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Lesotho : le roi Letsie III et Akinwumi Adesina, ensemble pour soutenir les projets ambitieux d’approvisionnement durable d’eau et d’énergie en Afrique australe
Le Groupe de la Banque africaine de développement va allouer 331 millions de dollars destinés à l’investissement au Lesotho entre 2025 et 2030
Le Royaume du Lesotho, avec le soutien de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org), met à profit ses abondantes ressources en eau et en énergies renouvelables pour tracer une voie ambitieuse qui accélérera sa transformation économique et aura un impact considérable sur l’Afrique du Sud et le Botswana.
Son dirigeant, Sa Majesté le roi Letsie III et le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, se sont rencontrés à Maseru, la capitale du Lesotho, pour discuter d’un partenariat transformateur visant à accélérer la croissance économique du pays. Leurs discussions ont porté sur le développement des infrastructures et des capacités humaines, la santé, l’agriculture, le tourisme, l’industrie manufacturière et les investissements du secteur privé afin de libérer le potentiel économique du Lesotho.
« Nous nous hâterons de mettre en place les politiques et les mesures incitatives appropriées pour attirer la participation du secteur privé, en particulier dans des secteurs tels que la santé, l’agriculture et l’industrie manufacturière », a déclaré le roi Letsie III.
Le Groupe de la Banque africaine de développement va allouer 331 millions de dollars destinés à l’investissement au Lesotho entre 2025 et 2030, en mettant l’accent sur des infrastructures de qualité, le renforcement des capacités, le développement énergétique, l’intégration régionale et le renforcement institutionnel. L’approche du Groupe de la Banque s’aligne sur le prochain Document de stratégie pays, dont l’objectif principal est de redynamiser la création d’emplois par le secteur privé afin de promouvoir une croissance économique inclusive.
« Dans le monde actuel, l’architecture de l’aide a radicalement changé. Nous avons discuté des évolutions mondiales émergentes et des moyens de s’y adapter, ainsi que des mesures à prendre pour attirer les investissements privés. Nous soutiendrons les capacités institutionnelles, techniques et humaines du Royaume du Lesotho, et contribuerons à la conception de projets bancables qui attirent les investissements », a déclaré M. Adesina.
Le président du Groupe de la Banque a souligné que l’abondante énergie hydroélectrique du Lesotho et d’autres sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie éolienne et solaire ont le potentiel de générer plus qu’assez d’électricité pour la consommation intérieure et pour fournir un excédent d’électricité pouvant être exporté vers les pays voisins.
La Banque s’est engagée à mobiliser environ 260 millions de dollars pour financer un projet de transfert d’eau de 700 kilomètres qui fournira au Lesotho et à la région, 308 millions de mètres cubes d’eau à usage domestique, agricole et industriel.
« Nous travaillerons sur un projet multipartenarial intégré de transfert d’eau de 2,3 milliards de dollars incluant des composantes énergétiques, allant des chaînes de valeur agricoles et de la facilitation des échanges au Lesotho, et depuis le Lesotho jusqu’au Botswana en passant par l’Afrique du Sud », a précisé Akinwumi Adesina à l’issue d’une rencontré avec le roi Letsie III.
La ministre des Finances et de la Planification du développement, Rets'elisitsoe Matlanyane, a indiqué que le Lesotho prévoyait de construire une sous-station pour exporter l’excédent de production d’électricité vers l’Afrique du Sud, car son approvisionnement énergétique dépassera la demande intérieure d’ici fin 2026.
Le gouvernement transforme le Lesotho en pôle d’énergie renouvelable grâce au « Just Energy Transition Fund » (Fonds pour la transition énergétique juste) de Sa Majesté le roi Letsie III, le projet audacieux du roi pour le développement des énergies renouvelables. Le Royaume vise également à respecter ses engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris bien avant 2050 en devenant un producteur d’électricité totalement neutre en carbone.
Un château d’eau essentiel au potentiel extraordinaire
Le Lesotho, également surnommé « Royaume dans le ciel », est un château d’eau régional essentiel. Les zones humides montagneuses du pays sont vitales pour les millions de personnes vivant dans le bassin du fleuve Orange dont le cours s’étend à travers le Lesotho, l’Afrique du Sud, le Botswana et la Namibie.
Les rivières qui coulent de ses hautes terres sont essentielles pour répondre aux besoins de la région en matière d’approvisionnement sûr et durable en eau et en énergie.
Sur le plan national, le gouvernement est déterminé à assurer l’accès universel à l’eau potable et à l’assainissement d’ici fin 2025. Le Projet d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural du Lesotho, financé par la Banque africaine de développement, a un impact significatif. Jusqu’à 190 kilomètres de canalisations vers les réseaux de distribution, des réservoirs de stockage d’eau d’une capacité de 3,48 millions de litres et 166 points d’eau publics ont été installés, permettant d’approvisionner quelque 28 266 personnes dans huit zones des districts de Maseru et de Berea.
Au Lesotho, M. Adesina a visité l’école primaire de Sekete et la clinique de Thusong, deux structures communautaires qui ont bénéficié du Projet d’alimentation en eau et d’assainissement en milieu rural du Lesotho financé par la Banque africaine de développement.
« Ces enfants sont notre avenir. Chaque investissement que nous faisons dans l’eau, l’assainissement et l’éducation est un investissement dans le potentiel présent et futur de l’Afrique. »
Décrivant M. Adesina comme un homme d’action, le roi Letsie III s’est réjoui de sa visite officielle, la toute première d’un président du Groupe de la Banque africaine de développement. Sa Majesté y a vu le reflet de la reconnaissance du Groupe de la Banque et de M. Adesina pour les progrès accomplis par le Lesotho dans la transformation et l’amélioration de la vie des populations.
M. Adesina a remercié le roi Letsie III pour son leadership stratégique et transformationnel en sa qualité de champion de la nutrition de l’Union africaine depuis 2014, et pour son plaidoyer à l’échelle mondiale en faveur de l’amélioration de la nutrition, de la sécurité alimentaire et du développement des jeunes et de l’égalité des genres sur le continent.
Le président du Groupe de la Banque a également rencontré le Premier ministre du Lesotho, Samuel Ntsokoane Matekane, ainsi que les ministres des Affaires étrangères, de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et de la Nutrition, des Ressources naturelles, de la Santé, des Communications, des Sciences et Technologies, ainsi que de l’Éducation et de la Formation.
« Nous soutenons actuellement huit projets d’une valeur de 60 millions de dollars et nous nous réjouissons à la perspective d’accroître considérablement notre engagement dans le Royaume », a déclaré M. Adesina.
Les ressources naturelles en eau et le paysage du Lesotho lui offrent d’énormes possibilités en matière d’irrigation pour améliorer sa production agricole et l’élevage de saumons et de truites. Outre son industrie textile en pleine croissance, le Lesotho dispose d’un potentiel important dans l’extraction de diamants et le tourisme de haute altitude.
La délégation de la Banque au Lesotho comprenait son administratrice pour le Lesotho, Nomfundo X. Ngwenya, sa directrice générale adjointe pour l’Afrique australe, Moono Mupotola, et le conseiller principal auprès du président pour la communication et l’engagement des parties prenantes, Victor Oladokun.
Le Lesotho a rejoint le Groupe la Banque africaine de développement en 1973. Depuis lors, il a mis en œuvre 87 projets soutenus par la Banque, d’une valeur totale de 429 millions de dollars.
Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB).
mardi 31 juillet 2018
Professeur Raphaël Nyabirungu, professeur fait la comparaison entre la Subornation des témoins et la corruption
lundi 30 juillet 2018
La Fondation Merck lance un appel à candidatures pour les Prix de reconnaissance des rédias « Merck Plus Qu'une Mère » 2018
La Fondation Merck a
récemment annoncé les gagnants des Prix de Reconnaissance des Médias « Merck
Plus Qu'une Mère » 2017
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La Fondation Merck, la branche philanthropique de Merck
KGaA Allemagne, a annoncé l'ouverture de la période de l’appel à candidature
pour les Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu'une Mère » 2018.
Les professionnels des médias sont invités à présenter leur travail sur la
sensibilisation à la prévention de l'infertilité et briser la stigmatisation
de l'infertilité en Afrique. Les prix ont été introduits l'année dernière
pour reconnaître le journalisme exceptionnel en santé et pour reconnaître les
journalistes professionnels individuels qui ont fournies des histoires
précises, informatives et convaincantes sur les femmes ou les couples
infertiles en Afrique.
« Je crois fermement au rôle essentiel que jouent les médias dans la sensibilisation des communautés. Par conséquent, nous avons créé ces prix pour les médias dans le but de reconnaître la couverture journalistique exceptionnelle qui améliore l'engagement du public et la compréhension de l'infertilité, brisant sa stigmatisation et soulignant la nécessité de changer la perception sociale dans les communautés africaines. Nous avons également commencé deux hashtags pertinents #MenToo, les hommes aussi peuvent souffrir de l'infertilité pas uniquement les femmes, et #NoForInfertilityStigma, non pour la stigmatisation de l'infertilité pour faire appel à tous nos partenaires de médias pour lancer ce mouvement à travers leurs plates-formes », a déclaré le Dr. Rasha Kelej, PDG de la Fondation Merck et Président de Merck Plus Qu'une Mère. Qui peut postuler ? Les journalistes de la presse écrite, media en ligne, radio et multimédia. Dernière date de soumission : Les inscriptions peuvent être soumises jusqu'au 31 Mars 2019. Comment s'inscrire ? Les inscriptions peuvent être envoyées par courriel à MyStory@MerckMoreThanAMother.com Catégories et Prix Monétaire :
USD = Dollars Américaine
La Fondation Merck a récemment conclu une cérémonie pour annoncer les gagnants des Prix de Reconnaissance des Médias « Merck Plus Qu'une Mère » 2017 à Nairobi, au Kenya. Plus de 200 journalistes de 17 pays africains ont assisté à la cérémonie. Voici les détails des premiers gagnants de la catégorie des journalistes professionnels de chaque segment : Le premier prix du Segment Multimédia a été décerné à Mme Namukabo L Werungah et à son équipe de NTV Kenya pour leur excellente histoire intitulée « Un conte de douleur et de honte des femmes sans enfant à Busia ». Le premier prix du Segment des Presse Ecrite a été reçu par M. Gardy Chacha, Reporter Principal en Santé et en Sciences de Standard Newspaper, Kenya. Il a été sélectionné pour son histoire émouvante intitulée « Cecilia Wairimu : une femme, trois mariages, 11 ans d'infertilité ». Le premier prix du Segment des Médias en Ligne a été décerné à Mme Molatelo Mainetje, productrice de journal et d'actualité et réalisatrice de documentaires d'Afrique du Sud pour son court métrage intitulé « L’homme aux entrailles ». Mme Asha Bakidusa, Journaliste de Royal Media Services Limited, Sous Bahari FM, Kenya, a reçu le Premier Prix du Segment Radio pour son programme intitulé « Comment les hommes de la famille soutiennent leur conjoint dans les cas d’infertilité ». Tous les gagnants des prix étaient présents lors de la cérémonie pour recevoir leur prix. À propos de la campagne « Merck plus qu'une mère » ; Dans de nombreuses cultures, les femmes sans enfant souffrent de discrimination, de stigmatisation et d'ostracisme. Leur incapacité à avoir des enfants entraîne un grand isolement, l'exhérédation et des agressions. « Merck plus qu'une Mère » habilite ces femmes à travers l'accès à l'information, la santé, le changement de mentalité et l'autonomisation économique. Dans le cadre de cette campagne, nous avons lancé le projet « Empowering Berna » en Afrique pour aider les femmes infertiles et sans enfant à lancer leur propre commerce et ainsi devenir indépendantes financièrement et devenir plus fortes et plus heureuses. Le projet a bénéficié à plus de 1.000 femmes à travers le continent. En outre, une partie de la campagne est notre programme de Formation en Embryologie & en Fertilité de Merck, un cours pratique de trois mois pour établir la plate-forme de spécialistes de la fertilité en Afrique et en Asie. La Fondation Merck a fourni à plus de 50 candidats, trois mois à six mois de formation clinique et pratique aux spécialistes de la fertilité et aux embryologistes dans plus de 29 pays d'Afrique et d'Asie tels que: Tchad, Niger, République centrafricaine, Côte d'Ivoire, Ghana, Éthiopie, Ouganda, Kenya, Tanzanie, Zambie, Nigeria, Bénin, Mali, Burkina Faso, Sénégal, Guinée Conakry, Sierra Leone, Libéria, Cameroun, Rwanda, Botswana, République démocratique du Congo, Congo Brazzaville, Gambie, Népal, Siri Lanka, Bangladesh, Myanmar et Cambodge. La Fondation Merck entre dans l'histoire de nombreux pays africains où elle n'a jamais eu de spécialistes en fertilité ou de cliniques de fertilité spécialisées avant l'intervention de « Merck Plus qu'une Mère » pour former les premiers spécialistes en fertilité tels que ; en Sierra Leone, au Libéria, en Gambie, au Niger, au Tchad et en Guinée. La Fondation Merck a soutenu la création des premiers centres publics de FIV en Éthiopie et en Ouganda en fournissant la formation clinique et pratique nécessaire à leur personnel. La Fondation Merck prévoit également de soutenir la mise en place de la première FIV publique en Tanzanie prochainement. « Merck plus qu'une mère » lancée en 2015, est un programme de la Fondation Merck, la fondation pilote nombre de nos initiatives et programmes dans le domaine du renforcement de soins de santé et de capacité en recherche et améliore l'accès à des solutions de soins de santé équitables.
A propos de la Fondation Merck:
La Fondation Merck créée en 2017, est la branche philanthropique de Merck KGaA Allemagne. Elle vise à améliorer la santé et le bien-être des personnes et de faire progresser leur vie grâce à la science et la technologie. Nos efforts sont principalement centrés sur l'amélioration de l'accès aux solutions de soins de santé innovants dans les communautés mal desservies, le renforcement des capacités de recherche scientifique et de santé et l'autonomisation des personnes dans les STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques), en mettent l’accent sur les femmes et la jeunesse. Tous les communiqués de presse de la Fondation Merck sont diffusés par courrier électronique dès qu'ils deviennent disponibles sur le site Internet de la Fondation Merck. À propos de Merck: Merck (Merck.com) est une entreprise de premier plan dans les secteurs des sciences et des technologies, des soins de santé, des sciences de la vie et des matériaux de performance. Environ 50.000 employés travaillent davantage à développer les technologies qui rehaussent et améliorent la vie – à partir des thérapies biopharmaceutiques pour traiter le cancer ou la sclérose en plaques, des systèmes de pointe pour la recherche scientifique et de la production, des cristaux liquides pour les smartphones et téléviseurs LCD. En 2017, Merck a réalisé un chiffre d'affaires de 15,3 milliards d'euros dans 66 pays. L’entreprise Merck, qui a été fondée en 1668, est la plus ancienne société pharmaceutique et chimique au monde. La famille fondatrice demeure le propriétaire majoritaire du groupe de sociétés cotées en bourse. Merck détient les droits mondiaux sur le nom et la marque Merck. Les seules exceptions sont les États-Unis et le Canada, où la société opère sous l’appellation EMD Serono, MilliporeSigma et EMD Performance Materials. |
mercredi 25 juillet 2018
Greenpeace Africa exhorte Halcyon Agri à stopper la destruction des moyens de subsistance des communautés et la biodiversité au Cameroun
Sudcam a procédé au
défrichage de 10.000 hectares de forêt dense tropicale — soit l’équivalent de
10 terrains de football par jour
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Greenpeace Africa a rendu public un rapport sur la
stratégie d’exploitation d’une entreprise sordide de caoutchouc basée au
Cameroun, la société singapourienne Halcyon Agri et sa filiale camerounaise.
Le rapport « Halcyon
Agri: Le caoutchouc qui dévaste les forêts » met à nu les conséquences des activités de Sudcam sur l’écosystème
et sur les communautés locales et autochtones du sud du Cameroun.
Les concessions de Sudcam sont situées dans la périphérie de la réserve faunique du Dja, site inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1987 en raison de sa valeur universelle exceptionnelle en matière de biodiversité végétale et faunique. La réserve faunique du Dja abrite quatorze espèces de primate et de mégafaune notamment les éléphants de forêt, des buffles de forêt, des pangolins géants et des antilopes bongo. Avec une ceinture forestière de seulement 100 à 200 mètres séparant la plantation de Sudcam de la réserve faunique du Dja, le Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO a identifié Sudcam comme étant une nouvelle menace sérieuse pour la réserve faunique du Dja. Sudcam a procédé au défrichage de 10.000 hectares de forêt dense tropicale — soit l’équivalent de 10 terrains de football par jour — pour faire place à une plantation d’hévéas entre 2011 et 2018. Sudcam est responsable de la nouvelle série de défrichage la plus dévastatrice de l’agriculture industrielle dans le bassin du Congo. Au cours des derniers mois, le processus de défrichage a connu une accélération considérable. Sylvie Djacbou, La chargée de Campagne forêt Greenpeace Africa exprime son indignation : « il est alarmant de voir que le gouvernement camerounais continue d’encourager les activités dévastatrices de Sudcam. Les campements des peuples autochtones à l’intérieur des concessions ont été complètement détruits sans mesures de relocation ou de compensation. Il s’agit d’une violation flagrante de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones ». La convention de 2011 entre le ministre de l’Économie, de la Planification et de l’aménagement du Territoire (MINEPAT) et Sudcam donne à ce dernier le droit de développer et d’agrandir une zone de plantation et de production à grande échelle. Elle a également accordé à la société des droits exclusifs d’extraction et d’utilisation de l’eau dans la zone de la concession sans autres autorisations ni frais et le droit d’ériger des barrages routiers dans l’intérêt de la sûreté et de la sécurité de ses actifs à sa discrétion. Sudcam bénéficie également du droit d’ignorer les futures lois et règlements adoptés par le parlement ou d’autres organes de l’État. Il y a un manque d’informations de base indispensables à l’évaluation et la surveillance des opérations de Sudcam et ainsi que de ses relations avec les communautés. Il n’existe pas de documents clairs liant Sudcam et les communautés locales, pas de protocole d’accord, pas de cartes de concession, pas d’accord d’investissement, pas de certificat de conformité environnementale et d’évaluations d’impact dans le domaine public. Cela est contradictoire aux normes et politiques d’approvisionnement établies par les clients d’Halcyon Agri et de Sudcam tels que les fabricants mondiaux de pneus notamment Bridgestone, Michelin, Continental, Coopertires et Goodyear. Djacbou poursuit en disant : « l’acquisition et l’exploitation des terres de Sudcam est un exemple typique d’accaparement des terres au Cameroun. Greenpeace Africa invite Halycon Agri et Sudcam Hevea à mettre immédiatement un terme au carnage de la déforestation et à procéder à une évaluation d’impact environnemental et social de toutes les activités et de rendre public ses rapport. Par ailleurs, Greenpeace Africa exige Halycon Agri et Sudcam Hevea, de verser des compensations suffisantes conformément aux meilleures pratiques internationales, aux communautés concernées suite aux dommages causés par le déplacement physique et économique. |
DP World va construire et exploiter une nouvelle plateforme logistique au Mali
Le Mali Logistics Hub
stimulera le commerce ouest-africain grâce à des procédures simplifiées et
des transactions dématérialisées
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Le facilitateur du commerce international DP World a
signé une concession de 20 ans, avec prolongation automatique de 20 ans, avec
la République du Mali en vue de construire et exploiter une plateforme
logistique moderne de 1.000 hectares en périphérie de Bamako, la capitale et
plus grande ville du Mali. La plateforme logistique multimodale, Mali
Logistics Hub (MLH), disposera de dépôts intérieurs pour conteneurs et de
stations de fret en conteneur qui faciliteront l’importation et l’exportation
de marchandises.
Télécharger des extraits sonores pour les radios contenant les commentaires du PDG de DP World Moyen-Orient et Afrique, Suhail Al Banna (en anglais), du ministre de l'Équipement et des transports du Mali Moulaye Ahmed Boubacar (en français), et du responsable de DP World pour l’Afrique de l’Ouest, Alassane Diop. Le Mali Logistics Hub, qui sera situé sur le principal axe routier entre Dakar, au Sénégal, et Bamako, et à proximité de la ligne ferroviaire Dakar-Bamako, pourra traiter 300.000 EVP (équivalents vingt pieds), 4 millions de tonnes de vrac et des marchandises générales. La première phase du projet, avec un investissement initial estimé à 50 millions de dollars, soutiendra la croissance de l’économie malienne en rationnalisant l’importation et l’exportation de marchandises. La construction devrait démarrer en 2019 et durer environ 18 mois. DP World fournira également à la République du Mali trois