Les violences perpétrées le 31 décembre
2017, dans le cadre de l'anniversaire de l'Accord de la Saint Sylvestre en
République Démocratique du Congo, ont entraîné la mort de plusieurs
manifestants et fait de nombreux blessés.
Le
recours à la violence par les autorités congolaises, y compris pour interrompre
des services religieux, visant à réprimer toute tentative de manifestation
pacifique va à l'encontre de la Constitution congolaise qui garantit le droit
de manifestation et la liberté de réunion.
Le blocage des medias et réseaux sociaux constitue également une grave atteinte à la liberté d’expression. L'UE présente ses condoléances aux familles des victimes. Elle se rallie à l’appel de la MONUSCO - Bureau Conjoint Nations Unies Droits de l’Homme pour condamner les arrestations arbitraires et appelle à la libération immédiate des détenus, y inclus certains religieux.
Les autorités congolaises ont le devoir de protéger leurs citoyens et non de les réprimer. Elles doivent redoubler d'efforts pour mettre pleinement en œuvre la décrispation voulue dans l'Accord de la Saint-Sylvestre, permettant ainsi de progresser vers des élections crédibles en 2018. L'UE continuera à suivre attentivement la situation.
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