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Mise en œuvre des stratégies nationales de l’intelligence artificielle et de la gouvernance des données : l’agriculture, la santé et l’éducation, les trois premiers secteurs ciblés

Ladite conférence retransmise en direct sur le des canaux digitaux du gouvernement ivoirien, notamment Facebook, X, TikTok et YouTube et présence de la presse, a eu pour thème : "Stratégie nationale de l’Intelligence artificielle et Stratégie nationale de la Gouvernance des données"

Algérie : M. Attaf reçoit son homologue iranien

Les deux parties ont également évoqué les développements de la situation au Proche-Orient en général, et l'évolution dangereuse de la question palestinienne en particulier

Le président du Groupe de la Banque africaine de développement nomme le parlementaire britannique Andrew Mitchell conseiller bénévole

M. Mitchell, dont la nomination intervient dans un contexte mondial marqué par d’importants défis et incertitudes en matière de développement et de finance, possède une large expérience de conseil en matière de politiques, de négociations à l’échelle des États et de la mobilisation des ressources

Côte d'Ivoire - Santé/ Vaccination Multi-Age Contre le Cancer du Col de l’Utérus : Le Coup d’Envoi de la Campagne Lance a Abobo

Pendant 06 jours, plus de 3 millions de jeunes filles âgées de 09 à 18 ans recevront le vaccin contre le Virus du Papillomavirus humain (HPV), principal responsable du cancer du col de l’utérus

Transformation du Cacao : La Cote d’Ivoire Promeut le Savoir-Faire Chocolatier aux Etats Unis d’Amérique (USA)

Les riches saveurs et la texture fondante du chocolat ivoirien ont particulièrement marqué les visiteurs

CEO de la Fondation Merck et les Premières Dames Africaines annoncent conjointement les gagnants des Prix de la Chanson « Plus Qu’une Mère » et « Diabètes & Hypertension » 2023

Les prix ont été annoncés par la Sénatrice Dr. Rasha Kelej, CEO de la Fondation Merck et Présidente de la Campagne « Plus Qu'une Mère » de la Fondation Merck, ainsi que par les Premières Dames d'Afrique, qui sont également les Ambassadrices de la Campagne « Plus Qu'une Mère » de la Fondation Merck

Aquajeunes: un projet de développement et de valorisation de l’aquaculture

À terme, 3 000 jeunes seront formés et installés dans toutes les régions, pour développer l’aquaculture en Côte d’Ivoire

Burundi : Le Président Evariste Ndayishimiye a effectué une visite mémorable au Vietnam

Les Chefs d’Etat burundais et Vietnamien ont eu un moment privilégié d’échange où ils se sont engagés à promouvoir le soutien mutuel et la coopération dans fora internationaux

Komanda : la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ouvre un centre de formation pour autonomiser 100 jeunes et femmes vulnérables

Ce centre offre une alternative durable à la violence et à la précarité en formant des jeunes à risque et des femmes vulnérables aux métiers de la menuiserie, de la pâtisserie et de la coupe-couture

Journée Mondiale de la Santé : Les Africains manquent d'aide médicale et soutiennent la mise en place d’une couverture sanitaire universelle

Sept citoyens sur 10 (70%) soutiennent l’idée selon laquelle le gouvernement devrait garantir à tous les citoyens l’accès à des soins de santé adéquats, même si cela implique d’augmenter les impôts

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jeudi 4 avril 2024

Sans se référer aux organes habilités, des mandataires des entreprises et établissements publics s’offrent des rémunérations élevées

« Pour l'exercice 2023 par exemple jusqu'à ce jour sur 108 entreprises et établissements publics, 9 seulement ont déposé leurs états financiers mais sans les documents requis. Je souhaite vivement que les autres leur emboîtent les pas après cette activité. Les états financiers des entités susvisées ne sont pratiquement pas transmis à la Cour des comptes, empêchant par ce fait même cette institution financière de les contrôler avec efficacité et efficience et d'adresser les cas échéant, des alertes utiles à leurs tutelles respectives ». C’est ce qu’a déclaré le premier président de la Cour de Cassation, Jimmy Munganga Ngwala le 4 avril 2024 lors de la journée de vulgarisation organisée en faveur des mandataires publics.  

Le premier président a salué l'implication du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dans la lutte pour la réhabilitation de la Cour des comptes matérialisée par des actes concrets qu'il a posés le 27 juin 2022, en l'occurrence la nomination à tous les niveaux des animateurs des structures de la Cour des comptes, suivie quelques jours plus tard de la prestation de serment de tous ses magistrats. Il a saisit cette occasion pour lui réitérer ses vœux de réussite dans son nouveau mandat.

« Sans doute avec raison nous avons vu en cette réhabilitation de la Cour des comptes une expression claire de la volonté du magistrat suprême d'assainir la gestion des finances et des biens publics en misant notamment sur la Cour des comptes, l'institution supérieure des finances publiques en République Démocratique du Congo ».

Aussitôt hissé à la tête de la Cour des comptes il y a de cela 2 ans, Jimmy Munganga s’est employé à mettre en place les fondements d'une institution supérieure de contrôle capable de lever les défis de la lutte contre la corruption, les fraudes de toute nature et les autres maux qui gangrènent notre système économique.

Le diagnostic posé à cet effet lui a permis de comprendre que les principaux acteurs de la gestion des finances et les biens publics de la RDC, demeurent dans l'ignorance de leur devoir sacré de recevabilité, tel qu'il est organisé par la loi organique de la Cour des comptes qui a été vulgarisée en faveur des mandataires publics. « Kozanga koyeba eza liwa ya ndambu », disait un sage congolais. C'est la raison pour laquelle la cour des comptes a lancé depuis l'année dernière un programme de vulgarisation de sa loi organique. La journée de vulgarisation à la quelle les mandataires ont été conviés est la troisième de la série qui a commencé avec la société civile d'abord et ensuite avec les comptables publics.

« Cette activité que j'ai l'honneur de présider à pour objectif principal d'échanger avec les mandataires publics sur la mise en œuvre de leur devoir sacré de redevabilité vis-à-vis du peuple congolais à travers la Cour des comptes en tant qu'institution supérieure de contrôle des finances et des biens publics. Tenant fermement à sa vision actuelle qui consiste à se positionner en tant qu'institution supérieure de contrôle des finances et des biens publics, indépendante, crédible et veillant au bon emploi des deniers publics, la Cour des comptes est déterminée à contribuer efficacement à une gestion plus saine et le plus rationnelle des entreprises du Portefeuille et des établissements publics. 

En effet, ces deux organismes publics personnalisés constituent des maillots très importants du tissu économique de RDC. Promulguée depuis 2018, la loi organique de la Cour des comptes est pratiquement ignorée de tous les mandataires publics placés à la tête des entreprises et établissements publics. « Alors que conformément à la loi organique de la Cour des comptes, la redevabilité des gestionnaires des entreprises et établissements publics se traduit par la transmission annuelle des informations nous provenant du greffe de la Cour des comptes sont alarmantes ».

Dans quelques rares cas où ces états financiers sont transmis à la Cour des comptes, ils le sont régulièrement sans respecter les dispositions de la loi organique de la Cour des comptes avec des risques évidents de tomber sous les sanctions de la chambre de discipline budgétaire pour faute de gestion. 

Des orateurs ont tablé du dépôt des comptes annuels au greffe central de la Cour des comptes de la répression des fautes de gestion liées à la non transmission des états financiers et enfin de la manière dont la Cour des comptes par le canal de sa chambre en charge des entreprises du Portefeuille et des établissements publics exploitent les états financiers qui lui sont transmis. « La journée de vulgarisation de ce jour revêt certes un caractère pédagogique mais n'oublions pas que les défauts de transmission des états financiers constituent une faute de gestion punissable d'une amende qui peut approcher le double du salaire brut annuel de la personne mise en cause ». 

S'il faut faire un peu de mathématiques, le juge de la Cour des comptes fixera l'amende encourue par la personne mise en cause en multipliant son salaire par 24 sans dépasser ce montant. Très bientôt, la Cour des comptes va passer de la pédagogie à la répression pour mieux accompagner ces entreprises et établissements publics de manière à ce que ces entités cessent d'être des problèmes pour l’État pour devenir plutôt des solutions à ses problèmes.

 De la rétribution des mandataires publics exorbitante

Le procureur général du Parquet près la Cour des comptes, Salomon Tudieshe a souligné que les états financiers ne sont qu’un point que les différents orateurs ont évoqué. Pour lui, l'opportunité est bonne pour cette vulgarisation de la loi organique devant les acteurs de l’économie et des acteurs de développement. Le Procureur général avait reçu la dénonciation de la société civile sur les avantages que s’offrent les membres des comités de gestion. « Ni le premier président ni le Parquet général près la Cour de comptes n'étaient informés et associés aux rémunérations des mandataires publics. Un rapport de contrôle avait affirmé que les mandataires s’étaient octroyés des émoluments très élevés sans se référer aux organes compétents ».

D’après le procureur général, cette question ne pouvait être résolue à une simple formalité d’adoption par une assemblée générale. Ce sont des mandataires qui prennent part à l’assemblée générale qui sont intéressés. « Donc, ils sont juges et parties au moment où ils déterminent eux-mêmes leurs avantages. Ce n’est ni correct ni moralement défendable. Dans la foulée, j’ai appris d’un conseil d’administration qui était sur le point de s’octroyer 180.000 dollars américains ».   

  

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