Les
opportunités s’élargiront dans la plupart des domaines pour les petites
entreprises E&P locales, souvent par le biais de partenariats avec
des acteurs plus grands et mieux expérimentés
Johannesburg, Afrique du Sud, 30 octobre 2012 - Grâce
à un accès ouvert et à des conditions de location intéressantes, les
ressources en pétrole et en gaz naturel de l’Afrique attirent toujours
un large éventail d’investisseurs, selon un nouveau rapport d’Ernst & Young intitulé Gaz naturel en Afrique – Les frontières de l’âge d’or, publié lors de la Semaine du Pétrole et du Gaz en Afrique.
Elias
Punpong, le responsable du secteur Pétrole & Gaz en Afrique d’Ernst
& Young, apporte des précisions : « L’exploitation du gaz naturel
représente une opportunité phénoménale pour l’Afrique. Elle peut devenir
un moteur essentiel pour la croissance économique et, plus largement,
pour le développement social, ainsi qu’un atout majeur pour la
croissance de l’emploi local et le développement de l’infrastructure. »
L’Afrique de l’est est l’avenir du gaz africain
Ce
rapport souligne l’évolution rapide du secteur africain du gaz naturel
et, alors que l’Algérie, le Nigeria, l’Égypte et la Libye ont été
identifiés comme détenant des gisements importants, la production de gaz
est nettement plus faible dans ces pays. Plus récemment, la croissance
de ce secteur s’est concentrée sur l’Afrique de l’ouest, notamment avec
la découverte d’énormes ressources gazières suite au boom de
l’exploration pétrolière en eaux profondes, avec en tête le Nigeria et
l’Angola. Étant donné que la croissance du secteur gazier se poursuivra
en Afrique de l’ouest alors que la pratique de la torchère diminue et
que l’infrastructure locale destinée à l’exploitation du gaz se
développe, l’Afrique de l’est représente le grand avenir du gaz africain
grâce aux gisements considérables découverts en mer, en particulier au
large du Mozambique et de la Tanzanie.
Selon
M. Pungong : « Alors que les classements des risques en Afrique sont
assez élevés dans l’ensemble, la « tendance à risque » s’améliore pour
de nombreux pays. Plus important cependant, les opportunités qu’implique
ce secteur pour l’Afrique sont énormes, et les enjeux et les risques
peuvent être abordés et atténués. »
Les
réserves africaines en gaz représenteront bien davantage que des
opportunités majeures pour les compagnies pétrolières nationales (CPN),
les géants du pétrole et du gaz aux portefeuilles bien garnis, et leurs
grands homologues internationaux de l’exploration et de la production
(E&P), ainsi que les spécialistes africains bien connus du pétrole
et du gaz.
Une vague d’opportunités locales
L’accélération
de l’activité E&P ouvre des opportunités pour le segment des
services de champ pétrolier (OFS), mais de nouveau, pas uniquement pour
les grands acteurs OFS internationaux, mais également pour les sociétés
locales et régionales qui peuvent apporter une contribution aux chaînes
d’approvisionnement et à l’infrastructure de support associée en amont.
La construction des infrastructures pourrait également englober des
installations d’exportation colossales, comme dans le cas du gaz naturel
liquéfié (GNL), mais également des projets de moindre envergure comme
les pipelines et les réseaux de distribution du gaz pour répondre à la
demande locale / régionale en gaz domestique.
Le
développement ou l’expansion associée d’une demande en gaz domestique
pourrait également ouvrir des perspectives commerciales majeures dans
les secteurs de la production d’électricité, de l’industrie et même des
transports. En effet, la plupart des efforts de réduction des torchères
sont liés aux projets d’utilisation du gaz domestique.
M.
Pungong conclut : « Les gouvernements africains et les ONG régionales
auront bien entendu un rôle essentiel à jouer, en créant en tout premier
lieu un plan-directeur pratique et important pour le développement du
gaz, un plan qui aborde les modèles de licences et de fiscalité en
amont, ainsi que les questions et les investissements dans
l’infrastructure requise et les problèmes locaux de création d’emplois
et de formation. Une collaboration et un partenariat avec les CPI,
grandes comme petites, seront tout aussi essentiels. »
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