trains de locomotives pour renforcer le trafic de fret et de passagers le long du système ferroviaire Bamako-Dakar. En outre, le Mali Logistics Hub réduira très nettement les délais de traitement pour les produits arrivant sur le marché malien dans le cadre des efforts visant à réduire les obstacles au développement du commerce et de l’économie. DP World mettra par ailleurs en œuvre sa plateforme de facilitation dématérialisée en ligne pour accélérer le mouvement des marchandises dans le cadre de l’accord. La convention de concession a été signée à Dubaï ce lundi par Suhail Al Banna, chef de la direction et directeur général de DP World pour le Moyen-Orient et l’Afrique, et Moulaye Ahmed Boubacar, Ministre de l’équipement et des transports de la République du Mali, en présence de fonctionnaires maliens et de représentants de DP World. Sultan Ahmed ben Sulayem, président et chef de la direction de DP World, a déclaré : « Le marché malien devrait croître au cours des deux prochaines décennies et il est animé par une robuste croissance économique et démographique. Le Mali Logistics Hub est donc véritablement nécessaire et fournira au pays une plateforme logistique visant à faciliter l’importation et l’exportation de marchandises via le Port de Dakar, qui est exploité par DP World. « L’investissement de DP World réduira significativement les délais de traitement pour les marchandises et facilitera ainsi le commerce. Nous nous engageons à faciliter le commerce dans la région et à aider les entreprises et populations locales à prospérer, et nous réjouissons à l’idée de travailler ensemble. » Moulaye Ahmed Boubacar, Ministre de l’équipement et des transports de la République du Mali, a affirmé : « Nous sommes ravis de nous associer à DP World pour ce projet. Le Mali Logistics Hub réduira très nettement le coût et les délais du commerce pour la Mali. Le projet nous fournira une installation logistique de grande qualité, comparable aux normes internationales, et sera la plus importante en termes de capacité. » « Nous sommes convaincus qu’avec DP World comme partenaire nous serons en mesure de répondre aux attentes de notre population, de permettre aux commerçants et exportateurs d’accéder à davantage de marchés et d’apporter une efficacité et une rentabilité économiques accrues au commerce international. Le projet permet par ailleurs à la République du Mali d’être connectée aux routes commerciales mondiales et d’accélérer l’accès et les transports entrant et sortant du pays. »
A propos de DP World :
DP World est l’un des principaux facilitateurs du commerce international et fait partie intégrante de la chaîne d’approvisionnement. Nous exploitons de nombreuses entreprises connexes, des terminaux maritimes et terrestres aux solutions commerciales axées sur la technologie, en passant par les services maritimes, la logistique et les services auxiliaires. Nous disposons d’un portefeuille de 78 terminaux maritimes et terrestres en exploitation, soutenu par plus de 50 sociétés associées, réparties dans plus de 40 pays sur six continents, avec une présence importante tant sur les marchés à forte croissance que sur les marchés matures. Notre objectif est de jouer un rôle essentiel dans l’avenir radieux du commerce mondial, en veillant à toujours avoir un impact positif durable sur les économies et la société. Composée de plus de 36.000 employés de 103 pays, notre équipe dévouée cultive des relations de longue date avec les gouvernements, les compagnies maritimes, les importateurs et les exportateurs, les collectivités et bien d’autres acteurs majeurs de la chaîne d’approvisionnement mondiale, dans le but de créer de la valeur ajoutée et d’offrir des services de qualité aujourd’hui et à l’avenir. La manutention de conteneurs est l’activité centrale de la société, elle génère plus des trois quarts de son chiffre d’affaires. En 2017, DP World a manipulé 70,1 millions d’EVP (équivalents vingt pieds) sur l’ensemble de son portefeuille. Avec ses projets de développement et d’expansion confirmés, la capacité brute actuelle de 88,2 millions d’EVP devrait dépasser les 100 millions d’EVP à l’horizon 2020, en accord avec la demande du marché. En faisant preuve d’anticipation, en prévoyant les changements et en innovant, notre ambition est de créer les solutions commerciales les plus productives, efficaces et sécurisées à l’échelle mondiale. |
lundi 16 juillet 2018
DHL s'associe à MallforAfrica dans le cadre d'un site de vente axé exclusivement sur la livraison dans le monde de produits fabriqués en Afrique
Marketplace Africa
propose ce que l'Afrique fait de mieux à ses clients du monde entier
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DHL, leader mondial des services d’expédition express,
a annoncé le 16 juillet 2018 un partenariat avec la nouvelle plateforme
Marketplace Africa du géant du commerce électronique MallforAfrica, afin de
permettre aux revendeurs en ligne de livrer leurs produits fabriqués en
Afrique aux États-Unis et dans le reste du monde. Le site propose des
articles conçus par les designers et les artisans les plus talentueux du
continent dans diverses catégories, y compris la mode, les soins du corps,
les sacs à main, les bijoux et la décoration intérieure.
