Des faits
Au cours de leurs journaux télévisés des mercredi soir et jeudi matin -18 et 19 mai 2011-, les chaînes de Télévision Nyota et Wantasthi, ont fait passer des images faisant état de la décimation des poissons de la rivière Kafubu et autres organes végétaux. Les images ont également montré les populations entrain de consommer les poissons retrouvés morts autant dans la rivière susdite que dans les étangs sans savoir la cause exacte de cette disparation brutale.
Ayant suivi ces images terrifiantes et face à cette triste réalité, l’ACIDH a, en date du vendredi 20 mai 2011, effectué une descente à la cellule Mapongo et au village Kinandu, à une dizaine de kilomètre de la ville de Lubumbashi sur la route Kipushi.
En adressant ce mémorandum au Gouverneur de province, cette organisation voudrait apporter à son autorité certains éléments. D’après les informations qu’elle a recueillies sur terrain, la population a constaté la mort des poissons entre le 8 et le 12 avril 2011. Les médias ont véhiculé l’information, malheureusement avec un grand retard -de plus d’un mois, c'est-à-dire le 18 mai de l’année en cours- alors que les faits se sont déroulés à environ 15 km de la ville de Lubumbashi.
Les populations ont déclaré ignorer l’origine de la décimation des poissons. Cependant, elles suspectent que la présence de la Compagnie Minière du Sud Katanga -CMSK- et de Cota Mining qui déploient leurs activités en amont de la rivière Kafubu être à la base de la dite pollution.
Non seulement que les populations riveraines dépendant pour leur survie de l’existence de cette rivière, sont exposées à l’intoxication, mais aussi, l’ensemble de la population de Lubumbashi qui consomme les poissons et les produits maraîchers dont les étangs et les fermes sont alimentés par les eaux de la Kafubu l’est.
L’ACIDH considère la pollution de la rivière Kafubu comme étant une question qui touche à la santé publique et qui viole certaines dispositions de la Constitution notamment les Art 47 « le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garanti… » ; Art 53 « toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. L’Etat a l’obligation de le défendre. L’Etat veille à l a protection de l’environnement et à la santé des populations » ; Art 54 « les conditions de construction des usines, de stockage, de manipulation, d’incinération et d’évacuation des déchets toxiques, polluants ou radioactifs provenant des unités industrielles ou artisanales installées sur le territoire national sont fixées par la loi…
Au cours de leurs journaux télévisés des mercredi soir et jeudi matin -18 et 19 mai 2011-, les chaînes de Télévision Nyota et Wantasthi, ont fait passer des images faisant état de la décimation des poissons de la rivière Kafubu et autres organes végétaux. Les images ont également montré les populations entrain de consommer les poissons retrouvés morts autant dans la rivière susdite que dans les étangs sans savoir la cause exacte de cette disparation brutale.
Ayant suivi ces images terrifiantes et face à cette triste réalité, l’ACIDH a, en date du vendredi 20 mai 2011, effectué une descente à la cellule Mapongo et au village Kinandu, à une dizaine de kilomètre de la ville de Lubumbashi sur la route Kipushi.
En adressant ce mémorandum au Gouverneur de province, cette organisation voudrait apporter à son autorité certains éléments. D’après les informations qu’elle a recueillies sur terrain, la population a constaté la mort des poissons entre le 8 et le 12 avril 2011. Les médias ont véhiculé l’information, malheureusement avec un grand retard -de plus d’un mois, c'est-à-dire le 18 mai de l’année en cours- alors que les faits se sont déroulés à environ 15 km de la ville de Lubumbashi.
Les populations ont déclaré ignorer l’origine de la décimation des poissons. Cependant, elles suspectent que la présence de la Compagnie Minière du Sud Katanga -CMSK- et de Cota Mining qui déploient leurs activités en amont de la rivière Kafubu être à la base de la dite pollution.
Non seulement que les populations riveraines dépendant pour leur survie de l’existence de cette rivière, sont exposées à l’intoxication, mais aussi, l’ensemble de la population de Lubumbashi qui consomme les poissons et les produits maraîchers dont les étangs et les fermes sont alimentés par les eaux de la Kafubu l’est.
L’ACIDH considère la pollution de la rivière Kafubu comme étant une question qui touche à la santé publique et qui viole certaines dispositions de la Constitution notamment les Art 47 « le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garanti… » ; Art 53 « toute personne a droit à un environnement sain et propice à son épanouissement intégral. L’Etat a l’obligation de le défendre. L’Etat veille à l a protection de l’environnement et à la santé des populations » ; Art 54 « les conditions de construction des usines, de stockage, de manipulation, d’incinération et d’évacuation des déchets toxiques, polluants ou radioactifs provenant des unités industrielles ou artisanales installées sur le territoire national sont fixées par la loi…
Toute pollution ou destruction résultant d’une activité économique donne lieu à compensation et réparation. La loi détermine la nature des mesures compensatoires, réparatoires ainsi que les modalités de leur exécution ».
Recommandations
Sachant que dans le passé les enquêtes de la même nature n’ont pas donné lieu à de sanctions exemplaires, l’ACIDH, recommande au Gouverneur de province d’initier les enquêtes sérieuses pour identifier l’entreprise ou les entreprises qui sont à l’origine de la pollution de la rivière Kafubu.
Sur base du principe de précaution, en attendant que l’entreprise criminelle soit identifiée, qu’il suspende les activités des entreprises suspectées Compagnie Minière du Sud Katanga -CMSK- et de Cota Mining ou de toute autre entreprise qui aurait ses installations à coté de la rivière Kafubu.
Parmi les recommandations, cette Ong propose aussi que l’autorité provinciale punisse sans désemparer à des fortes amendes toute entreprise ou les entreprises qui seront connues coupables ; d’interdire à la population la vente ou la consommation des poissons et des produits maraîchers dont les étangs et les fermes sont arrosés par les eaux de la rivière Kafubu ; d’identifier et indemniser toutes les personnes dont les champs et les étangs sont pollués ; de prendre des mesures permettant de désintoxiquer la rivière Kafubu et enfin d’instruire les services techniques en charge de l’environnement à mener les missions d’inspection dans les entreprises minières.
Recommandations
Sachant que dans le passé les enquêtes de la même nature n’ont pas donné lieu à de sanctions exemplaires, l’ACIDH, recommande au Gouverneur de province d’initier les enquêtes sérieuses pour identifier l’entreprise ou les entreprises qui sont à l’origine de la pollution de la rivière Kafubu.
Sur base du principe de précaution, en attendant que l’entreprise criminelle soit identifiée, qu’il suspende les activités des entreprises suspectées Compagnie Minière du Sud Katanga -CMSK- et de Cota Mining ou de toute autre entreprise qui aurait ses installations à coté de la rivière Kafubu.
Parmi les recommandations, cette Ong propose aussi que l’autorité provinciale punisse sans désemparer à des fortes amendes toute entreprise ou les entreprises qui seront connues coupables ; d’interdire à la population la vente ou la consommation des poissons et des produits maraîchers dont les étangs et les fermes sont arrosés par les eaux de la rivière Kafubu ; d’identifier et indemniser toutes les personnes dont les champs et les étangs sont pollués ; de prendre des mesures permettant de désintoxiquer la rivière Kafubu et enfin d’instruire les services techniques en charge de l’environnement à mener les missions d’inspection dans les entreprises minières.
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