteur.
- Au groupe d’accompagnement, de convoquer d’urgence une réunion de restitution devant leur thématique et de confesser publiquement leur péché toute en jurant sincèrement à bien continuer dans la transparence et l’impartialité le processus de réception des candidatures et de vote des candidats dans une Assemblée générale élective où chaque prétendant aura au minimum dix minutes de parole  aux électeurs .
- Au bureau de l’Assemblée Nationale, d’accompagner le processus de l’installation du bureau de la CNDH conformément à la dite loi sur la CNDH et de résister à toute épreuve de séduction des acteurs de la société civile.
- Aux partenaires extérieurs de nous assister et de nous accompagner par des conseils pour arriver à installer un bureau légitime de la CNDH dirigé par des animateurs compétents et honnêtes. Car, « vaut mieux une femme stérile qu’une mère d’un enfant fou »cela veut dire « vaut mieux un Congo sans CNDH qu’un Congo avec CNDH assise sur la tricherie »
Pour le Comité directeur de la DCDHE
Me MUPILI KABYUMA CARLOS

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire