Près de 54 % des Congolais pourraient ne pas se rendre
aux urnes pour désigner leur président si l’élection était organisée dimanche. Un
possible record historique d’abstention qui profiterait à Félix Tshisekedi,
candidat à sa propre succession, selon le nouveau sondage Berci, en partenariat
avec Ebuteli et le GEC. Le pays s’achemine vers une abstention historique.
C’est ce que révèle le nouveau sondage du Bureau d’études, de recherche et de
consulting international (Berci), avec Ebuteli et le Groupe d’étude sur le
Congo (GEC) de l’Université de New York. Réalisée mi-janvier à travers le pays,
cette étude révèle que la participation à la présidentielle pourrait atteindre
son plus bas niveau depuis 2006 en République démocratique du Congo. Seulement
46,31 % des Congolais sondés affirment qu’ils iront voter, le 20 décembre, leur
futur président de la République.
Comme le suggère le graphique ci-dessus, si cette
tendance se confirme, ce serait près de 20 points de moins que lors du second
tour de la présidentielle de 2006, premier scrutin multipartite de l’histoire
du pays, après l’accord de Sun City qui avait mis fin à la deuxième guerre du
Congo. Ce serait un score légèrement en deçà de la participation déjà en
dessous de 50 % lors de la dernière présidentielle de 2018. Jamais dans
l’histoire politique congolaise récente, le risque d’abstention - estimé à
53,69 % - n’a été aussi élevé à moins d’une année de la présidentielle. Près de
40 % des répondants indiquent qu’ils n’iront pas voter, tandis que près de 15 %
sont encore indécis. Notre précédent sondage montrait pourtant une forte
manifestation d’intérêt pour l’élection à l’approche des échéances électorales.
On comptait, en juin 2022, 78 % des sondés prêts à aller voter alors qu’ils
n’étaient que 40 % en septembre 2021.
Le paradoxe de l’opinion politique congolaise
Résultats d’un sondage national
À onze mois des élections, comment les Congolais
perçoivent-ils l’état de leur pays et des institutions de la République, le
processus démocratique et le conflit dans l’Est ? Tel était l’objectif du
dernier sondage, réalisé par le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), Ebuteli et
Berci en janvier 2023, par téléphone auprès de 3.632 personnes dans les 26
provinces. Les résultats seront publiés dans trois notes thématiques distinctes
sur les élections, la sécurité et la gouvernance. L’opinion publique congolaise
semble empêtrée dans un paradoxe : la plupart des Congolais sont de plus en
plus critiques à l’égard de la façon dont leur pays est gouverné. Et pourtant,
lorsqu’on leur demande pour qui ils voteraient si des élections avaient lieu
dimanche prochain, une nette majorité répond que ce serait pour le président
sortant, Félix Tshisekedi. Ces tendances sont claires. En janvier 2023,
seulement 39 % des personnes interrogées ont déclaré que le pays allait dans la
bonne direction, contre 61 % en 2019, juste après l’arrivée de Tshisekedi au
pouvoir.
Bien que ce chiffre soit encore plus élevé que pendant
les dernières années de la présidence de Joseph Kabila – 27 % pensaient que le
pays allait dans la bonne direction en novembre 2017 et 19 % en février 2018 –
il est toujours clair que le gouvernement actuel a du mal à satisfaire ses
citoyens. Ces tendances peuvent aussi être observées dans la chute des opinions
favorables du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde et du président
Tshisekedi. Le pourcentage de personnes ayant une bonne opinion de Sama a chuté
de 66 % lors de sa nomination en 2021 à 29 % aujourd’hui, alors que Tshisekedi
a vu sa cote tomber de 62 % en mars 2019 à 36 % en janvier 2023.
Le scepticisme se manifeste dans presque tous les
aspects de la vie publique. Ils sont 40 % des répondants à penser que la
sécurité dans l’est du Congo ne s’est pas améliorée depuis la déclaration de
l’état de siège en mai 2021 ; 29 % disent qu’elle s’est nettement empirée.
