| Cette présentation physique terminée, examinons     la  question  du développement de Mushie 
 2.2               Développement de Mushie  Je     voudrai signaler que des ébauches d’études ont déjà été élaborées sur la     question du développement du territoire de Mushie. C’est le cas du projet     ISCO et d’autres. Il     convient de souligner que des stratégies de développement s’appuient de     façon générale sur des organisations locales. Toutefois, il est important     de s’appuyer sur des axes d’actions pour mener à bien ce développement.     C’est notamment : Les huit axes     d’actions pour le développement du territoire  1. Le renforcement des capacités     institutionnelles 2. La bonne gouvernance locale 3. L’amélioration de la     gestion des ressources naturelles 4. L’amélioration de la production     agricole 5. Le développement de l’élevage 6. L’encadrement de la pêche 7.     L’accès au marché 8. La réhabilitation et l’entretien des infrastructures  Je voudrai me limiter à commenter deux axes     stratégiques. Il s’agit du 1er et du 7è axe. Concernant le premier axe, il est important     de souligner le rôle principal de l’administration dans la bonne     gouvernance locale. Il est principalement question que le chef de     l’administration soit visionnaire, lucide et intelligent pour connaître des     politiques dans sa juridiction. Cela suppose bien entendu que des cadres de     l’administration sont bien formés dans le domaine de l’environnement et de     l’agriculture. ils doivent  posséder     des qualités managériales et être des vrais animateurs dans les domaines où     leurs compétences sollicitées, soient éprouvées. 
 Axe 7 - Améliorer l’accès aux marchés La     faible organisation de la collecte des produits agricoles, associée au     mauvais état des routes, décourage les commerçants à se rendre à l’intérieur     du territoire pour acheter des produits agricoles qui sont produits en     faibles quantités. Les moyens de transport existent, mais sont limités.     L’approvisionnement souffre des mêmes problèmes. Enfin, les tracasseries     constituent aussi un frein, peut-être le plus important. Les organisations     paysannes et les regroupements peuvent résoudre ces problèmes, en     particulier celui de l’organisation de la collecte et de     l’approvisionnement, au travers de la mise en place d’une organisation     commerciale qui réponde aux exigences d’une entreprise, tout en étant gérée     par l’organisation paysanne faîtière du territoire. Résultats attendus:      - Augmenter les capacités     d’approvisionnement et d’évacuation des produits, - Augmenter le nombre de     marchés ruraux pour diminuer les distances à parcourir pour y avoir accès -     Améliorer l’accès aux bassins de production en réhabilitant les ponts,     digues et en nettoyant les rivières principales.  
 Stratégie  
 La stratégie consiste à améliorer la collecte des produits agricoles     à travers les OP de village et de groupement. Le transport des produits,     depuis l’intérieur du territoire jusqu’aux points d’exportation, sera     assuré par les camions ou baleinières, dont disposera l’organisation     commerciale mise en place et par les moyens de transport des autres     opérateurs économiques. Pour optimiser cette collecte, les bassins de     production devront être identifiés, et les voies d’accès y menant     réhabilitées et entretenues régulièrement.3.    Rôle du député      
 Après ces considérations sur le développement,     la fonction du député est de connaître les réalités de son environnement en     vue de chercher si pas seul mais s’appuyer sur  pour enfin être capable d’inscrire  son  territoire, en occurrence, celui de  Mushie (la population) au budget de dépenses     de l’Etat. La fonction du député  national peut mieux être exercée dans la relation     avec les problèmes recensés au niveau de l’entité territoriale concernée. Il     doit constamment communiquer avec sa population sur les chances de réussite     et les difficultés à faire aboutir un projet en faveur de cette dernière     pour ne pas être contraint à fournir des explications parfois non     rationnelles tendant à justifier     son incapacité à exercer son intelligence et la raison, au sens vrai des     mots. On rappelle que la justification est la pire de communication qui     souligne l’irresponsabilité face à la situation que l’on vit.  Pour s’assurer le développement, il est     important que la population se mette résolument au travail productif sous     la conduite d’un leadership éclairé et responsable pour éviter de tomber     dans des travers d’une économie de cueillette comme celle de la plupart des     pays africains ; un schéma original est sans nul doute celui qui peut nous     conduire vers un mieux être collectif. 
 4.        Rôle de la communication 
 La  communication     considérée comme la relation entre un émetteur et un récepteur, demeure une     tribune importante dans la pratique moderne de la gouvernance de la cité.     Elle est permet de dissiper le malentendu entre les acteurs en présence en     quête de réalisation du bien commun. Dans un processus visant entre autre le     développement qui engage toute la communauté au mieux-être, il est     souhaitable que cette communication respecte les règles de jeu, notamment     la sincérité dans les relations qui implique   le  respect de la parole donnée, l’écoute qui     exige l’attention à l’autre, le consensus ou le compromis. Une telle communication permettrait une     meilleure prise de conscience entre le dirigeant et les dirigés. Elle     favoriserait aussi une prise de responsabilité de toute la communauté     engagée vers la recherche du mieux-être collectif.  Par contre, une communication qui se verserait     inutilement dans les quolibets et contre le refus de la raison critique dans     la réalisation du bien commun paraît tout simplement  abjecte. 
 5.        CONCLUSION  
 Tout au long de mon exposé, je me suis attelé      à réveiller l’attention de mon     auditoire sur la responsabilité individuelle et collective pour regarder en     face notre communauté afin de l’acheminer vers le développement. La     fonction du député considéré comme le représentant d’une population, révèle     que ce dernier doit se comporter comme, un envoyé de la population, un vrai     porte-parole et non comme le père Noël de la légende. Le député doit     s’investir dans la communication permanente avec ses élus à la recherche     des solutions durables pour la communauté; par ses vertus morales de     sincérité, de responsable et d’homme doué des capacités intellectuelles et     sapientielles, est celui qui les invite au travail productif  à l’instar de Jean de la Fontaine dans     la fable: « Le laboureur et ses enfants » ; « travaillez,     leur dit-il, c’est l’effort qui manque le moins ».  Enfin, le député doit en toute évidence être     capable d’inscrire sa cité dans les dépenses publiques de l’Etat afin de     permettre à cette population de Mushie de bénéficier des moyens de l’Etat.   Le député, doit être considéré comme un     défenseur de sa population. 
 Je vous remercie de votre aimable attention. 
 Fait à Mushie, le 02 juillet 2011 
 Aimé-Cyprien Dionzo Conseiller en Communication du PM 
 
 
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