APO

Burundi : Le Président Evariste Ndayishimiye a effectué une visite mémorable au Vietnam

Les Chefs d’Etat burundais et Vietnamien ont eu un moment privilégié d’échange où ils se sont engagés à promouvoir le soutien mutuel et la coopération dans fora internationaux

Komanda : la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ouvre un centre de formation pour autonomiser 100 jeunes et femmes vulnérables

Ce centre offre une alternative durable à la violence et à la précarité en formant des jeunes à risque et des femmes vulnérables aux métiers de la menuiserie, de la pâtisserie et de la coupe-couture

Journée Mondiale de la Santé : Les Africains manquent d'aide médicale et soutiennent la mise en place d’une couverture sanitaire universelle

Sept citoyens sur 10 (70%) soutiennent l’idée selon laquelle le gouvernement devrait garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de santé adéquats, même si cela implique d’augmenter les impôts

Diplomatie : Le Bénin et la Slovénie scellent un accord historique

Les parties tiendront des consultations et des discussions régulières, afin d’examiner l’évolution des relations bilatérales entre les deux pays

Masterclass sur la réforme et le redressement de l'Angola : NJ Ayuk va publier un livre sur l'industrie pétrolière et gazière de l'Angola

Offrant un aperçu de la façon dont la réforme réglementaire a transformé le pays, le livre propose des perspectives stratégiques sur le parcours pétrolier et gazier de l'Angola au cours du dernier demi-siècle

Journée Mondiale de la Santé :  Comment Mercy Ships donne aux chirurgiens d’Afrique les moyens de développer un système de santé plus sain

En 2024, alors que l'Africa Mercy continuait à offrir des interventions chirurgicales à Madagascar, Mercy Ships et l'ONG Operation Smile ont conjointement formé et encadré les professionnels de la santé locaux dans le traitement global des fentes

La Banque africaine de développement et Bank of Africa Tanzanie signent un accord de 7,5 millions de dollars pour stimuler le financement du commerce

La facilité soutiendra les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises locales actives dans le secteur de l’importation

PAC Capital Limited nommé meilleur cabinet de conseil en transactions au Nigeria lors de la grande cérémonie annuelle de remise des prix 2025

Faisant partie du groupe PanAfrican Capital Holdings, PAC Capital continue d'étendre son empreinte en Afrique et dans le monde, en mettant l'accent sur les transactions à impact qui favorisent une croissance économique durable

CEO de la Fondation Merck et les Premières Dames Africaines célèbrent la Journée Mondiale de la Santé 2025 en offrant plus de 2250 bourses à des médecins d'Afrique et d'ailleurs

Les bourses de la Fondation Merck sont très importantes, car elles offrent aux médecins une formation spécialisée, contribuant ainsi à combler les lacunes en matière de soins de santé et à améliorer la prise en charge des patients

Journée Internationale du Sport au Service du Développement et de la Paix la Charte de la Jeunesse Lance un Appel Mondial à l'Action pour une Coordination des Efforts pour Atteindre les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies par le Sport

Les Campus Communautaires et le Programme de Leadership de Coaching Social de la Charte de la Jeunesse proposent des parcours éprouvés pour intégrer le sport au quotidien des jeunes et de leurs communautés

Distributed by APO Group

lundi 29 mai 2017

De nouveaux modèles de partenariats public-privé pourraient changer le visage des soins de santé en Afrique

