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dimanche 3 juillet 2011

Rôle et fonction du député dans le développement de Mushie Introduction

Je me fais le devoir de publier ce texte d'un confrère journaliste et conseilleur en communication du Premier ministre Adolphe Muzito, Aimé-Cyprien Dionzo qui a animé une conférence sur "le rôle du député et du développement de Mushie" dans sa cité natale de Mushie dans la province du Bandundu où il s'est rendu pour prendre sa carte d'électeur.

Tout d’abord, je voudrai m’acquitter d’un devoir, celui de  remercier le curé de la paroisse pour la spontanéité avec la quelle il a accueilli notre projet de la tenue d’une conférence dans ce cadre paroissial pour nous permettre de ‘échanger sur le sujet aussi pressant que d’actualité dans cette année électorale pour la RD Congo et notre territoire de Mushie.
Je remercie toutes les autorités territoire qui nous font l’honneur d’assister à cette rencontre. Qu’elles veuillent ici, trouver, l’expression de notre considération à leur endroit. 
Je salue la présence de tous les Chefs d’établissements et leurs enseignants, des jeunes, des femmes et des élèves, désireux de m’écouter sur le sujet.
J’ai choisi de m’entretenir avec vous sur « le rôle du député et le développement de Mushie », en raison de l’actualité électorale qui nous environne et nous pousse à fixer les esprits pour l’avenir, à choisir un candidat capable de parler et d’entrer en communication avec d’autres dans la défense des intérêts de la collectivité et donc de la nation.
Avant d’entrer  dans le vif du sujet, il est important de se comprendre sur des termes qui, sans nul doute, permettront la compréhension de notre sujet. Il s’agit des termes comme : député, développement de Mushie.

1.    Définitions des termes

1.1 Député

Selon le Robert complété par des dictionnaires des sciences politiques, le député est un membre de l’assemblée législative ; c’est une personne détachée quelque part par une nation, une assemblée ou un groupe afin d’accomplir une mission. Il est semblable à un envoyé, un représentant. On dira par exemple :
Ils ont choisi un député qui partage leurs préoccupations et leurs vues.

1.2           Développement


Le développement a plusieurs assertions selon les différentes disciplines de la vie. Suivant qu’on se trouve au sport, en photographie, ou encore en économie.
En effet, le développement  veut dire en science:

1.  
évolution vers un stade plus avancé (de quelque chose)
  le développement de la recherche scientifique
2.
généralisation progressive (de quelque chose)
  le développement de l'accueil de la petite enfance
3.
économie création d'industries, de services et d'échanges commerciaux (dans un pays ou une région)
  développement durable • pays en voie de développement
4.
étape de mise au point (d'un produit) précédant sa commercialisation
  recherche développement • le développement de ce nouveau concept a pris deux ans
5.
évolution vers la maturité (d'un être vivant)
  le développement physique et intellectuel de l'enfant • échelle de développement
6.
apparition et croissance (de quelque chose)
  le développement d'une prise de conscience des habitants
7.
photographie suite d'opérations destinées à faire apparaître l'image latente (sur un film ou une photographie)
  le développement des photos
8.
exposition détaillée des arguments (d'un écrit ou d'une intervention orale)
  l'introduction, le développement et la conclusion d'une dissertation
9.
fait ou événement qui changent la situation
[Remarque d'usage: surtout au pluriel]
  une affaire qui connaît de nouveaux développements
10.
: en musique utilisation variée d'un ou plusieurs motifs thématiques dans le cadre de la forme sonate
  les longs développements de la sonate romantique
11.
mathématiques : en géométrie application sur un plan
  le développement d'un cube
12.
mathématiques : en algèbre : fait d'effectuer les calculs (d'une expression)
  le développement d'une fonction en série
13.
sports : en cyclisme distance parcourue par une bicyclette pour un tour de pédalier
  un braquet qui permet un grand développement

Somme toute, la première définition semble retenir notre attention. Il conviendrait donc de se consacrer à cela.
A la suite des définitions qui viennent d’être explorées, il convient de noter que le député est un représentant d’une communauté ou d’une population au niveau national ou territorial.
Le développement se comprend donc comme le passage d’un niveau plus bas vers un stade plus élevé. Il peut être caractérisé par la création des industries là où elles étaient absentes ; la mise en valeur des produits collectés, etc.
2.    Mushie
2.1 Présentation physique

Dans sa forme géographique actuelle, le territoire de Mushie  comprend une seule chefferie : celle de Baboma- Nord.

