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La Banque africaine de développement et Bank of Africa Tanzanie signent un accord de 7,5 millions de dollars pour stimuler le financement du commerce

La facilité soutiendra les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises locales actives dans le secteur de l’importation

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La Banque africaine de développement (www.AfDB.org) et Bank of Africa Tanzania (BOAT) ont signé, le 10 mars 2025 à Dar es Salam, un accord de garantie de 7,5 millions de dollars pour stimuler les activités de financement du commerce de Bank of Africa en Tanzanie.

La Banque africaine de développement fournira une garantie pouvant atteindre 100 % aux banques confirmatrices contre les risques de non-paiement découlant des lettres de crédit et autres instruments de financement du commerce similaires émis par Bank of Africa Tanzania. La facilité soutiendra les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises locales actives dans le secteur de l’importation. Elle s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer le commerce intra-africain, contribuant ainsi directement aux objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) (https://AU-AfCFTA.org/).

Patricia Laverley, cheffe du bureau pays de la Banque africaine de développement en Tanzanie, a souligné lors de la cérémonie de signature, l’importance de cette facilité qui répond aux besoins de financement du commerce de la Tanzanie. Elle a indiqué que compte tenu des besoins d’importation du pays, cette facilité aidera les secteurs prioritaires tels que le commerce, l’agriculture, l’industrie manufacturière et l’énergie. « Cette facilité soutiendra le commerce en permettant à Bank of Africa Tanzania de jouer un rôle plus stratégique sur le marché régional et international », a-t-elle souligné.

Hamza Cherkaoui, directeur général adjoint de Bank of Africa Tanzania,, a salué le solide partenariat avec la Banque africaine de développement, en soulignant son rôle dans l’expansion des capacités de financement du commerce à travers le continent. « Ce partenariat renforce notre capacité à soutenir les entreprises de divers secteurs en fournissant des solutions de financement du commerce fluides, en élargissant notre réseau de confirmation et en permettant l’accès à des banques confirmatrices de premier plan », a-t-il déclaré.

Cette nouvelle facilité de garantie commerciale s’inscrit dans le droit fil des priorités stratégiques de Bank of Africa Tanzania et des objectifs plus larges de la Banque africaine de développement, notamment la promotion de l’intégration régionale, le renforcement de la sécurité alimentaire et l’industrialisation de l’Afrique. Il soutient également le Document de stratégie pays 2021-2025 de la Banque pour la Tanzanie, qui met l’accent sur l’amélioration de l’environnement des affaires pour la création d’emplois. Il s’aligne également sur la vision de développement du pays (Vision 2025), qui vise à bâtir une économie forte et résiliente capable de se mesurer à la concurrence mondiale.

La signature de cet accord marque une étape importante dans l’engagement direct du Groupe de la Banque africaine de développement auprès du secteur privé tanzanien, réaffirmant son engagement à renforcer le secteur financier et le développement économique du pays.



Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).

Contacts média :
Joyce Mulama
Département de la communication et des relations extérieures
media@afdb.org

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mercredi 21 octobre 2015

Perturbation du meeting de l'opposition à N'djili : réaction de HRW au SG du PPRD

Kinshasa, le 20 octobre 2015  
A Monsieur le Secrétaire Général du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) Henri MOVA SAKANYI à Kinshasa/ Gombe   
Objet : Réaction à votre réponse au communiqué de HRW du 06 octobre 2015   

Monsieur le Secrétaire Général, 
Nous avons lu votre réaction en rapport avec le communiqué de Human Rights Watch du 06 octobre relatif à l’attaque contre des manifestants à Kinshasa le 15 septembre 2015 par des jeunes gens recrutés par les hauts responsables des forces de sécurité et du parti au pouvoir, et d’autres cas de répression. 
Comme vous le savez certainement, Human Rights Watch est une organisation internationale indépendante qui effectue des recherches et des plaidoyers relatifs aux droits de l’homme dans plus de 90 pays à travers le monde. Pendant plus de 35 ans, Human Rights Watch a enquêté et rapporté sur les violations des droits humains par les gouvernements et les acteurs non étatiques. Nous menons nos enquêtes de manière impartiale selon une méthodologie rigoureuse et n’avons aucun lien avec les partis politiques, peu importe leurs obédiences.  
Dans le cadre de cette enquête, nous avons échangé avec plusieurs sources, notamment des victimes et des témoins oculaires indépendants. Parmi les témoins, nous avons interviewé des assaillants qui ont reconnu avoir été parmi les jeunes recrutés pour participer dans l’attaque. Ces jeunes ont été identifiés indépendamment et sont venus de différents groupes des jeunes recrutés. Selon notre recherche, et comme cité dans notre rapport, parmi les assaillants figuraient des membres de la Ligue des Jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), des jeunes ayant des liens avec Vita Club, l’une des principales équipes de football de Kinshasa, et des agents de l’Agence nationale de renseignements (ANR), de la police et de l’armée, tous en tenue civile.  
Nous sommes encouragés d’apprendre par le biais du ministre de la Communication et des Médias qu’une enquête est diligentée pour établir les faits et les responsabilités afin que les personnes impliquées dans cette attaque soient sanctionnées conformément aux lois congolaises. Nous osons
espérer qu’à l’issue de cette enquête, les responsables qui ont organisé l’attaque et qui ont recrutés ces jeunes répondront aussi devant la justice.  
Les manifestations publiques font partie d’une expression démocratique qui est reconnue par les instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux à l’instar de la constitution de la RD Congo et du Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Le gouvernement congolais devrait non seulement autoriser la tenue des manifestations publiques mais aussi ménager aucun effort afin d’assurer que celles-ci se déroulent sans heurt ni incident. Les forces de sécurité, et particulièrement la Police, devrait rester apolitique, impartiale et respecter le droit de rassemblement pacifique de tous les citoyens congolais.   
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Secrétaire Général, l'expression de ma parfaite considération.    
Ida SAWYER Chercheuse Senior Human Rights Watch +243 (0)99 86 75 565 | +243 (0)81 33 78 478 ida.sawyer@hrw.org 

   

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