L’efficacité des gouvernements aurait pu sauver deux fois plus de femmes et d’enfants
Johannesburg, Afrique du Sud, 29 mai 2017 - L’augmentation des dépenses en soins de santé dans les secteurs public et privé sur le continent africain a amélioré les indicateurs de la santé et l’espérance de vie.
« Mais la progression de cette amélioration est extrêmement lente et sans proportion avec l’augmentation du financement », a déclaré le Dr Amit Thakker, président de la Fédération africaine des soins de santé et conférencier au Salon et congrès africain sur les soins de santé.
Le secteur privé de la santé ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG) sont bien placés pour contribuer à améliorer les soins de santé à travers le continent, et bien que des partenariats public-privé (PPP) aient été mis en place, ils doivent être intensifiés si l’Afrique veut surmonter les défis auxquelles elle est confrontée en matière de santé.
Valter Adão, responsable de Deloitte Digital Africa et de Healthcare and Life Sciences, a déclaré : « Les dépenses de soins de santé sont souvent considérables en termes de dollars, mais faibles au regard du PIB, comme au Nigeria ; ou alors, le rapport est raisonnablement comparable aux pays d’Europe, mais les résultats sont médiocres, comme en Afrique du Sud. »
« La différence avec les modèles traditionnels de PPP, c’est que les destinataires ne sont pas les gouvernements, mais plutôt les propriétaires ou les responsables de la mise en œuvre et peut-être même les investisseurs de ces solutions », a récemment déclaré Valter Adão dans le cadre du Forum économique mondial.
« Ces mauvais résultats reflètent les défis à surmonter en matière de gouvernance et de leadership », a indiqué Thakker. « Les allocations budgétaires dans un certain nombre de pays africains sont relativement importantes, mais malheureusement les inefficacités réduisent considérablement leur impact. » « Nous aurions sauvé deux fois plus de femmes et d’enfants si les gouvernements étaient efficaces », a ajouté Thakker.
La Fédération africaine de la santé a proposé une nouvelle stratégie de PPP pour le continent, à mettre en œuvre en trois étapes. La P1 comprendra un dialogue entre le gouvernement et les fédérations du secteur privé afin de clarifier les rôles et de s’entendre sur une vision commune. La P2 comprendra la création ou l’adaptation des cadres réglementaires et des obligations contractuelles et l’institutionnalisation des actes de PPP.
·         La P3 constituera la phase de mise en œuvre du projet, qui comprendra la construction et l’utilisation des projets et produits, suivies de l’évaluation de la mise en commun des informations et des études de cas. « L’innovation devrait être menée par le secteur privé », a déclaré Thakker, « tandis que le secteur public devrait être chargé de créer un environnement propice à l’épanouissement de l’innovation. »
·         « Afin de trouver des façons de dépenser plus efficacement, les gouvernements, entrepreneurs, multinationales et organisations non gouvernementales devraient tous contribuer aux initiatives de soins de santé », a précisé Adão. « Ils devraient examiner de plus près les innovations suivies dans d’autres parties du monde et en cours d’élaboration sur le continent, pour les mettre en œuvre et encourager le progrès. »
·         Actuellement, les gouvernements sont considérés comme des clients et doivent parfois financer et mettre en œuvre des produits et des projets. « Prenez exemple sur les entreprises privées mondiales qui innovent. Bon nombre d’innovateurs de premier plan ont adopté le concept d’innovation ouverte, qui consiste à définir le produit ou les problèmes sociétaux qu’ils souhaitent résoudre, puis à tirer parti d’« intervenants externes » pour développer les solutions potentielles, et chacun participe ainsi à la production de la solution », suggère Adão.
·         « Et si le gouvernement abandonnait ce rôle de client pour devenir promoteur et que le client à servir devenait le citoyen ? Les gouvernements définissent le problème et permettent alors aux entreprises, aux micro-entreprises ou aux ONG de participer. »
·         Au lieu de cela, les gouvernements pourraient plutôt identifier les défis de santé à résoudre, définir les contraintes de conception, superviser et évaluer les résultats souhaités et favoriser l’innovation afin de permettre le déploiement rapide et proportionné des solutions. Selon lui, les bénéficiaires seraient les citoyens tandis que la propriété et l’investissement dans les solutions reposeraient entre les mains des entreprises privées et des ONG. Le rôle du gouvernement consisterait à soutenir l’environnement et les risques seraient assumés par l’entité qui emploierait la solution.
·         « Si nous faisons ceci correctement, nous assisterons à l’amélioration des indicateurs de soins de santé et nous parviendrons à créer un environnement attrayant pour l’investissement », a ajouté Adão. « Certaines des plus grandes organisations du monde sont conscientes de ne pas pouvoir innover à un rythme suffisamment rapide en interne. C’est également vrai pour les gouvernements, et à ce titre, ils devraient chercher des moyens de puiser dans de plus larges réseaux de connaissances pour le bien de leurs citoyens, qui sont probablement les destinataires finaux de ces initiatives. »
·         « Il existe un univers technologique qui n’attend qu’à bouleverser le domaine des soins de santé de façon positive », a signalé Adão. « Ces technologies pourraient permettre de relever les défis du continent en matière de santé et contribuer à la croissance économique, à la création d’emplois et à l’augmentation des investissements ».
·         Les PPP novateurs exigent l’aval des gouvernements et Thakker soutient que la bonne volonté politique « est bien meilleure qu’il y a 10 ans ». « Les intervenants prennent conscience que deux valent mieux qu’un », conclut-il.  Thakker et Adão interviendront tous deux dans le cadre du 7e Salon et congrès africain sur les soins de santé (Africa Health Exhibition & Congress 2017), qui se tiendra du 7 au 9 juin 2017 au Palais des Congrès Gallagher de Johannesburg, en Afrique du Sud. Plus de 9.300 professionnels de la santé et experts médicaux locaux et internationaux y sont attendus.

Plus d’informations sur Informa Life Sciences expositions :
Informa Life Sciences Exhibitions en charge du portefeuille de soins de santé de la division Global Exhibitions d’Informa, organise 26 salons par an au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie, en Europe et sur le marché américain, connectant plus de 150.000 professionnels de la santé du monde entier et offrant une gamme de solutions de marketing pour les entreprises impliquées dans le secteur de la santé. Plus de 100 congrès se déroulent en marge des salons.

Informa Life Sciences Exhibitions dispose d’un certain nombre d’offres numériques et imprimées, et publie divers magazines de soins de santé et annuaires médicaux qui s’adressent à un lectorat de décideurs du secteur de la santé de la région MENA. En outre, Omnia, le répertoire médical global, est une plate-forme numérique unique destinée à fournir des informations sur les sociétés et les produits, 365 jours par an, et permettant aux utilisateurs de se mettre en relation avec les exposants et les produits en un simple clic.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire