APO

Côte d'Ivoire - Santé/ Vaccination Multi-Age Contre le Cancer du Col de l’Utérus : Le Coup d’Envoi de la Campagne Lance a Abobo

Pendant 06 jours, plus de 3 millions de jeunes filles âgées de 09 à 18 ans recevront le vaccin contre le Virus du Papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l’utérus

Transformation du Cacao : La Cote d’Ivoire Promeut le Savoir-Faire Chocolatier aux Etats Unis d’Amérique (USA)

Les riches saveurs et la texture fondante du chocolat ivoirien ont particulièrement marqué les visiteurs

CEO de la Fondation Merck et les Premières Dames Africaines annoncent conjointement les gagnants des Prix de la Chanson « Plus Qu’une Mère » et « Diabètes & Hypertension » 2023

Les prix ont été annoncés par la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck et Présidente de la Campagne « Plus Qu'une Mère » de la Fondation Merck, ainsi que par les Premières Dames d'Afrique, qui sont également les Ambassadrices de la Campagne « Plus Qu'une Mère » de la Fondation Merck

Aquajeunes: un projet de développement et de valorisation de l’aquaculture

À terme, 3 000 jeunes seront formés et installés dans toutes les régions, pour développer l’aquaculture en Côte d’Ivoire

Burundi : Le Président Evariste Ndayishimiye a effectué une visite mémorable au Vietnam

Les Chefs d’Etat burundais et Vietnamien ont eu un moment privilégié d’échange où ils se sont engagés à promouvoir le soutien mutuel et la coopération dans fora internationaux

Komanda : la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ouvre un centre de formation pour autonomiser 100 jeunes et femmes vulnérables

Ce centre offre une alternative durable à la violence et à la précarité en formant des jeunes à risque et des femmes vulnérables aux métiers de la menuiserie, de la pâtisserie et de la coupe-couture

Journée Mondiale de la Santé : Les Africains manquent d'aide médicale et soutiennent la mise en place d’une couverture sanitaire universelle

Sept citoyens sur 10 (70%) soutiennent l’idée selon laquelle le gouvernement devrait garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de santé adéquats, même si cela implique d’augmenter les impôts

Diplomatie : Le Bénin et la Slovénie scellent un accord historique

Les parties tiendront des consultations et des discussions régulières, afin d’examiner l’évolution des relations bilatérales entre les deux pays

Masterclass sur la réforme et le redressement de l'Angola : NJ Ayuk va publier un livre sur l'industrie pétrolière et gazière de l'Angola

Offrant un aperçu de la façon dont la réforme réglementaire a transformé le pays, le livre propose des perspectives stratégiques sur le parcours pétrolier et gazier de l'Angola au cours du dernier demi-siècle

Journée Mondiale de la Santé :  Comment Mercy Ships donne aux chirurgiens d’Afrique les moyens de développer un système de santé plus sain

En 2024, alors que l'Africa Mercy continuait à offrir des interventions chirurgicales à Madagascar, Mercy Ships et l'ONG Operation Smile ont conjointement formé et encadré les professionnels de la santé locaux dans le traitement global des fentes

Distributed by APO Group

vendredi 3 mai 2024

Les chiens d’attaque et de défense entraînent des risques sérieux pour les droits humains dans les zones minières dans un silence total

L’initiative présidentielle de la réglementation de l’élevage et de la possession des chiens d’attaque et de défense devra prendre en compte le secteur des sociétés de gardiennage. Des organisations de la société civile de la République Démocratique du Congo ont écrit une lettre ouverte au Président de la République  le 23 avril 2024.

La réglementation de l’élevage et de la possession des chiens d’attaque et de défense a fait l’objet le 19 avril 2024 au cours du conseil des ministres. Le Président de la République a été informé de la prolifération inquiétante de la possession, par les ménages, de chiens d’attaque et de défense, particulièrement ceux de types molossoïdes tels que : le Pitbull ou encore le Boerboel (Boerbull), réputés pour leur agressivité et leur dangerosité.

Ce phénomène est d’autant plus inquiétant qu’il s’observe que ces chiens sont à première vue détenus par une population jeune et non avertie des risques et des dangers qu’ils peuvent représenter ; et que bien souvent, les conditions prévalant à leur domestication, tout comme leur dressage demeurent si pas sommaires, bâclées.

Purement et simplement interdit de possession sous d’autres cieux ou uniquement tolérés, au moyen d’une réglementation stricte assortie d’un contrôle obligatoire sur les aspirants propriétaires ; ces chiens peuvent être à l’origine de biens des drames souvent graves et parfois mortels. Il vous souviendra, par exemple, le triste accident survenu à Kinshasa, le 24 février 2023, dans le district de la Tshangu, où un enfant d’un an perdait la vie des suites d’une attaque d’un pitbull ; attaque, qui en son temps avait suscité l’émoi de toute une population et qui appelait à une réaction des autorités publiques demeurées silencieuses à ce sujet.

