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Diaspora de Alliance des États du Sahel (AES) en Fédération de Russie : une forte mobilisation pour prendre les vraies nouvelles de l’espace confédéral

La communauté de l’AES en Fédération de Russie est composée en majorité d’étudiants, ainsi que d’officiers et élèves-officiers, des membres du personnel diplomatique et de particuliers

A l’occasion de leur séjour dans la capitale russe, les ministres en charge des Affaires étrangères du Mali du Burkina Faso et du Niger, sont allés à la rencontre de la diaspora de la Confédération AES vivant en Fédération de Russie.

Cette rencontre a été le cadre pour les trois ministres, de s’entretenir avec la diaspora sur l’actualité dans l’espace AES en lui donnant les informations justes et réelles, de sensibiliser cette diaspora sur les enjeux géopolitiques sous régionaux et internationaux, et de demander son adhésion pour relever les défis qui se présentent à l’espace confédéral.

Les liens entre la Fédération de Russie et l’AES, la lutte contre le terrorisme qui connait des avancées significatives, les débat sur la démocratie, les rapports entre l’AES et la CEDEAO, et les attentes des dirigeants de l’AES vis-à-vis de la diaspora, sont autant de sujets qui ont meublé les échanges.

Présidant les échanges, SEM Abdoulaye DIOP du Mali a rappelé le contexte de l’affermissement des relations entre les pays de l’AES et la Fédération de Russie.

« Nous avons décidé de nous défaire des chaines d’assujettissement et de la peur ; nos pays ont décidé d’avoir des politiques étrangères autonomes et pouvoir travailler avec des partenaires qu’ils souhaitent en toute indépendance. Partout où les intérêts de nos pays vont exiger que nous allions, nous irons et nous n’avons pas besoin de demander la permission de quelqu’un ; la seule voix qui compte est celle de nos populations », explique le ministre DIOP.

Sur les rapports entre l’AES et la CEDEAO, les ministres ont indiqué à la diaspora qu’il ne s’agit pas d’une adversité ni d’une opposition mais plutôt d’une divergence au niveau politique, précisant que les peuples ouest africains et africains en général restent unis.

Ils ont sensibilisé la diaspora sur leur rôle dans la construction de l’AES afin que cet espace soit véritablement un espace d’intégration entre les peuples.

Abordant la question sur la démocratie la délégation ministérielle a rappelé que ce système a toujours existé dans nos sociétés à travers des mécanismes de prise de décisions dans la sagesse et dans la consultation, contrairement à ce que disent ceux qui se proclament champions en la matière.

Tous les sujets abordés ont été suivis avec un grand intérêt par les membres de la diaspora de l’AES qui promettent de jouer leur partition pour relever les défis de l’espace. Ils se sont particulièrement réjouis d’avoir reçu les vraies informations relatives aux trois pays, ce qui les rassurent quant à la bonne marche de l’AES.

SEM Karamoko Jean Marie TRAORE a salué la forte mobilisation de la diaspora, une preuve de son engagement du coté des dirigeants de l’AES qui sont déterminés pour la souveraineté de cet espace.

Il a invité les ressortissants de l’espace confédéral à maintenir l’esprit d’entente et de fraternité entre eux.

En tant que vitrine de l’AES dans leur pays d’accueil, les ressortissants de l’espace confédéral ont été invités par les trois ministres, à véhiculer une bonne image de cet espace à travers le respect des lois et des mœurs du pays hôte. La communauté de l’AES en Fédération de Russie est composée en majorité d’étudiants, ainsi que d’officiers et élèves-officiers, des membres du personnel diplomatique et de particuliers qui interviennent dans divers secteurs d'activités.

Une communauté bien intégrée selon les témoignages recueillis à l’occasion de la rencontre.



Distribué par APO Group pour Service d'Information du Gouvernement du Burkina Faso.

vendredi 17 avril 2020

Le gouvernement de la Rd Congo doit rejeter la cession des parts de la SOKIMO a AJN Resources

En réaction au communiqué de presse d’AJN Resources Inc. daté du 15 avril 2020, 17 organisations de la société civile de la Rd Congo exprimé le 16 avril 2020 leur désaccord avec ce qui tend à devenir "une arnaque" malgré leurs précédents avertissements au gouvernement congolais, à SOKIMO et à AJN. 