Jusqu'à ce jour, les clients du monde restaient hors de portée des créateurs africains à cause de la distance, de la crainte de ne pas recevoir de paiements depuis l'étranger, ainsi que des exigences complexes en matière d'expédition. Les clients qui souhaitaient acheter des produits directement auprès d'artisans africains étaient confrontés à des difficultés concernant l'accessibilité des articles, l'authenticité et la validation des produits, l'incertitude quant à la livraison, les frais de port élevés et la sécurité des paiements. Marketplace Africa a vu le jour afin d'aider les artisans à vendre leurs articles à l'international et de simplifier les achats directs auprès des créateurs et des petites entreprises d'Afrique. Optimisé par le système de paiement et la plateforme de commerce électronique brevetée et primée de MallforAfrica, MarketplaceAfrica.com propose désormais à ses clients internationaux de faire leurs achats directement auprès d'entreprises africaines de toutes tailles et de recevoir leurs articles chez eux en toute confiance. DHL prendra en charge l'intégralité des services logistiques, étant donné que leurs solutions de livraison appliquées au commerce électronique sont conçues pour les petites entreprises et permettent la livraison rapide souhaitée par les clients. Grâce au soutien de la plus grande société logistique au monde, Marketplace Africa proposera aux créateurs et aux clients la vérification des commandes, une livraison rapide, ainsi que des services d'étiquetage et d'emballage des colis. Les frais de port adaptés permettent de maintenir des prix abordables. Hennie Heymans, PDG de DHL Express en Afrique subsaharienne ajoute : « Nous sommes ravis de prendre part à cette solution de commerce électronique innovante pour les artisans africains. DHL est un facilitateur du commerce international. Si nous pouvons améliorer la connectivité et l'accessibilité aux marchés mondiaux pour les entreprises locales, cela contribuera énormément à la croissance des petites entreprises. Nous sommes présents en Afrique depuis 1978, ce qui nous a permis d'identifier immédiatement les incroyables opportunités offertes par le commerce international aux entreprises locales. C'est vraiment une période stimulante pour les entreprises africaines. » L'Africa Made Product Standards (AMPS) sert à vérifier que les produits de la plus grande qualité sont vendus sur la plateforme Marketplace Africa. Les consommateurs ont ainsi la garantie que les produits respectent une norme internationale de qualité. Tous les produits sont élaborés avec le plus grand soin par des artisans africains. « Qu'ils aient ou non accès à un service bancaire, les Africains ont enfin la possibilité de présenter leurs talents et compétences incroyables au reste du monde, et de vendre leurs produits. DHL et MallforAfrica ont constaté la nécessité de promouvoir les produits fabriqués en Afrique dans le monde, et je suis plus que fier d'écrire l'histoire aux côtés d'une société phare de l'efficacité logistique en Afrique et dans le reste du monde » déclare Chris Folayan, PDG de MallforAfrica. « Marketplace Africa ouvrira la porte aux designers et créateurs africains, et permettra aux clients des États-Unis et du monde d'acquérir des produits authentiques fabriqués en Afrique directement à la source. » Les ventes mondiales du commerce électronique de détail ont atteint 2 billions de dollars en 2017. Selon le rapport de DHL intitulé The 21st Century Spice Trade: A Guide to the Cross-Border E-Commerce Opportunity, le marché transfrontalier devrait connaître une croissance annuelle d'environ 25 % jusqu'en 2020, soit un rythme deux fois supérieur à celui du commerce électronique domestique.
DHL– La société de logistique mondiale
DHL est le leader mondial du secteur de la logistique. Notre famille de divisions DHL offre un portefeuille inégalé de services logistiques comme la livraison de colis nationaux et internationaux, l’expédition de commandes pour le commerce électronique et les solutions d’exécution, les envois express internationaux, le transport routier, aérien et maritime dans le cadre des chaînes d’approvisionnement industrielles. Avec environ 360 000 employés dans plus de 220 pays et territoires du monde entier, DHL connecte les gens et les entreprises de façon sûre et fiable en permettant des flux commerciaux internationaux. Avec ses solutions spécialisées pour les marchés à forte croissance et les secteurs tels que ceux de la technologie, des sciences de la vie et de la santé, de l’énergie, de l’automobile et de la vente au détail, son engagement éprouvé envers sa responsabilité sociale et sa présence inégalée au sein des marchés en développement, la société DHL est résolument positionnée comme étant « La société de logistique mondiale ». DHL fait partie du groupe Deutsche Post DHL Group. Le groupe a généré un chiffre d’affaires de plus de 60 milliards d’euros en 2017. |