Genève, 14
février 2014 - La Sous-Secrétaire générale aux affaires humanitaires, Kyung-wha
Kang, a lancé aujourd’hui le rapport phare du Bureau de la coordination des
affaires humanitaires (OCHA) : Données et tendances humanitaires mondiales
2013.
Le rapport
met en évidence les tendances principales émanant des crises humanitaires, leurs
causes sous-jacentes et les acteurs qui participent dans la prévention des
crises, la réponse et le relèvement. Le rapport rassemble des informations de
sources diverses sur une longue période fournissant ainsi un outil de référence
détaillé pour les décideurs, les chercheurs et les acteurs humanitaires.
L’analyse des tendances, au-delà de fournir des statistiques, montre comment le
paysage humanitaire évolue et comment le système humanitaire peut être encore
plus efficace dans un monde en rapide mutation.
« C’est un
effort d’OCHA pour renforcer les données de l’assistance humanitaire dans
l’espoir que les chercheurs et les décideurs aient ainsi une base commune pour
les guider dans leur travail, » a souligné Mme Kang dans sa présentation aux
Etats membres de l’ONU.
Les tendances actuelles montrent que l’augmentation des besoins humanitaires, l’inhabilité de résoudre les crises de longues durées et l’interaction de nouveaux défis globaux, tels que l’augmentation de la population, ont conduit à un déficit de la capacité du système humanitaire et des gouvernements à répondre. Les efforts humanitaires et de développement devraient donc davantage se concentrer sur la gestion des risques et la résilience. Par exemple, depuis la crise alimentaire de 2005, les investissements liés à l’agriculture dans la région du Sahel en Afrique ont considérablement augmentés. L’aide humanitaire a elle aussi augmenté, surtout sous la forme d’aide alimentaire d’urgence mais ces efforts à eux seuls n’ont pas permis de soutenir la résilience des populations vulnérables qui continuent de faire face à une pauvreté extrême, aux sécheresses, à une forte croissance de la population et une dégradation de l’environnement. La construction d’une résilience sur le long terme nécessitera une approche commune de nombreux secteurs en terme d’assistance humanitaire et au développement.
Ce rapport contribue aux efforts d’OCHA visant à améliorer la récolte des données et l’analyse des situations humanitaires à travers le monde. En 2014, OCHA travaillera aux côtés de ses partenaires pour créer une plateforme de données de la communauté humanitaire. L’objectif est d’établir une interface dynamique pour les utilisateurs afin d’explorer et d’analyser des vastes quantités de données.
Les tendances actuelles montrent que l’augmentation des besoins humanitaires, l’inhabilité de résoudre les crises de longues durées et l’interaction de nouveaux défis globaux, tels que l’augmentation de la population, ont conduit à un déficit de la capacité du système humanitaire et des gouvernements à répondre. Les efforts humanitaires et de développement devraient donc davantage se concentrer sur la gestion des risques et la résilience. Par exemple, depuis la crise alimentaire de 2005, les investissements liés à l’agriculture dans la région du Sahel en Afrique ont considérablement augmentés. L’aide humanitaire a elle aussi augmenté, surtout sous la forme d’aide alimentaire d’urgence mais ces efforts à eux seuls n’ont pas permis de soutenir la résilience des populations vulnérables qui continuent de faire face à une pauvreté extrême, aux sécheresses, à une forte croissance de la population et une dégradation de l’environnement. La construction d’une résilience sur le long terme nécessitera une approche commune de nombreux secteurs en terme d’assistance humanitaire et au développement.
Ce rapport contribue aux efforts d’OCHA visant à améliorer la récolte des données et l’analyse des situations humanitaires à travers le monde. En 2014, OCHA travaillera aux côtés de ses partenaires pour créer une plateforme de données de la communauté humanitaire. L’objectif est d’établir une interface dynamique pour les utilisateurs afin d’explorer et d’analyser des vastes quantités de données.
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