.
Territoire de Mushie
Administration
District
M. ?
1
Démographie
? km²
Autres informations
Mushie est un territoire et une cité de la province du Bandundu en République démocratique du Congo.
Le territoire de Mushie est organisé en une chefferie : Baboma-Nord[1].




Mairies
Territoriale
Cette présentation physique terminée, examinons la  question  du développement de Mushie

2.2           Développement de Mushie
Je voudrai signaler que des ébauches d’études ont déjà été élaborées sur la question du développement du territoire de Mushie. C’est le cas du projet ISCO et d’autres.
Il convient de souligner que des stratégies de développement s’appuient de façon générale sur des organisations locales. Toutefois, il est important de s’appuyer sur des axes d’actions pour mener à bien ce développement. C’est notamment : Les huit axes d’actions pour le développement du territoire
1. Le renforcement des capacités institutionnelles 2. La bonne gouvernance locale 3. L’amélioration de la gestion des ressources naturelles 4. L’amélioration de la production agricole 5. Le développement de l’élevage 6. L’encadrement de la pêche 7. L’accès au marché 8. La réhabilitation et l’entretien des infrastructures
Je voudrai me limiter à commenter deux axes stratégiques. Il s’agit du 1er et du 7è axe.
Concernant le premier axe, il est important de souligner le rôle principal de l’administration dans la bonne gouvernance locale. Il est principalement question que le chef de l’administration soit visionnaire, lucide et intelligent pour connaître des politiques dans sa juridiction. Cela suppose bien entendu que des cadres de l’administration sont bien formés dans le domaine de l’environnement et de l’agriculture. ils doivent  posséder des qualités managériales et être des vrais animateurs dans les domaines où leurs compétences sollicitées, soient éprouvées.

Axe 7 - Améliorer l’accès aux marchés La faible organisation de la collecte des produits agricoles, associée au mauvais état des routes, décourage les commerçants à se rendre à l’intérieur du territoire pour acheter des produits agricoles qui sont produits en faibles quantités. Les moyens de transport existent, mais sont limités. L’approvisionnement souffre des mêmes problèmes. Enfin, les tracasseries constituent aussi un frein, peut-être le plus important. Les organisations paysannes et les regroupements peuvent résoudre ces problèmes, en particulier celui de l’organisation de la collecte et de l’approvisionnement, au travers de la mise en place d’une organisation commerciale qui réponde aux exigences d’une entreprise, tout en étant gérée par l’organisation paysanne faîtière du territoire. Résultats attendus:
- Augmenter les capacités d’approvisionnement et d’évacuation des produits, - Augmenter le nombre de marchés ruraux pour diminuer les distances à parcourir pour y avoir accès - Améliorer l’accès aux bassins de production en réhabilitant les ponts, digues et en nettoyant les rivières principales.

Stratégie

La stratégie consiste à améliorer la collecte des produits agricoles à travers les OP de village et de groupement. Le transport des produits, depuis l’intérieur du territoire jusqu’aux points d’exportation, sera assuré par les camions ou baleinières, dont disposera l’organisation commerciale mise en place et par les moyens de transport des autres opérateurs économiques. Pour optimiser cette collecte, les bassins de production devront être identifiés, et les voies d’accès y menant réhabilitées et entretenues régulièrement.
3.    Rôle du député

Après ces considérations sur le développement, la fonction du député est de connaître les réalités de son environnement en vue de chercher si pas seul mais s’appuyer sur  pour enfin être capable d’inscrire  son  territoire, en occurrence, celui de  Mushie (la population) au budget de dépenses de l’Etat.
La fonction du député  national peut mieux être exercée dans la relation avec les problèmes recensés au niveau de l’entité territoriale concernée. Il doit constamment communiquer avec sa population sur les chances de réussite et les difficultés à faire aboutir un projet en faveur de cette dernière pour ne pas être contraint à fournir des explications parfois non rationnelles tendant à justifier son incapacité à exercer son intelligence et la raison, au sens vrai des mots. On rappelle que la justification est la pire de communication qui souligne l’irresponsabilité face à la situation que l’on vit.
Pour s’assurer le développement, il est important que la population se mette résolument au travail productif sous la conduite d’un leadership éclairé et responsable pour éviter de tomber dans des travers d’une économie de cueillette comme celle de la plupart des pays africains ; un schéma original est sans nul doute celui qui peut nous conduire vers un mieux être collectif.

4.    Rôle de la communication

La  communication considérée comme la relation entre un émetteur et un récepteur, demeure une tribune importante dans la pratique moderne de la gouvernance de la cité. Elle est permet de dissiper le malentendu entre les acteurs en présence en quête de réalisation du bien commun.
Dans un processus visant entre autre le développement qui engage toute la communauté au mieux-être, il est souhaitable que cette communication respecte les règles de jeu, notamment la sincérité dans les relations qui implique   le  respect de la parole donnée, l’écoute qui exige l’attention à l’autre, le consensus ou le compromis.
Une telle communication permettrait une meilleure prise de conscience entre le dirigeant et les dirigés. Elle favoriserait aussi une prise de responsabilité de toute la communauté engagée vers la recherche du mieux-être collectif.
Par contre, une communication qui se verserait inutilement dans les quolibets et contre le refus de la raison critique dans la réalisation du bien commun paraît tout simplement  abjecte.

5.    CONCLUSION

Tout au long de mon exposé, je me suis attelé  à réveiller l’attention de mon auditoire sur la responsabilité individuelle et collective pour regarder en face notre communauté afin de l’acheminer vers le développement. La fonction du député considéré comme le représentant d’une population, révèle que ce dernier doit se comporter comme, un envoyé de la population, un vrai porte-parole et non comme le père Noël de la légende. Le député doit s’investir dans la communication permanente avec ses élus à la recherche des solutions durables pour la communauté; par ses vertus morales de sincérité, de responsable et d’homme doué des capacités intellectuelles et sapientielles, est celui qui les invite au travail productif  à l’instar de Jean de la Fontaine dans la fable: « Le laboureur et ses enfants » ; « travaillez, leur dit-il, c’est l’effort qui manque le moins ».
Enfin, le député doit en toute évidence être capable d’inscrire sa cité dans les dépenses publiques de l’Etat afin de permettre à cette population de Mushie de bénéficier des moyens de l’Etat.  
Le député, doit être considéré comme un défenseur de sa population.

Je vous remercie de votre aimable attention.

Fait à Mushie, le 02 juillet 2011

Aimé-Cyprien Dionzo
Conseiller en Communication du PM








1.    [1] X. Blaes, PNUD-SIG, Octobre 2008, Découpage administratif de la République démocratique du Congo 

Mushie aceuille son fils Aimé-Cyprien Dionzo, journaliste et conseiller du Premier ministre Muzito

Un accueil triomphal a été réservé ce mercredi 28 juin 2011 à M. Dionzo Nsele, natif de Mushie Ibuma Nguba à son arrivée à bord d’un canot rapide en provenance de Kinshasa via Bandundu. Une foule nombreuse difficile à compter, a salué l’arrivée en liesse. Parmi les populations, on pourrait apercevoir des jeunes, des mamans et des vieux ; ceux qui n’ont pu effectuer le déplacement du port fluvial de Mushie, attendaient le long de la grande avenue Bolobo pour ovationner et salué d’un geste de la main, le fils du terroir, celui qu’on attendait, dit un vieillard, « on nous a souvent trompé ».
Après avoir parcouru une bonne partie de la ville, M. Dionzo Nsele a remercié les populations nombreuses venues l’accueillir en insistant sur la nécessité pour chacun d’elles à posséder la carte d’électeur qui permettrait de voter. « Voter, dit-il, un vrai député, celui qui peut prendre en compte vos préoccupations en  tant que « porte-parole clairvoyant », constamment à l’écoute de ses élus, enclin à plaider auprès des autorités compétentes pour toutes leurs préoccupations légitimes. Un jeu de questions réponses sur le bilan du quinquennat législatif qui s’achève pour le territoire, a révélé que peu des réalisations pour ne pas dire rien, n’a été obtenu en faveur des populations de Mushie.
Vendredi 1 juillet 2011, a été choisi pour son enrôlement à l’institut de Mushie ; c’est là que la CENI a installé l’un de ses centres pour l’inscription des électeurs au rôle. Comme tous ceux qui ont des prétentions aux futures échéances électorales, Aimé Cyprien Dionzo a accompli le devoir du citoyen. Le même jour, il s’y est  amené à l’Hôpital Général de Référence de Mushie pour la remise de médicaments génériques essentiels pour des  soins de qualité, notamment contre le paludisme, les infections sexuellement transmissibles, la fièvre typhoïde, la toux, les vers intestinaux, et des maladies diverses. La santé, dit-il, est la clé du développement. « Un homme sain est prêt pour participer au développement du pays ».
Ces médicaments, a indiqué Aimé Cyprien Dionzo, sont l’expression politique du gouvernement coordonné par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Adolphe Muzito qui, sous l’impulsion du Chef de l’Etat, M. Joseph Kabila Kabange veille à la santé de tous les congolais.
Présent à la manifestation l’Administrateur du territoire de Mushie M. Chigeregere, a remercié le Premier ministre, chef du gouvernement, qui par le canal de M. Dionzo a marqué son attention particulière sur sa population de Mushie par ce colis de médicaments génériques essentiels. « Nous lui sommes très reconnaissants par ce geste ». Par la suite, il a remis les colis à M. le Médecin Chef de Zone de Santé Dr Matthieu Meskya qui l’a réceptionné. M. Dionzo Nsele Aimé –Cyprien a effectué un tour de salle en  visitant les malades internés en posant des gestes très discrets permettant de sauver certains  patients incapables de s’assurer des soins.