Soixante-cinq pour cent des personnes interrogées affirment que l’économie
s’est détériorée depuis l’arrivée au pouvoir de Sama il y a presque deux ans,
et 67 % soutiennent que le gouvernement n’est pas efficace dans la lutte contre
la corruption. Le seul secteur pour lequel une pluralité de personnes
interrogées (66 %) indiquent que le gouvernement a fait du bon travail est
l’éducation. Ceci est probablement le résultat de l’éducation primaire
gratuite, probablement la plus grande réforme menée par le régime Tshisekedi.
Et pourtant, comme le montre notre première note thématique, Tshisekedi remporterait
les élections par une nette marge : 50 % des sondés qui ont l’intention d’aller
voter disent qu’ils choisiront le président sortant, ce qui suggère que même
unifiée, l’opposition aurait du mal à le battre.
Le second serait Moïse Katumbi (17 %), Martin Fayulu
arrivant en troisième position (10 %). Comment est-il possible qu’une
population aussi critique à l’égard du président puisse dire en même temps
qu’elle a l’intention de le réélire de façon aussi retentissante ?
Premièrement, et c’est probablement le résultat le plus sombre de ce sondage,
une grande partie de la population va tout simplement se tenir à l’écart – près
de 54 % des répondants affirment qu’ils n’ont pas l’intention de voter. Mais la
méfiance est aussi élevée envers l’opposition. Le pourcentage de personnes
ayant une bonne opinion de ses leaders est en baisse, au même rythme que le
déclin du président : entre mars 2021 et janvier 2023, il est passé de 46 % à
33 % pour Martin Fayulu ; pour Moïse Katumbi, de 61 % à 31 %.
Les politiciens ne sont pas les seuls à être touchés :
58 % des personnes interrogées estiment que la société civile n’a pas amélioré
la gouvernance du pays. Même le cardinal catholique Fridolin Ambongo voit sa
cote de popularité baisser de 67 % à 53 % au cours de la même période. Pour le
prix Nobel de la paix Denis Mukwege – dont certains pensent qu’il pourrait se
présenter aux élections – sa cote est passée de 78 % à 44 %. Les acteurs
internationaux ne sont pas épargnés. Comme le montrera notre deuxième note
thématique de cette série, une nette majorité de Congolais rejette la
collaboration militaire avec les armées de la Communauté d’Afrique de l’Est –
entre 64 % et 78 %, selon les pays.
Une majorité écrasante de 67 % souhaite le départ de
la mission de maintien de la paix de l’ONU (Monusco), un changement
spectaculaire par rapport aux 29 % de personnes qui étaient de cet avis en
octobre 2016. Pas un seul des donateurs principaux du pays ne peut prétendre
disposer d’une opinion clairement positive aujourd’hui au Congo. C’est une
chute précipitée par rapport à la période post-électorale, où des majorités de
plus de 75 % avaient une bonne opinion de la France, des États-Unis, de la
Belgique et du Royaume-Uni. Les exceptions frappantes sont la Chine et la
Russie – cette dernière est désormais le pays étranger le plus populaire, avec
61 % d’opinions favorables, contre 35 % en octobre 2016. Ces tendances sont
troublantes.
Dans le passé, c’est l’engagement civique des
Congolais qui a permis de repousser l’autoritarisme, la capture de l’État par
les élites et les conflits. Au début des années 1990, c’est la société civile
qui a été le fer de lance de la transition d’un régime à parti unique vers la
démocratie, en se mobilisant dans les rues lorsque les élites bloquaient les progrès.
Ce modèle a de nouveau été suivi lors des manifestations massives qui ont
secoué le pays entre 2015 et 2018 en réponse aux tentatives de modification de
la Constitution et de truquage du processus électoral. Et les politiciens, en
particulier les parlementaires, ont toujours payé le prix de leurs mauvaises
performances, en perdant le pouvoir dans les urnes.
