Fourmillant
d'anecdotes et de révélations, ce livre raconte comment l’Afrique a pris la
main à Paris
Paris,
France, 14 février 2014 - Le nouveau livre
d'Antoine Glaser, ancien directeur de La Lettre du continent, vient d'être
publié aux éditions
Et
si l’Afrique avait marabouté la France ? Depuis les indépendances des années
1960, l’ancienne métropole se croit toute-puissante dans son pré carré
africain. Un leurre qui plaît aux pays des masques : le chef doit être
invisible !
À
l’issue de la guerre froide, les dirigeants africains ont totalement inversé
les rapports de dépendance. Ce sont désormais eux les vrais patrons. Le monde
entier trépigne dans leur salle d’attente. Pour la France, fini le temps du
pétrole et de l’uranium à des prix « politiques », des marchés protégés pour
une poignée d’entrepreneurs qui figurent dans le « top 50 » des grandes
fortunes de l’Hexagone. Les interventions militaro-humanitaires, comme au Mali
ou en Centrafrique, et les déclarations d’amitié de l’Élysée n’y changent rien.
Habiles à se présenter en « victimes » de la Françafrique, les dirigeants
africains profitent de cette nouvelle situation pour imposer à huis clos leurs
exigences à leurs interlocuteurs officiels. Et ce n’est pas sans condescendance
qu’ils traitent leurs anciens parrains tricolores.
L’Ivoirien
Alassane Ouattara, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Nigérien Mahamadou
Issoufou, le Tchadien Idriss Déby, le Camerounais Paul Biya, le Burkinabé
Blaise Compaoré, le Sénégalais Macky Sall, le Guinéen Alpha Condé, le Gabonais
Ali Bongo : en une dizaine de chapitres enlevés fourmillant d’anecdotes et de
révélations, ce livre raconte comment l’Afrique a pris la main à Paris.
Adieu
Françafrique, bonjour AfricaFrance. Qui paie commande !
Antoine
Glaser a été pendant trente ans le directeur de La Lettre du continent, une
publication de référence sur l’Afrique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages,
dont Comment la France a perdu l’Afrique (Calmann-Lévy, 2005) et Sarko en
Afrique (Plon, 2008), tous deux coécrits avec Stephen Smith.
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