jeudi 30 juin 2011

A l’occasion du 51ème anniversaire de la Rdc, le Gouverneur de la Ville de Kinshasa invite la population kinoise à avoir sa carte d’électeur

Un défilé réussissant les forces vives, les policiers et les militaires congolais joints aux troupes de la Monusco a été organisé le 30 juin 2011 sur le Boulevard Triomphal. Le Gouverneur André Kimbuta Yango a présidé la cérémonie. Il a prononcé à cette occasion un discours en invitant les Kinoises et Kinois à prendre leurs cartes d’électeurs.
Comme à l’accoutumé, nous nous retrouvons ce jour pour célébrer dans la joie et dans la dignité la fête nationale de notre pays. Comme exiger par les Saintes écritures, nous nous devons, avant toute chose, de rendre hommage à Dieu tout puissant, Maître de temps et des circonstances, l’Alpha et l’Omega pour sa bonté et l’abondance des bénédictions qu’il verse, sans cesse, sur notre Congo et notre peuple.
Le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, André Kimbuta


Puisse donc, le nom de l’Eternel être glorifié et que les différentes cérémonies prévues et planifiées en ce jour sur toute l’étendue de la République se déroulent dans un climat de calme, de paix et de parfaite concorde.
Le 30 juin 2010, nous avons commémoré avec faste, fierté et allégresse le jubilé d’or de l’accession de notre pays à la souveraineté  nationale et internationale.
Il nous souviendra qu’à cette occasion, de nombreux Chefs d’Etat et de gouvernement, des dirigeants des institutions internationales, ainsi que d’importantes personnalités qui comptent sur l’échiquier international, s’étaient joints à la joie du peuple congolais pour célébrer en même lieu devenu mémorable, le 50ème anniversaire de la dignité retrouvée et de l’engagement solennel de notre Nation à s’octroyer un destin meilleur, libre, prospère et démocratique.
Aujourd’hui, 30 juin 2011, nous en sommes déjà au 51ème anniversaire de l’indépendance de notre cher et beau pays. Un jubilé est passé, en voici un autre qui commence. Les 50 premières années furent celles de la venue au monde, du tâtonnement, du trébuchement, du balbutiement, du relèvement, bref de l’apprentissage à la vie, donc des essais-erreurs.
Notre jeune Nation est passée par ces étapes, tel un enfant qui nait, apprend à marcher, à parler, à grandir et à se forger un caractère, une personnalité, une intelligence, un savoir-faire pour affronter les dures réalités de la vie, avec tout cela que cela comporte comme aléas et imperfections.
Le Cinquantenaire qui démarre aujourd’hui sonne la trompète de l’élan de la reconstruction, de la démocratie et du développement intégral de notre pays. Nous voici maintenant à l’aube d’un jubilé de l’espoir, de l’espérance et du travail pour la refondation d’un Congo meilleur, plus beau qu’avant.
Cette projection vers le futur qui résulte des efforts que nous déployons ainsi que des options que nous levons dans le présent en vue d’améliorer le cadre et les conditions de vie de Congolais.
Cette projection, disais-je, nous impose de marquer, à chaque fois, un temps d’arrêt pour reconnaitre et saluer la bravoure des pères de notre indépendance dont la détermination et, parfois même, le sacrifice suprême ont permis à la Rdc d’être comptée dans le concert des nations parmi les Etats libres et indépendants.
Il est donc, pour nous, un devoir impérieux que de raviver le souvenir de ces grands patriotes dont le destin se confond avec celui du Congo indépendant, et, qui ont marqué l’histoire nationale.
Plus d’un deli-siècle, aujourd’hui, d’archives de volume encyclopédique nous oblige à garder silence devant tant d’exemples à tirer du passé pour l’instruction de la génération présente et future. C’est ainsi que l’admiration de prouesses qui ont généré notre liberté et notre dignité, nous célébrons chaque année, sur toute l’étendue de la République, l’anniversaire de notre indépendance, et nous honorons ceux qui nous ont précédé, comme si à l’aube de cette date et chaque an la voix de nos ancêtres et des martyrs nous disaient « souvenez-vous de nous ».
En effet, souvenons-nous de ceux qui n’ont pas hésité un seul instant d’abreuver l’arbre de la patrie de leur propre sang, pour qu’en ce jour nous poussions tous nous abriter sous ombrage.

Souvenons-nous ainsi  de Simon Kimbangu, Patrice-Emery Lumumba, Joseph Kasa-Vubu, Jean Bolikango, Joseph Ileo, Laurent-Désiré Kabila et tous ceux que la nation honore sans pouvoir les nommer. Tel est le devoir que nous remplissons avec fierté et que la génération future portera avec orgueil car l’aube de la naissance du Congo est jonchée d’actions héroïques.
Bien des années sont passées quand les premières rimes de notre hymne nationale furent prononcées, et comme des oracles, la vision de ceux qui l’entonnaient désirait plus que tout, bâtir un Congo plus beau qu’avant, c’est-à-dire plus prospère et plus harmonieux enfin plus démocratique.
Cette aspiration légitime du peuple, le président de la République la rend chaque jour de plus en plus réelle à nos yeux par la concrétisation de cinq chantiers de la République.
Homme sachant allier l’acte à la parole, le chef de l’Etat a entrepris, il y a maintenant quelques années de réaliser, avec l’aide de Dieu et le concours de nous tous, ce que le désespoir avait pu ôter de nos rêves.
Aujourd’hui, il nous est donné de regarder de nos propres yeux ce qu’il y a peu nous ne pouvions imaginer. Par une politique audacieuse, le président Joseph Kabila a pu placer la Rdc sur orbite qui mène vers son éclosion économique, sociale, morale et de justice équitable pour tous. Ainsi, au fil des jours et des évènements surgit la certitude dissipant sans conteste le doute.
Grâce à la détermination du chef de l’Etat, notre peuple sera, une fois de plus, appelé à exprimer sa souveraine volonté par la voie des urnes. Ces élections sonneront, de toute évidence, les glas des certaines anti-valeurs  républicaines et certains nous avaient habitué à savoir « le partage équitable et équilibré du pouvoir autour d’une table de négociation ».
Ainsi donc, par son esprit de tolérance, son formidable attachement à l’indépendance de notre pays, sa capacité à conceptualiser le développement et la reconstruction de la Rdc, symbolisé par les cinq chantiers de la République en cours sur toute l’étendue du pays, le président Joseph Kabila a désormais réussi à matérialiser ce rêve d’une société de libertés chères aux pères de l’indépendance, et réclamée par l’ensemble de nos concitoyens.
Les empreintes qu’il laisse sur son passage, lesquelles lui ont valu le surnom affectueux de « Sisa bidimbu », forcent, chaque jour, nos regards et notre admiration et lui ont déjà donné accès au panthéon des hommes inoubliables de notre nation.
Je ne peux terminer cette adresse sans rappeler les capacités institutionnelles de notre jeune Etat ont singulièrement renforcées par l’aboutissement du processus démocratique symbolisée par les élections de 2006. Mobilisons-nous, continuons toujours aussi nombreux à nous enrôler pour que ces deuxièmes élections générales libres, transparentes et démocratiques de l’histoire soient également l’occasion d’une autre grande fête, celle de la consolidation, dans la dignité, de notre jeune démocratie et de la refondation de notre cher Congo.


vendredi 24 juin 2011

Né à peine il y a trois ans, le Parti pour l’action plonge dans le Kuilu et fait trembler les ainés

Pour la deuxième fois consécutive en moins d’un mois, le président du Parti pour l’action-P.A- le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba a effectué une tournée dans  le Kuilu, dans la province du Bandundu. Il s’est rendu du 14 au 21 juin 2011 dans les territoires de Masi-Manimba et de Bulungu. C’est la première fois qu’il a effectué une descente dans le Kuilu-Kimbata. La marrée humaine qui l’a accueilli et accompagné a confirmé ce que l’on savait déjà. La réputation de ce parti le précède partout où il se rend.
 Le professeur Tryphon Kin-Kiey Mulumba  avait pour principale cible la cité de Djuma dans le secteur de Kuilu-Kimbata, à plus de 300 Km de la cité de Masi-Manimba. Une tournée très éprouvante mais combien pleine d’enseignement. Le président du P.A n’a pu atteindre la cité de Djuma en milieu de la journée comme prévu dans son programme. Les militants de son parti disséminés tout au long du parcours ont bloqué à plusieurs endroits le cortège.
Dans le secteur de Kilunda, fief de l’ancien Premier ministre Bernadin Mungul Diaka, dans Bulungu, le cortège s’arrête pour un premier meeting. On pouvait lire dans les banderoles une véritable exhortation : « Honorable président du Parti pour l’action de passage, la population du secteur de Kilunda et les membres du Parti pour l’action tiennent à vous accueillir et vous encouragent dans les actions à réaliser à travers le P-A ».
 La délégation est reçue, peu avant le meeting, par le chef de secteur, M. Paul Makolo Kawite. Ce dernier a indiqué que sa juridiction est la plus oubliée de tous les secteurs que compte la contrée. Il estime que sa population semble être oubliée par manque d’un soutien politique.
Dans les années indépendance, ce secteur était prospère avec ses six usines d’extraction d’huile de palme. A ce jour, ces usines qui pouvaient donner de l’emploi aux jeunes sont l’ombre d’elles-mêmes. La contrée manque d’opérateurs économiques à même de prendre la relève. La population est contrainte de compter sur les rares Ong qui sont présentes sur le terrain. Mais, celles-ci manquent cruellement de financement.
Le responsable du P-A Kilunda a sollicité du professeur Kin-Kiey Mulumba de soutenir ses candidats aux prochaines élections. A travers eux, cette population pense trouver des ressources humaines, financières et matérielles nécessaires pour son épanouissement. En l’absence de Bernadin Mungul Diaka, le professeur Tryphon Kin-Kiey passe désormais pour son successeur.
Les habitants de Bulungu n’ont que des récriminations contre leurs élus accusés d’avoir désertés le terrain. Très pathétique, le chef coutumier Jacques Mandala a dit que les élus de 2006 qui ont découvert le chemin de l’Europe ont oublié celui de Bulungu. Selon lui, il est remarqué un certain développement dans d’autres localités. Mais Kilunda est resté le même. « Nous avons élu nos représentants qui n’ont rien fait », a-t-il martelé.
Avant d’atteindre Zaba Centre, la délégation a été contrainte de faire des meetings improvisés aux villages de Kingwaya et Mudiwamba. Un accueil sans précédant y attendait le leader du Parti pour l’action. Kin-Kiey Mulumba a été obligé de descendre de sa jeep pour communier avec une marrée humaine  impressionnante. La poussière a enveloppé tous les invités.
Dans son adresse, le président du P-A a appelé la population à voter utile aux prochaines élections. L’assistance applaudissait à tout rompre. Au point qu’à Zaba, KKM n’avait plus de voix pour avoir continué avec des foules immenses sur son parcours et ce dans toutes les langues du patelin, le Kimbala et le Kikongo. Les gens se sont montrés très intéressés par son message. Kin-Kiey a parlé de la fin de la législature et souhaité que la population prenne son destin en main.
Délire à Djuma
16 heures passées de quatre minutes, fin du meeting et le cap sur Djuma. Cinq minutes plus tard, le cortège était de nouveau stoppé par une meute d’élèves et d’enseignants. A Mikwi secteur, jusqu'à l’arrivée à la rivière Kuilu. De part et d’autre de la rivière, les chants et danses à l’honneur du « Roi de Masi ».
Pour se débarrasser des personnes qui l’ont pris en « otage », le président du Parti pour l’action a trouvé une astuce : distribuer les T-Shirts qu’il avait dans son véhicule pour les membres de sa délégation.
Enfin, la délégation a réussi à forcer le passage jusqu’à la cité de Djuma qu’elle atteint vers 18 heures. Le cortège est envahi d’abord par des jeunes et suivi des vieux. Les véhicules avancent à moins de 2 Km par heure pour atteindre 45 minutes plus tard le Guest House de Djuma tenu par l’Hôpital Général de Référence de la cité.
Dans la foule, les journalistes ont déniché deux enfants dont l’un s’appelle Joël âgé de 10 ans et l’autre Didier âgé de 12 ans attendaient le président du P-A depuis 5 heures du matin dans la journée du 15 juin. C’était la première fois que les habitants de Djuma accueillaient celui qu’on appelle affectueusement « Bakala ya ngolo, Bakala ya ndashi ». La nouvelle avait couru depuis près de trois jours.
Ces deux enfants ont lâché, comme s’ils avaient été préparés : « tozeyebisa ye kaka abongisa Congo », (Nous lui disons tout simplement de développer le Congo). La population de Djuma, dans l’immense secteur de Kuilu-Kimbata, a rassuré à Kin-Kiey Mulumba et son parti son soutien total aux prochaines élections.
C’est le dimanche 20 juin que Kin-Kiey Mulumba a terminé sa visite à la cité de Dunda, dans le secteur de Kitoy dans le Masi-Manimba, son fief électoral. Le passage du cortège a été l’objet de plusieurs arrêts au cours de son parcours. Premier arrêt, le village Kimwela. Fanfare et danse traditionnelle au rendez-vous. Les enfants ont un seul vœu : la construction des infrastructures scolaires viables faisant pour qu’ils étudient dans les bonnes conditions.
Liesse à Dunda