Aujourd’hui, cependant, même si les Congolais
soutiennent massivement la démocratie plutôt que tout autre modèle de
gouvernement (77 % à la mi-2022), seuls 26 % sont satisfaits du fonctionnement
de leur démocratie – c’est une baisse par rapport aux 62 % immédiatement après
les élections de 2018. L’engagement civique est-il désormais sur le déclin ?
Les prochaines élections constitueront un test à cet égard. Un nombre croissant
de Congolais – 58 %, soit beaucoup plus que par le passé – pensent que leur
destin est entre leurs mains. La méfiance envers la Ceni ne cesse d’accroître
Comment comprendre cette nouvelle et brusque percée de l’abstention à 11 mois
du scrutin présidentiel ? La persistance de la méfiance dans le processus
électoral en cours n’est sans doute pas étrangère à cette situation. Près de 54
% des répondants ne font désormais pas confiance à la Commission électorale
nationale indépendante (Ceni) pour organiser des élections crédibles, libres et
transparentes. Une augmentation de 8,5 points en sept mois.
La plupart des 37,4 % des sondés qui soutiennent le
contraire se comptent essentiellement dans les fiefs électoraux du président
Félix Tshisekedi et de ses partisans. Ce score monte jusqu’à 85 % au Kasaï
Oriental, voire à près de 96 % au Kasaï. Mais pas seulement. C’est aussi le cas
par exemple à la Tshuapa où près de 74 % des répondants affirment faire
confiance à la Ceni. On retrouve le même état d’esprit auprès de 75 % des
personnes interrogées dans la province du Lualaba. Depuis juin 2022, le
président de la Ceni, Denis Kadima, n’a pas non plus réussi à rassurer les
Congolais. Ces derniers sont toujours plus nombreux à ne pas lui faire confiance
: près de 47 % des sondés affirment aujourd’hui avoir une mauvaise opinion du
président de la Ceni. Ils étaient 44 % il y a sept mois. Une opposition au
discours ambivalent Autre explication à cette possible abstention record :
l’ambivalence de certains leaders de l’opposition.
En même temps qu’ils dénoncent la mainmise du pouvoir
sur les institutions impliquées dans la gestion du processus électoral, la Ceni
et la Cour constitutionnelle principalement, plusieurs concurrents de
Tshisekedi à la course présidentielle, comme Martin Fayulu et Moïse Katumbi,
appellent la population à aller massivement s’inscrire sur les listes
électorales. Pour les électeurs, un tel positionnement peut paraître parfois
déroutant. Seul le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie
(PPRD) fait bande à part. La formation politique de l’ancien président Joseph
Kabila se dit « non concernée » par l’opération d’enrôlement des électeurs en
cours, en attendant la mise en place d’une nouvelle Ceni réellement « consensuelle
».
Là aussi, ce positionnement souffre d’incohérence
lorsque le PPRD plaide, en même temps, en faveur de la tenue des élections dans
les délais constitutionnels, c’est-à-dire d’ici décembre 2023 au plus tard. Et
l’abstention l’emporta, Tshisekedi aussi. Il n’est pas surprenant que cette
nouvelle démobilisation politique profite au président sortant. Ceux qui
veulent, à ce stade, aller glisser leur bulletin dans l’urne le jour du scrutin
présidentiel sont, pour la plupart, les mêmes qui veulent accorder un second
mandat à Tshisekedi. Ils sont par conséquent moins regardants sur la
crédibilité du processus électoral tant que leur champion se trouve en position
de l’emporter.
C’est ainsi que la majorité des 46,31 % des Congolais
sondés qui ont l’intention d’aller voter à l’élection présidentielle prévue en
2023 accordent leur suffrage à Tshisekedi. Dans cette configuration, le
président sortant arriverait largement en tête, avec 50,42 %. Il y a sept mois,
avec un taux d’abstention moindre (13,6 %), l’intention de voter en faveur de
Tshisekedi ne se hissait qu’à 31 %. Autrement dit, moins il y a de votants,
plus les chances de Tshisekedi de rempiler augmentent.
À l’avantage du chef de l’État : ses électeurs sont
déjà prêts. Et rien ne peut justifier leur démobilisation. Ceux qui affirment
qu’ils vont voter pour Tshisekedi se comptent en majorité dans le Grand Kasaï
(54,92 %), le fief électoral du président sortant et celui de son parti,
l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ils ne sont que très
peu en revanche dans le reste du pays : seulement 10 % dans le Grand Équateur,
7 % dans le Grand Katanga, 6 % dans le Grand Bandundu, 5 % dans la Grande
Orientale, 4 % à Kinshasa, 3,7 % dans le Nord-Kivu, 3 % dans le Kongo Central,
3 % dans le Sud-Kivu et 1 % dans le Maniema. Ils prient en majorité dans les
églises de réveil (44 %), mais sont également catholiques (25 %), protestants
(18 %), kimbaguistes (5 %) ou musulmans (3 %). Et ils habitent plus dans les
milieux ruraux (70 %) que dans les centres urbains (30 %).
Comme ces chiffres le démontrent, l’opposition doit
remobiliser son électorat, si elle veut inverser la tendance. Cela passe
notamment par un discours clair sur le processus électoral en cours mais aussi
par des propositions d’alternatives crédibles à l’offre politique actuelle du
chef de l’État. Ce n’est que de cette façon qu’elle pourra convaincre les 54 %
d’abstentionnistes et indécis. D’autant que les 46 % des Congolais sondés prêts
à se rendre aux urnes ne leur accordent que très peu de suffrages : 17,11 %
pour Katumbi et 10,04 % pour Fayulu, à titre indicatif. Une contre-performance
qui persiste malgré le bilan mitigé du premier quinquennat de Tshisekedi, comme
le montrera notre troisième note thématique sur ce sondage. Le vote se régionalise
mais…
Comme pour Tshisekedi et le Grand Kasaï, les
intentions de vote en faveur des certains candidats déclarés et personnalités
politiques sont recueillies en grande majorité auprès des Congolais sondés
résidant dans leurs régions d’origine. C’est le cas notamment de Jean-Pierre
Bemba avec 47 % de l’ensemble de ses possibles suffrages dans le Grand
Équateur. Dans le même registre, l’on trouve Vital Kamerhe et ses 38 %
d’intentions de vote au Sud-Kivu ; 36 % pour Emmanuel Ramazani Shadary au Maniema
; 22 % pour Kabila dans le Grand Katanga.
Cette régionalisation du vote est beaucoup plus
flagrante dans un autre cas de figure : celui d’un électorat exclusivement
présent dans la région d’origine du futur candidat. Il en est ainsi, par
exemple, de certains candidats possibles à la présidentielle : Modeste Bahati
au Sud-Kivu, de Lisanga Bonganga dans le Grand Équateur, de Corneille Nangaa
dans la Grande Orientale et de Samy Badibanga dans le Grand Kasaï. À l’inverse,
quelques personnalités semblent transcender ces clivages régionaux. Dans cette
catégorie, on retrouve Alain Kashala, originaire du Grand Kasaï, plébiscité au
Sud-Kivu. Idem pour Delly Sesanga porté par des suffrages de l’ex-province
Orientale. Katumbi et Fayulu bénéficient de plus d’intentions de vote au
Nord-Kivu, respectivement avec 34 % et 20 %.
Alors que 31 % des répondants qui souhaitent voter
pour le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege, pressenti candidat à la prochaine
présidentielle, se trouvent dans l’ex-province Orientale. Dans la même région,
l’ancien Premier ministre Matata Ponyo compte près de 43 % de ses potentiels
électeurs. Quant à son prédécesseur à la primature, Adolphe Muzito, c’est dans
le Grand Kasaï qu’il engrange l’essentiel de ses possibles suffrages (44 %).