Alors que les réunions du Conseil des ministres sont suspendues, la ville de Kinshasa isolée d’autres provinces, certains services techniques et sociétés minières travaillant minimalement ou en confinement contre COVID-19 depuis la fin du mois de mars, les signataires ont découvert avec surprise le communiqué du 14 avril 2020 publié par des agences de communication au nom de AJN Resources Inc. et repris par des médias anglophones canadiens dans lequel il est écrit : ''AJN Resources Inc. (CSE: AJN) (FSE: 5AT) ("AJN") a le plaisir d'annoncer des estimations historiques des ressources minérales à Zani Kodo et Giro Goldfields et une mise à jour sur le projet aurifère du Nord congolais (GNPC) où AJN a le droit d'acquérir indirectement 30-35 % des intérêts transportés gratuitement sur 13 licences couvrant 3.801 km2 en vertu du protocole d'entente (MoU) signé le 18 janvier 2020 avec la Société Minière de Kilo-Moto SA (SOKIMO)''.

Se référant à notre communiqué du 22 février 2020, les 17 organisations signataires sont stupéfaites de lire à travers le site internet d’AJN Resources Inc, que cette dernière continue à mobiliser les investisseurs pour qu’ils financent son projet d’exploitation d’or en République Démocratique du Congo.

Les organisations signataires demandent aux investisseurs probables et intéressés qui veulent s’aventurer dans le projet AJN Resources en République Démocratique du Congo de diligenter des enquêtes pour savoir comment AJN Resources a signé un mémorandum d’entente avec SOKIMO pour qu’il acquiert 30 % des parts dans le projet Zani Kodo, comment est-ce que SOKIMO a accepté de céder ses parts de 35 % dans le projet GIRO Goldfield et comment la SOKIMO braderait aussi un gisement certifié de 45 T d’or de Kibali Sud ?

Les organisations signataires du présent communiqué, prenant la réaction du Ministre du Portefeuille du 23 février 2020, estiment que ce dernier doit demander à SOKIMO de résilier le mémorandum d’entente qu’il a signé avec les responsables d’AJN Resources pour des raisons suivantes :

1. AJN Resources n’a pas des moyens financiers pour réaliser un projet d’une grande envergure comme le projet Kodo. D’ailleurs les responsables d’AJN Resources cherchent des fonds au niveau international, en violation des dispositions du Code Minier en ses articles 40, 41, 42 et 185 ; 

2. AJN Résources n’est pas une entreprise qui a une expérience dans l’exploitation minière. Sur le site internet de cette dernière, nulle part n’est mentionné que la société a déjà réalisé une exploitation minière proprement dite ; 

3. AJN Resources qui est cotée à la bourse canadienne aurait sérieusement violé les règles en matières d’informations tout en déclarant des résultats sans aucun sous bassement technique ; 

4. AJN Resources aurait aussi fait recours à une Société écran pour justifier un montage financier grotesque, ce qui s’apparente à un blanchiment des capitaux ; 5. Aucune due diligence n’a été faite sur ce projet ; 

6. Des soupçons de corruption pèseraient sur ce mémorandum car AJN Resources a signé un mémorandum d’entente avec SOKIMO pour acquérir toutes les parts de SOKIMO dans tous les projets existants et encours. Connaissant les modes opératoires de certains opérateurs et mandataires, les signataires du présent communiqué détiennent des indices, des sources fiables, que les responsables d’AJN auraient promis des avantages indus et illégaux aux responsables de SOKIMO dès que la mobilisation des fonds sera effective ; 

7. Le Ministre du Portefeuille qui devrait demander la suspension de ce mémorandum n’a pas encore donné l’ordre aux responsables de SOKIMO pour stopper cette transaction mafieuse à ce jour. 

De tout ce qui précède, vu l’urgence, les signataires du présent communiqué demandent : A. Au Ministre du Portefeuille - d’ordonner l’annulation immédiate de ce mémorandum d’entente entre AJN Resources et SOKIMO ; - de sanctionner les responsables de SOKIMO qui sont impliqués dans cette transaction mafieuse ; - d’organiser un appel d’offre pour la prise de participation des parts de SOKIMO dans tous ces projet en privilégiant les opérateurs qui ont des moyens financiers en lieu et place des opérateurs spéculateurs (traders) en bourses. 

B. Au responsable de SOKIMO - d’annuler ce mémorandum car AJN Resources n’a pas des moyens financiers pour réaliser ces projets ; - d’organiser un appel d’offre pour permettre aux vrais opérateurs miniers d’acquérir ses parts en toute transparence. 

C. A la bourse Canadienne - de diligenter une enquête sur les déclarations d’AJN qui sont truffées des faussetés tenant à dérouter ses investisseurs potentiels. - AJN ne détient aucun droit en vertu de ce Protocole d’Accord qui n’était qu’une expression d’intention.

Les signataires du présent communiqué se réservent le droit de saisir les bourses auxquelles AJN Resources est listée pour des investigations approfondies au cas où les responsables de SOKIMO persistaient à continuer avec cette transaction mafieuse.


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