A Kilunda secteur

Hôpital Général de Référence de Dunda
A l’instar de la cité de Djuma, celle de Dunda a réservé un accueil chaleureux au président du P-A. Une liesse populaire incomparable l’a accompagné jusqu’au lieu du meeting. La population n’a émis qu’un seul vœu : que ses futurq élus ne l’oublient pas aussitôt installés à Kinshasa. La journée s’est achevée par la visite de la rivière Luie considérée comme le lieu mythique du parti. L’engouement a été tel que les observateurs se sont posé la question de savoir si le Parti pour l’action n’a pas fini par avaler tous ses ainés dans le Kuilu.

dimanche 12 juin 2011

La Monusco appelée à améliorer la protection des civils avant les élections


L’ONU devrait allouer des ressources supplémentaires pour répondre aux attaques de la LRA et à de possibles violences liées aux élections
Le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait faire en sorte que la mission onusienne en République démocratique du Congo -Monusco- dispose de ressources suffisantes et appropriées pour protéger les civils des attaques conduites par l’Armée de résistance du Seigneur -Lord’s Resistance Army, LRA- et prévenir la violence liée aux élections, a déclaré aujourd’hui une coalition de 47 organisations internationales et congolaises. La coalition affirme que la mission de l’Onu, dans sa forme actuelle, n’est pas suffisamment préparée pour répondre aux nombreux défis posés par la violence continue perpétrée par différents groupes, notamment dans les provinces orientales des Kivu, et par les élections à venir.
Le Conseil de sécurité va être informé de la situation en République démocratique du Congo -RDC- aujourd’hui et tenir des consultations sur l’avenir de la mission de maintien de la paix, la Monusco, dont le mandat doit être renouvelé à la fin du mois de juin. La responsabilité première de la mission est de protéger les civils. Les élections présidentielles et législatives congolaises sont prévues le 28 novembre 2011.

Les organisations exhortent en particulier le Conseil de sécurité à lutter contre la menace de la LRA, le groupe rebelle ougandais à l’origine de l’une des insurrections les plus longues et les plus brutales au monde.
« C’est le travail du Conseil de sécurité d’assurer que les ressources déjà insuffisantes ne sont pas détournées de la tâche essentielle de protection des civils de la Monusco », a déclaré Kirsten Hagon, responsable d’Oxfam a New York. « La mission a aussi urgemment besoin de ressources additionnelles afin de réduire au maximum de potentielles violences liées aux élections. »
Depuis septembre 2008, la LRA a tué près de 2.400 civils et en a enlevé plus de 3.400, dont un grand nombre d’enfants. La LRA opère en République centrafricaine, dans le Sud-Soudan ainsi que dans le nord de la RDC, où au moins 107 nouvelles attaques ont eu lieu depuis le début de l’année. Plus de 400.000 personnes ont été déplacées à cause de la LRA à travers cette région africaine isolée, avec un accès limité ou inexistant à l’aide humanitaire.
Malgré la menace que représente la LRA pour les civils, moins de 5 pour cent des troupes de la Monusco sont déployées dans des zones affectées par la LRA. La LRA est responsable du déplacement en RDC d’environ 340 000 personnes qui ont fui leur domicile – soit près d’un cinquième des déplacés internes en RDC, dont le total dépasse 1,7 million. Aucun Casque bleu n’est présent dans le district du Bas-Uélé, dans le nord de la RDC, où certaines des pires attaques de la LRA ont eu lieu et où opérerait le chef de la LRA, Joseph Kony.
« La Monusco est bien consciente du problème de la LRA, mais n’a tout simplement pas assez de ressources ni de personnel mobilisés pour la protection des civils exposés aux attaques de la LRA », a souligné Paul Ronan, directeur du plaidoyer à Resolve. « Pour le Conseil de sécurité, ce serait renoncer à son devoir que d’échouer à contrer la menace de la LRA. »
Les organisations appellent le Conseil de sécurité à orienter la mission des Nations Unies en RDC de façon à augmenter d’urgence le nombre de troupes de maintien de la paix présentes dans les zones affectées par la LRA, à améliorer la coordination transfrontière, et à déployer des ressources et du personnel sénior efficaces pour protéger les civils. Les organisations exhortent également le Conseil de sécurité à coordonner ses efforts pour lutter contre la menace de la LRA avec l’Union africaine.
En plus des attaques continuelles de la LRA dans le nord de la RDC, les provinces des Kivu dans l’est font l’objet de niveaux élevés de violence, incluant des tueries et des viols, en grande partie perpétrés par le groupe rebelle Hutu rwandais, les Forces démocratiques de libération du Rwanda -FDLR-, ainsi que par d’autres groupes armés et par des soldats de l’armée nationale congolaise, dont ceux récemment intégrés du Congrès national pour la défense du peuple -CNDP- et d’autres groupes armés. Alors que le Conseil de sécurité cherche à répondre aux risques liés aux attaques continues de la LRA et aux élections à venir, les organisations l’exhortent à faire en sorte qu’aucune ressource ne soit détournée des activités de protection, cruciales dans cette région dangereuse.
Reconnaissant que la mission des Nations Unies sera appelée à soutenir les élections, logistiquement et par d’autres types d’appuis, les organisations ont appelé également la Monusco à aider à faire en sorte que ces élections soient équitables et à fournir une sécurité aux votants, à la société civile, aux médias et aux candidats politiques.
« L’Onu ne peut pas se permettre d’être associée à des élections frauduleuses ou violentes en RDC », a affirmé Anneke Van Woudenberg, chercheuse senior sur l’Afrique à Human Rights Watch. « La Monusco doit renforcer son rôle dans le processus électoral afin de minimiser les violences liées aux élections et d’agir rapidement pour protéger les votants et les candidats d’une attaque. »
Les organisations exhortent la mission des Nations Unies à établir rapidement une unité de surveillance consacrée à documenter les violences liées aux élections, notamment les attaques et menaces faites aux candidats politiques et à leur supporters, aux journalistes et aux défenseurs des droits humains. De telles attaques ont été fréquentes pendant et immédiatement après les élections de 2006 en RDC.
Dans son rapport du 12 mai, le Secrétaire général de l’Onu Ban Ki-moon a informé le Conseil de sécurité que 100 incidents relatifs à des attaques contre des opposants politiques, des journalistes et des défenseurs des droits humains avaient déjà été signalés à la Monusco ; il a exprimé sa « grave préoccupation » au sujet des violences liées aux élections.
« Nous avons besoin que la Monusco ait les moyens d’intervenir quand des défenseurs des droits humains ou des journalistes sont attaqués, au lieu simplement de ne rien faire », a insisté Jérôme Bonso, responsable d’Agir Ensemble pour les Élections Transparentes et Apaisées -AETA-. « Des élections équitables et libres, sans violence, sont la seule façon de sortir la RDC du conflit vers un futur plus stable. »