Les Congolais partagés sur le respect du calendrier électoral Le 26 novembre
2022, la Ceni a publié le calendrier électoral tant attendu. Comportant des
délais serrés, ce chronogramme a d’emblée suscité des doutes sur sa
faisabilité. Interrogés, les Congolais se montrent très partagés sur la
question : près de 37 % croient que le calendrier publié est réaliste, 38,6 %
non, alors que 20 % ne se prononcent pas.
Dans les faits cependant, la prolongation de 25 jours
pour l’identification et l’enrôlement des électeurs dans les provinces de
l’Ouest (aire opérationnelle 1) est venue renforcer la crainte du « glissement
» du calendrier. Même si la Ceni rassure que cette prolongation n’aura aucune
incidence sur le calendrier. D’ailleurs, avant cette décision de la commission
électorale, en janvier, au moment de la réalisation de ce sondage, 44 % des
répondants considéraient déjà que la Ceni ne pourrait pas organiser les
élections dans les délais constitutionnels.
Dans tous les cas, Kadima ne cesse de rappeler que le
« glissement ne fait pas partie de [du] vocabulaire » de son institution. Le 10
décembre 2022, lors de son discours sur l’état de la nation, le président
Tshisekedi a également abondé dans le même sens, en proclamant 2023 année
essentiellement électorale. Le chef de l’État a d’ailleurs instruit son
gouvernement à « ne ménager aucun effort pour la mise à disposition des
ressources nécessaires à la Ceni ». Objectif : organiser, coûte que coûte, les
scrutins d’ici la fin de l’année. Et l’emporter.
Méthodologie
Ce sondage a été réalisé du 14 au 17 janvier 2023 pour
évaluer les quatre années de la gouvernance du président Félix Tshisekedi.
L’enquête s’est déroulée auprès d’un échantillon de 4.000 répondants, dont 3.632
ont été retenus après nettoyage du fichier. La base de données utilisée
provient du répertoire national d’enquêtés de Berci, répartis en 26 provinces
de la République démocratique du Congo. L’originale contient des renseignements
sur la répartition géographique et les caractéristiques socio-économiques des
répondants : leur niveau social, leur niveau d’instruction, leur milieu de
résidence et leur âge, ainsi que leurs coordonnées GPS.
Les données du sondage ont été pondérées en fonction
du milieu (urbain/rural), du sexe et de la localisation géographique des
répondants afin que la distribution de ces variables corresponde le plus
possible aux données démographiques de l’Institut national de la statistique
(INS) et de la Ceni, avec une différence de moins de 1 % pour les localisations
géographiques. Les résultats de l’enquête indiquent qu’il n’y a pas de
différence significative entre les données pondérées et les données brutes.
Cinquante enquêteurs et six contrôleurs formés en interne dans les techniques
d’enquête dite-Computer Assisted Telephone Interview (CATI), ont effectué les
interviews téléphoniques et la supervision de cette enquête. Les questionnaires
ont été conçus en reprenant une série de questions posées lors des enquêtes
précédentes du GEC – BERCI, notamment celles relatives à l’an 1, l’an 2 et l’an
3 de Félix Tshisekedi au pouvoir, afin de pouvoir faire une analyse comparative
dans la mesure du possible.
Toutes les interviews sont réalisées à l’aide de
tablettes électroniques et téléchargées directement sur un serveur hébergé à
distance par Ona.io, accessibles à tous en temps réel. La base des données
téléphoniques utilisée pour atteindre les répondants dans les 26 provinces et
sur 145 territoires que compte la RDC a été constituée lors des enquêtes face à
face aux domiciles des répondants, réalisées par Berci et le GEC en 2016, puis
en 2022 par Berci, le GEC et Ebuteli auprès d’un échantillon de 5.335
personnes. La méthodologie de dénombrement des ménages a été utilisée pour
donner la même chance à chaque personne habitant le village ou le quartier tiré
d’être éligible. La méthode d’anniversaire était appliquée pour le choix de la
personne à enquêter, alors que celle de quotas a permis de garantir l’équilibre
entre les genres.
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