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Cent cinquante-six joueurs de 28 pays participeront à la saison 2025 de la Ligue Africaine de Basketball, qui débute le 5 avril au Maroc

Durant la saison 2025 de la BAL, chaque conférence de quatre équipes jouera une phase de groupe de 12 rencontres, durant laquelle chaque équipe affrontera les trois autres à deux reprises

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Vidéo promotionnelle de la saison 5 de la Ligue africaine de basketball (Crédit : Ligue africaine de basketball)

La Ligue africaine de basketball (BAL) annonce aujourd’hui que 156 joueurs d’un nombre record de 28 pays et de cinq continents prendront part à la cinquième saison de la ligue, qui débute samedi 5 avril au complexe sportifs Prince Moulay Abdellah à Rabat, au Maroc.* 

Pour ce match d’ouverture, le Stade Malien (Mali, troisième place 2023) affrontera les Rivers Hoopers (Nigeria, troisième place 2024) à 16h00 GMT. Pour le deuxième match, l’équipe hôte Fath Union Sport (FUS, Maroc) sera opposée à l’Al Ittihad (Égypte, primo participant à la BAL) à 19h00 GMT. Le calendrier complet de la saison est disponible sur BAL.NBA.com/schedule.

La saison 2025 de la BAL sera diffusée dans 214 pays et territoires dans 17 langues par le biais de partenariats de télévision gratuite et payante avec l’Union africaine de radiodiffusion, l’American Forces Network (AFN), Canal+, ESPN, la plateforme numérique de la FIBA, Courtside 1891, NBA TV, Ninety Media Services, SNRT, Tencent Sports, TSN+, TV5 Monde, et via streaming sur l’appli NBA (https://apo-opa.co/4lg5uVc), www.NBA.comhttps://BAL.NBA.com, et la chaîne YouTube de la BAL (https://apo-opa.co/3Eie70G). 

La BAL annonce également que la ligue rendra hommage à la légende NBA, Dikembe Mutombo, durant toute la saison, notamment avec un blason « DM55 » sur le maillot de chaque joueur et des équipements d’échauffement, ainsi que des moments de silence avant chaque phase de conférence. Quadruple défenseur de l’année de la NBA et membre du Naismith Basketball Hall of Fame, feu Dikembe Mutombo a été le premier ambassadeur mondial de la NBA après son départ à la retraite en 2009. 

Vous pouvez acheter vos billets pour les matchs à Rabat sur Guichet.com et BAL.NBA.com. Vos billets vous donneront également un accès gratuit à la Fan Zone de la BAL.   

Durant la saison 2025 de la BAL, chaque conférence de quatre équipes jouera une phase de groupe de 12 rencontres, durant laquelle chaque équipe affrontera les trois autres à deux reprises. Durant la phase de groupe, chaque équipe jouera chaque jour de match. La Conférence du Kalahari se déroulera du samedi 5 au dimanche 13 avril à Rabat ; la Conférence du Sahara du samedi 26 avril au dimanche 4 mai à la Dakar Arena au Sénégal ; et la Conférence du Nil du samedi 17 mai au dimanche 25 mai à la BK Arena à Kigali, Rwanda. Les huit meilleures équipes des trois conférences se rendront à Pretoria, en Afrique du Sud, pour quatre matchs de classement, suivis de huit matchs de playoffs et des finales, du vendredi 6 juin au samedi 14 juin.   

Consultez la composition des équipes de la Ligue africaine de basketball 2025 : https://apo-opa.co/4iNOUKJ


*La composition des équipes est sujette à modification et sera actualisée sur https://BAL.NBA.com.



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Ligue africaine de basketball
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Pour plus d’informations, rendez-vous sur https://BAL.NBA.com.

À propos de la BAL :
Fruit d’un partenariat entre la Fédération internationale de basketball (FIBA) et NBA Africa, la Ligue africaine de basketball (BAL) est une ligue professionnelle regroupant 12 équipes de club de toute l’Afrique qui entamera sa cinquième saison en avril 2025. Basée à Dakar, au Sénégal, la BAL s’inspire des compétitions organisées en Afrique par le bureau régional de la FIBA et vient marquer la première collaboration de la NBA pour gérer une ligue hors Amérique du Nord. 

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mardi 16 janvier 2024

Assassinat de Laurent-Désiré Kabila : Stupéfaction de la délégation congolaise à la suite de l’observance d’une minute de silence en mémoire du défunt au Somment France-Afrique à Yaoundé

Laurent-Désiré Kabila est assassiné un jour avant sa participation au 21ème sommet France-Afrique du 18 au 19 janvier 2001 à Yaoundé au Cameroun. Dans la capitale camerounaise où se trouvait déjà la délégation de la RDC qui participait à la conférence ministérielle de ce sommet. L'ambassadeur Isabel Machik Tshombe, à l'époque vice-ministre à la Coopération régionale revient sur les circonstances dans lesquelles la délégation congolaise a vécu cette disparition.

« Le 16 janvier 2001 en tant que vice-ministre à la Coopération régionale, j'étais à Yaoundé au Cameroun. Je faisais en effet partie de la délégation congolaise qui devait accompagner le chef de l'État, Laurent-Désiré Kabila au sommet France-Afrique »se rappelle Isabelle Machik Tshombe. La délégation congolaise avait précédé le chef de l’Etat parce qu’elle prenait part à une réunion ministérielle qui avait lieu deux jours auparavant. C’est ainsi que la délégation congolaise conduite par le ministre des Affaires étrangères, Léonard She Okitundu.

« Nous étions le 16 en train de participer à la Conférence ministérielle qui précédait donc le sommet qui était prévu le 17 et le 18 janvier 2001. C'est au cours de cette Conférence ministérielle que tout à coup j'ai vu le ministre notre ministre des Affaires étrangères, Monsieur Léonard She Okitundu qui s'est levé pour répondre au téléphone ». 

Léonard She Okitundu a demandé à Isabelle Tshombe de prendre sa place. « Je me suis mise à sa place à la Conférence ministérielle sur le siège de la RDC. Ensuite, je l'ai vu revenir. J'estimais qu'il avait pris un visage fermé. Il paraissait inquiet et pâle. Je lui ai demandé ce qu'il avait. Le ministre m'a dit bon je t'en parlerai plus tard ». 

Etant donné que Isabelle Tshombe lui avait laissé le siège, elle a décidé aussi de sortir de la salle où se tenait la conférence ministérielle. Elle s’était retrouvée dans le corridor. C'est là qu’elle a croisé un de ses collègues qui lui lui a tout de suite interpellé en disant « Isabelle, il se passe des choses terribles dans ton pays. Qu'est-ce que c'est ? Il semblerait qu’il y a eu des coups de feu autour de la présidence de la République et que bon Kinshasa est sens dessus dessous. Alors, qu'est-ce que vous pensez de cela ? » 

Évidemment, Isabelle Machik Tshombe n'était pas informée de ce qui se passait à Kinshasa. « Donc, j'ai suggéré à mon collègue d'attendre notre position officielle. C'est ainsi que j'ai commencé moi-même à appeler Kinshasa. Je n'arrivais pas à joindre Kinshasa. Je suis revenue alors voir notre chef de délégation. Je lui ai dit que je venais d'apprendre des choses terribles. Il semblerait qu'on a tiré à la présidence de la République. Il a dit oui justement mais nous ne pouvons plus rester dans cette réunion. Il va falloir d’abord se renseigner au pays exactement pour savoir ce qui se passe ». 

Toute la délégation essayait de prendre une position commune pour établir ensemble le modus operandi  pour pouvoir répondre au questionnement des uns et des autres. « Nous nous sommes retrouvés chez le chef de délégation dans son appartement à l'hôtel où nous étions logés. Ensuite, nous avons décidé de ne pas prendre de position officielle en attendant de joindre Kinshasa. Nous avons essayé évidemment chacun de joindre les siens à Kinshasa, de joindre un collègue ou de joindre un service mais visiblement on a coupé les lignes téléphoniques ». 

La délégation congolaise sera informée par la mission diplomatique de la RDC à New York (Etats-Unis). « C’est elle qui va nous informer qu'effectivement qu’on a tiré du côté du Palais de marbre. Le président Laurent-Désiré Kabila serait touché mais on l'a amené à l'hôpital.  Les autorités congolaises étaient en train de préparer son transfert pour le Zimbabwe. Donc, nous sommes inquiets mais plus ou moins rassurés puisque le président est en vie. Nous restons groupés et nous essayons de garder la tête froide et de ne pas nous laisser aller. Nous évitons évidemment de répondre au questionnement de la presse et puis c'est comme ça que nous allons suivre dans la chambre de notre chef de délégation les informations qui commencent effectivement à expliquer ce qui est en train de se passer ».

La délégation congolaise à Yaoundé attendait bien sûr l'appel du général Eddy Kapend (à l'époque il était colonel). « Nous entendons son appel et nous sommes rassurés en disant bon ben il semble avoir les choses en mains. et bien sûr retour de nous c'est beaucoup de spéculations. Le lendemain, quand commence le sommet France-Afrique. Ce fut le président Gnassingbé Eyadéma qui était le doyen des présidents Francophones qui va prendre la parole. Le président togolais commence par nous demander une minute de silence en mémoire de son frère, le président de la République Démocratique du Congo, Laurent désiré Kabila ». 

C’est le choc pour la délégation congolaise, se souvient Isabelle Machik Tshombe. « Nous sommes choqués pas parce que nous imaginons que c'est la réalité. Nous sommes en train de dire mais ils veulent l'enterrer déjà. Ça nous paraît tout à fait indélicat parce que bien sûr la RDC n'a pas encore annoncé le décès du chef de l'État. Pour sa part, le président français Jacques Chirac prendra la parole à la suite de la déclaration du président Eyadéma. Le président Chirac demandera simplement qu’on puisse soutenir la RDC qui est en train de vivre une épreuve. Il ne suggérait pas que le président de la République était décédé. 

La délégation congolaise a pris part au sommet en essayant d'entrer en contact avec le pays mais surtout en essayant alors maintenant d'organiser un départ pour le pays.« Nous sommes repartis en quittant Yaoundé le 18 janvier 2001. Nous sommes rentrés chez nous par le premier vol que nous avions trouvé juste après le sommet. C'est le 18 janvier 2001 que les autorités congolaises ont annoncé la mort officielle de Laurent-Désiré Kabila le 16 janvier 2001 ».


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