Alimentée par la prolifération d’élevages non répertoriés, la reproduction clandestine et l’absence de réglementation quant à leur vente et à leur possession ; la prolifération de ces chiens inquiète d’autant plus qu’elle se mue progressivement en un phénomène de mode encouragé notamment par l’organisation, au grand jour, d’activités foraines où les propriétaires canins, parfois encore mineurs, mettent en exergue, souvent avec peu de précautions, les propriétés de leurs canidés.

Face à cette situation, et afin de prévenir tout risque au sein de la population, le Président de la République a insisté l’impérieuse nécessité pour le Gouvernement, à travers le ministère de l’Intérieur avec le concours du ministère de la Santé Publique, Hygiène et Prévention, d’œuvrer à la mise au jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de races et domestiques

Les organisations de la société civile congolaise ont salué les instructions du chef de l’Etat sur la nécessité pour le gouvernement, à travers le ministère de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières avec le concours du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévention, d’œuvrer à la mise à jour d’une nomenclature permettant la classification des chiens de race et domestiques lors de la cent trente-troisième réunion ordinaire du Conseil des ministres du vendredi 19 avril 2024.

Les organisations de la société civile congolaise ont noté cependant que depuis la libéralisation du secteur minier qui a donné la possibilité aux acteurs privés de devenir détenteurs des titres miniers en 2002, de nombreuses entreprises minières opèrent dans les zones où il y a des germes de tensions entre ces entreprises et les communautés locales. Les communautés évoquent des problèmes d’accaparement des terres agricoles et fonciers, de perte de valeur culturelle et de la détérioration des moyens de subsistance.

Les organisations de la société civile observent également que face à la vulnérabilité sociale et économique, certaines communautés sont contraintes d’effectuer des incursions sur les sites miniers privés. Elles cherchent en effet à accéder à des ressources minières de proximité afin d’assurer leur propre survie et cela en enfreignant la loi minière.

Pour y remédier, de nombreuses entreprises minières ont recours aux sociétés de gardiennage dont certaines utilisent des chiens. L’utilisation de ces chiens entraîne des violations des droits humains dans et autour des concessions minières de certaines provinces occasionnant ainsi chez ces personnes des préjudices corporels et autres traumatismes. Afin de prévenir l’occurrence de tels incidents et dans le souci de contribuer au respect des droits humains par les sociétés de gardiennage, des organisations de la société civile de la République Démocratique du Congo travaillent depuis 2018 sur des propositions de projets de réformes afin d’améliorer les pratiques des sociétés de gardiennage en accord avec les lois du pays.

Dans ce contexte, en mars 2023 ces organisations avec les autres parties prenantes comprenant des acteurs du secteur public et privé, ont proposé à Kinshasa un texte portant réglementation des sociétés de gardiennage en République Démocratique du Congo. Ce texte cherche à répondre à l’essor considérable du secteur des sociétés de gardiennage en intégrant les bonnes pratiques internationales.

Ce projet de texte contient également des mesures afin de réglementer l’utilisation des chiens dans l’exercice des activités des sociétés de gardiennage. Il souligne que « les animaux utilisés dans les lieux publics ou ouverts au public doivent être tenus en laisse et contrôlés de manière immédiate et continuelle par leurs maîtres ou conducteurs. Les conditions d’utilisation du chien ou autre animal dans l’exercice des activités régies par la présente loi sont fixées par un décret d’application » et que : « les sociétés de gardiennage doivent déclarer auprès de l’Administration tout incident ou accident auquel son personnel aurait été associé, toute escalade de violence, dommages matériels, blessures, attaques, actes criminels, accidents de la circulation, ou tout autre incident auxquels leurs personnels ont été associés ».

Le texte souligne également « […] que toute personne s’estimant victime des agissements des sociétés de gardiennage peut solliciter auprès de l'Administration et/ou service habilité une réparation du préjudice subi par l'entremise de ces sociétés ».

Au regard de tous ces éléments énumérés, il semble pertinent pour ces organisations de la société civile de solliciter le pouvoir autoritaire du chef de l’Etat afin d’instruire le gouvernement à étendre des mesures dans le secteur des sociétés de gardiennage car l’utilisation des chiens constituent un danger en l’absence d’une réglementation solide.

« Nos organisations restent disponibles à collaborer avec les services techniques du gouvernement afin de contribuer à l’élaboration d’une réglementation stricte assortie d’un contrôle obligatoire sur les aspirants propriétaires de chiens selon la volonté de votre Excellence. Il s’agit de s’assurer que l’initiative de la réglementation de l’élevage et de la possession des chiens d’attaque et de défense prenne en compte tous les secteurs de la vie nationale ». 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire