APO
mardi 12 juillet 2016
Comment la RDC a secrètement violé son propre moratoire sur l’attribution de nouvelles concessions forestières Une enquête de Greenpeace Afrique révèle que le gouvernement congolais a accordé en 2015 trois concessions d’une surface totale de 650.000 ha violant ainsi le moratoire qu’il a lui-même mis en place en 2002 sur l’attribution de nouveaux titres d’exploitation forestière KINSHASA, République Démocratique du Congo, 12 juillet 2016/ -- Une enquête de Greenpeace Afrique (http://www.greenpeace.org/africa/fr) révèle que le gouvernement congolais a accordé en 2015 trois concessions d’une surface totale de 650.000 ha à la Société la Millénaire Forestière SARL (SOMIFOR) dans les provinces de l’Equateur et de la Tshuapa, ainsi qu’à la société la Forestière pour le Développement du Congo SARL (FODECO) dans la province de la Tshopo, violant ainsi le moratoire qu’il a lui-même mis en place en 2002 sur l’attribution de nouveaux titres d’exploitation forestière. Le 30 janvier 2016, Robert Bopolo Mbongeza, le Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement durable (MECNND), a déclaré que “les démarches sont en cours” pour obtenir du gouvernement la levée du moratoire [1]. Au moment de cette annonce, le Ministre ne pouvait pas ignorer que son prédécesseur avait illégalement attribué ces trois nouvelles concessions forestières. Les chercheurs de Greenpeace se sont procuré ces contrats signés en 2015 par le Ministre de l’Environnement et du Développement durable de l’époque, Bienvenu Liyota Ndjoli. Dans le rapport publié (http://www.greenpeace.org/africa/Global/africa/French/Forets/publications/FR%20Briefer%20Greenpeace%20SOMIFOR%20FODECO%2012072016%20low%20res.pdf) aujourd’hui, Greenpeace présente les preuves qu’avec ces attributions faites dans le secret, le gouvernement congolais contourne le moratoire avec l’intention de le lever avant que les conditions préalables ne soient remplies, menaçant ainsi la deuxième plus grande forêt tropicale au monde. Il est pourtant clair que les pré-conditions pour lever cette mesure de protection sont bien loin d’avoir été atteintes, et qu’une telle mesure donnerait lieu à une situation encore plus chaotique dans le secteur forestier. « Nous exigeons du gouvernement congolais de non seulement annuler immédiatement les contrats des concessions de SOMIFOR et celle de FODECO présentés par Greenpeace, mais aussi de déterminer s’il y a eu d’autres violations du moratoire et de s’assurer que les officiels impliqués dans ces illégalités soient punis », déclare Irène Wabiwa Betoko, Responsable de la campagne Forêt à Greenpeace Afrique. Dans une lettre datée du 9 juin dernier, Greenpeace a demandé des clarifications sur ces violations flagrantes du moratoire au Ministre de l’Environnement, mais n’a pas reçu de réponse à ce jour. Ce dossier sera également transmis au Procureur Général de la République de la RDC afin qu’il puisse enquêter sur ces affaires. D’une superficie de 155 millions d’hectares, la forêt de la RDC représente environ un dixième de ce qu’il reste de la forêt tropicale dans le monde. Elle abrite des éléphants de forêts, des gorilles, des bonobos, des okapis, des centaines d’espèces d’oiseaux et des milliers de plantes. Le moratoire a été décrété en 2002, juste après la fin de la guerre, pour empêcher le pillage de ces immenses forêts et protéger ainsi leur biodiversité. Avec l’appui de la Banque Mondiale, la RDC était supposée transformer son secteur forestier en une industrie durable qui devait générer des milliards de dollars de revenus et des milliers d’emplois, tout en protégeant la forêt. Pourtant, au lieu de mettre en place les mesures auxquelles il s’était engagé, le gouvernement congolais a violé à de nombreuses reprises le moratoire en accordant de nombreux titres illégaux, alimentant la corruption et créant d’énormes dommages économiques et sociaux. Pour s’opposer à la levée du moratoire, Greenpeace et d’autres organisations environnementales et de lutte contre la corruption se sont réunies dans une coalition début 2016 [2]. « Le gouvernement congolais doit maintenir ce moratoire sur l’attribution de nouvelles licences d’exploitation forestières tant que les conditions définies par la loi ne seront pas remplies, demande Irène Wabiwa. L’exploitation forestière industrielle n’a rapporté que 8 millions de dollars américains au Trésor Public en 2014 [3], les autorités devraient donc explorer et promouvoir des alternatives comme la foresterie communautaire », conclut-elle. Environ 40 millions de personnes trouvent leurs moyens de subsistance dans la forêt congolaise, comme leur nourriture ou leur bois de chauffage. La seule couverture forestière de la RDC permet de stocker 7% des émissions mondiales de carbone, devenant ainsi l’un des plus importants réservoirs au monde de carbone.
lundi 11 juillet 2016
Ituri : JED exige la libération de deux journalistes détenus depuis plus de 48 heures dans un cachot de la police
Journaliste en danger (JED) dénonce la
descente militaire qui a eu lieu le week-end dernier dans une manifestation que
couvraient les journalistes à Mahagi, territoire de la province d’Ituri. Cette
manifestation a conduit à l’arrestation de deux journalistes de la Radio la
Colombe Mahagi, accusés d’avoir « relayé une pétition signée par un
groupe d’avocats contre l’administrateur du territoire et les tracasseries
militaires à Mahagi ».
Selon les informations
parvenues à JED, Joel Ular et Jacques Unyuta,
journalistes à la Radio Colombe Mahagi, ont été
interpelés, sans ménagement, en plein exercice de leur profession, les 8 et 9
juillet 2016, par un groupe de militaires lourdement armés. Les deux journalistes sont détenus
dans les installations de la police nationale congolaise où ils ont été privés
de la visite de leurs proches.
Arrêtés le même jour avec
deux activistes de la société civile, Joel Ular et Jacques Unyuta ont été
longuement auditionnés, le samedi 9 juillet 2016, autour d’une pétition
initiée, au mois de juin
2016, par un groupe d’avocats contre les tracasseries militaires à Mahagi. Les
signataires de cette pétition ont répertorié à Mahagi une vingtaine de
barrières où, des militaires monnayent les passages. A travers cette pétition,
ils s’en prenaient à l’administrateur du territoire de Mahagi d’être à la base
de cette situation.
Contacté par JED, Joachim
Unegi, Directeur de la Radio La Colombe Mahagi, a déclaré que Les
responsables de la police ont refusé toutes visites aux journalistes. C’est
seulement lundi 11 juillet 2016, qu’ils ont été autorisés à recevoir leurs
confrères et les membres de leurs familles. Joel et Jacques n’ont commis aucune
infraction en diffusant cette pétition sous les ondes de la Radio la Colombe
Mahagi ».
Journaliste en danger
(JED) condamne fermement la détention pendant plus de 48 heures de ces deux
journalistes dans le cachot de la police et demande aux autorités provinciales
d’ordonner immédiatement leur libération.
jeudi 7 juillet 2016
La découverte des corps sans vie dans la rivière N’djili crée de la psychose de l’insécurité à Kinshasa
La Voix des Sans
Voix pour les Droits de l’Homme (VSV) exprime ses vives préoccupations suite à la
recrudescence de l’insécurité dans la ville province de Kinshasa plongeant
ainsi la population dans la peur d’être de prochaines cibles à l’approche de la
fin et du dernier mandat du Président de la République, M. Joseph Kabila
Kabange. La dernière illustration en date est la découverte des corps sans vie charriés
par les eaux de la rivière N’djili dans sa partie dénommée Ngwele, au quartier
Kingabwa, entre la commune de Limete et celle de Masina.
En effet, jeudi 30
juin 2016 vers 7h05’, le corps portant l’uniforme des FARDC sans béret de
l’Officier Lumbu, Adjudant de 1ère classe, affecté au Corps de Génie Militaire/Construction est découvert
charrié par les eaux de la rivière Ngwele (dénomination de la rivière N’djili à
partir du pont-rail jusqu’au fleuve Congo). La dépouille portait des lésions
corporelles visibles, des plaies à la bouche et au nez…
Dimanche 3 juillet
2016, six corps charriés par la même rivière en amont vers Ngwele sont
découverts et repêchés. Il revient à la VSV que l’un de ce corps a été
identifié et reconnu par les proches et
membres de famille comme celui de leur fils répondant au nom de M. Eric
Bakupenda. Ce dernier serait l’enfant d’un agent de la Police de Circulation
Routière (PCR), résidant sur avenue Kipusi, quartier Kingasani ya Suka, Commune
de Kimbanseke. La victime était sortie du toit paternel depuis le 30 juin 2016
et elle n’y est jamais rentrée.
L’un de six corps découvert
sur la même rivière à la hauteur de l’avenue Mukonzo portait des tatouages et
serait apparemment celui d’un sportif non autrement identifié. Ce corps portait
également des lésions corporelles graves, du sang coagulé à la bouche et au nez,
le cou probablement tordu et la tête légèrement
aplatie…
Chose curieuse, tous
ces corps des personnes adultes de sexe masculin présentaient des lésions
corporelles assez semblables corroborant ainsi la thèse d’une exécution
sommaire qui aurait été perpétrée ailleurs avant d’être jetés dans la rivière N’djili.
Selon les riverains,
c’est la première fois qu’ils venaient de découvrir de nombreux corps charriés
par les eaux de la rivière N’djili et présentant de traces de violence presque
similaires. L’hypothèse de la mort par noyade s’en trouve exclue quant à la cause
réelle de ces meurtres atroces du fait de l’absence du ballonnement des ventres
qui aurait dû s’en suivre, consécutivement à l’absorption d’une certaine
quantité d’eau.
Bon nombre d’habitants
de Kinshasa expriment des inquiétudes et ne cachent pas leur peur d’être des
cibles éventuelles à la veille de l’incertitude du lendemain liée au processus
électoral en RDCongo.
La vie d’un être
humain étant sacrée, la VSV fustige toute banalisation de la vie sous quels que
prétextes que ce soient. C’est ici l’occasion pour la VSV de rappeler l’article
3, de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme qui stipule : « Tout
individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».
Eu égard à ce qui
précède, tout en réitérant ses vives inquiétudes face à la recrudescence de
l’insécurité dans la ville province de Kinshasa, la VSV demande aux autorités rdcongolaises compétentes de
:
-
diligenter effectivement
une enquête indépendante, en vue de faire la lumière sur la cause réelle de ces
meurtres et d’en établir les
responsabilités ;
-
renforcer les
équipes de patrouille nocturne en leur dotant de la logistique nécessaire pour faciliter
l’accomplissement efficient de leur
mission ;
-
exhorter les
riverains à accroître la vigilance en dénonçant auprès de la Police et autres autorités de la place, tout
fait ou présence insolite en amont et en aval, dans le périmètre immédiat de la
rivière N’djili.
-
prendre en charge les
frais funéraires et l’indemnisation des familles des victimes pour les préjudices subis.
Fait à Kinshasa, le 07
juillet 2016
LA
VOIX DES SANS VOIX POUR LES DROITS DE L’HOMME (VSV)
Gel de toute importation du ciment gris, des barres de fer à béton et du sucre le temps que les industries nationales soient en mesure d’écouler leurs produits
COMPTE RENDU DE LA 11ème
REUNION EXTRAORDINAIRE DU
CONSEIL DES MINISTRES DU 07
JUILLET 2016
Sous
la présidence du S.E. M. Augustin Matata Mapon, Premier Ministre, Chef du
Gouvernement, la 11ème Réunion extraordinaire du Conseil des
Ministres s’est tenue ce jeudi 07 juillet 2016 à l’Hôtel du Gouvernement, dans
la Commune de la Gombe.
À
l’ordre du jour était inscrit :
I.
Points
d’informations
II. Approbation des relevés des décisions
du Conseil des Ministres
III.
Examen
et adoption des dossiers
IV.
Examen
et adoption des textes
I.
Points
d’informations
1.
Etat
du territoire
Le Ministère
de l’Intérieur et Sécurité a présenté au Conseil son rapport sur l’Etat du
rapport duquel il ressort la poursuite
dans la province du Nord Kivu par les forces loyalistes des opérations de la traque contre les forces
négatives étrangères comme les ADF et les FDLR ainsi que les forces négatives
congolaises réfractaires au désarmement
ainsi que des opérations de traques des autres malfrats impliqués dans la
criminalité urbaine.
II.
Approbation
des relevés des décisions du Conseil des Ministre
II.1.
Approbation des relevés des décisions
prises lors de la 9ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du lundi 11 avril 2016 ;
Du
relevé des décisions de la 9ème réunion extraordinaire du Conseil
des Ministres du Lundi 11 avril 2016 présenté par Monsieur le Premier Ministre,
il ressort que le Conseil avait au cours de ladite réunion examiné un rapport
et une série de textes ci-après :
- Le
projet de loi modifiant la loi n° 04/028 du 24 décembre 2004 portant
identification et enrôlement des électeurs en République Démocratique du
Congo ;
- Le
projet de loi modifiant et complétant la loi n° 06/006 du 09 mars 2006 portant
organisation des élections présidentielles législatives, provinciales,
urbaines, municipales et locales présenté par le Vice-Premier Ministre,
Ministre de l’Intérieur et Sécurité ;
- Le
projet de décret portant création, organisation et fonctionnement du Service de
Documentation et d’Etudes, présenté par le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux
et Droits Humains ;
- Le
projet de Décret portant réglementation des Sceaux Officiels de la République
Démocratique du Congo, présenté par le Ministre de la Justice, Garde
des Sceaux et Droits Humains ;
- Le
projet de loi sur le partenariat Public-privé et le projet de décret portant
dissolution du Comité de Pilotage pour l’amélioration du Climat des Affaires et
des Investissements en République
Démocratique du Congo, « CPCAI » en sigle, présentés par le Ministre
du Plan et Révolution de la Modernité ;
- Le
projet d’Ordonnance portant révocation des cadres de commandements des services
publics des différents Ministères ;
- Le
projet d’Ordonnance portant révocation des Agents de carrière des services
public de l’Etat du Ministère des Finances ;
- Le
projet de décret portant révocation des Agents de carrière des services public
de l’Etat du Ministère des Finances ;
- Le
projet de décret portant révocation de deux Agents de collaboration des
services publics de l’Etat du Ministère des Finances ;
- Le
projet de Décret portant démission d’office de onze Agents et collaboration des
services publics de l’Etat du Ministère du Portefeuille présentés par le
Ministère de la Fonction Publique ;
- Le
projet de loi autorisant la ratification de l’accord de financement n° 5724-ZR
du 27 octobre 2015 conclu entre la République Démocratique du Congo et la
Banque Mondiale au titre du projet de facilitation du commerce dans la Région
des Grands Lacs ;
- Le
projet de loi de ratification de l’Accord de Prêt signé entre la République
Démocratique du Congo et la Banque Africaine de Développement au titre du
Projet d’Aménagement de la route Batshamba-Tshikapa (section
Lovua-Tshikapa) ;
- Le
projet d’Ordonnance portant approbation de l’accord de financement conclu entre
la Banque Mondiale et la République
Démocratique du Congo au titre du Projet de Développement des
Statistiques ;
- Le
projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de financement n° 5751-ZR
du 09 juillet 2015 conclu entre la République Démocratique du Congo et la
Banque Mondiale, au titre du projet pour la Stabilisation de l’Est pour la Paix
(STEP) ;
- Le
projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don conclu entre la
République Démocratique du Congo et la Banque Mondiale, au titre du projet pour
la Stabilisation de l’Est pour la Paix (STEP) ;
- Le
projet de loi autorisant la ratification de l’Accord de don n° 2000001456 du 28
janvier 2016 conclu entre la République Démocratique du Congo et le Fonds
International de Développement Agricole de la Province du Nord-Kivu
(PASA-NK) ;
- Le
projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de Don n° 2000001442 du 28
janvier 2016 conclu entre la République Démocratique du Congo et le Fonds
International et Développement Agricole de la Province du Nord-Kivu (PASA-NK),
présentés par le Ministre des Finances ;
- Le
projet de Décret portant création, organisation et fonctionnement du Comité
National de Pilotage du Projet de Facilitation du Commerce dans la Région des
Grands-Lacs, en sigle « CP-PFCGL », présentés par le Ministre du
Commerce ;
- Le
projet de décret portant Règlement d’Hydrocarbures, présenté par le Ministre
des Hydrocarbures ;
- Le
projet de décret portant création, organisation et fonctionnement d’un
Etablissement Public dénommé Autorité de Régulation du Secteur de
l’Electricité, en sigle « ARE » ;
- Le
projet de décret portant création, organisation et fonctionnement d’un
Etablissement Public dénommé Agence Nationale de l’Electrification et des
Services Energétiques en milieu rural et périurbain, « ANSER », en
sigle, présentés par le Ministre de l’Energie et Ressources Hydrauliques.
Tous
ces rapports et projets de textes avaient été adoptés et sont soumis pour
sanction, examen et adoption, selon le cas au Président de la République au
Parlement ou au Premier Ministre.
II.2.
Approbation des relevés des décisions
prises lors de la 10ème réunion extraordinaire du Conseil des Ministres du mercredi 04 mai 2016.
- Le
projet de Loi des Finances rectificative pour l’exercice 2016, présenté par le
Ministre d’Etat, Ministre du Budget.
Le
conseil a adopté ce projet de loi et soumis au Premier Ministre pour retransmission
au Parlement.
III.
Examen
et adoption des dossiers
III.1. Ministère de la Fonction
Publique
Le
Ministre de la Fonction Publique a présenté un rapport de la mission de
contrôle des agents et fonctionnaires concernés par les arrêtés pris par ce
Ministère depuis octobre 2010 jusqu’en avril 2012.
Sur
74.000 agents concernés au départ par ce contrôle, certains ont été déclarés
éligibles à la retraite, 1.631 agents ont été d’ores et déjà régularisés et
15.639 restent à régulariser au prorata de l’amélioration des moyens
budgétaires de l’Etat.
III.2. Ministère de l’Economie Nationale
Question
de la mercuriale sur le ciment gris, les barres de fer à béton et le sucre
importés.
Selon
le Ministère de l’Economie, la fraude constitue une menace sérieuse sur
l’industrie nationale du ciment, des barres de fer à béton et du sucre en RDC et provoque une véritable saignée des
devises étrangères qui sont exportées illégalement vers l’étranger.
Pour
contrer cette saignée et protéger l’industrie nationale, il a été proposé le
gel de toute importation de ces 3 produits le temps que les industries
nationales soient en mesure d’écouler leurs produits. La période de blocage
ainsi prévue est de 3 mois.
III.3. Ministère de la Santé Publique
Le Plan
National de Développement Sanitaire 2016 – 2020 vers la couverture sanitaire
universelle a été présenté par le Ministère de la Santé Publique.
Ce
plan a suivi une démarche participative et est basé sur l’évaluation du plan
national précédent.
Il
a comme objectif d’améliorer l’état de santé et de permettre à la couverture de
tous les besoins en santé de tous en améliorant les soins de qualité. Le Plan a
été adopté.
IV.
Examen
et adoption des textes
IV.1. Ministère de la Justice, Garde
des Sceaux et Droits Humains
Le
Ministre de la Justice a fait l’économie de son Projet de loi relatif à la
lutte contre le terrorisme qui s’inspire des engagements internationaux pris
par la RDC et du Projet de loi organique modifiant et complétant la loi
organique n° 13/026 du 15 octobre 2013 portant organisation et fonctionnement de
la Cour Constitutionnelle ;
du Projet
d’ordonnance portant dispositions relatives aux statuts particuliers des
membres de la Cour Constitutionnelle et de trois projets de décret portant
respectivement statut d’un Etablissement Public dénommé Institut National de
Formation Judiciaire, « INAFORJ » en sigle dont le bâtiment va être
livré dans les prochains mois, rejet d’une demande de naturalisation et organisation
judiciaire portant création du Tribunal de Paix de Bolobo, fixation de son
siège ordinaire et son ressort territorial compte tenu des grandes distances
dans le territoire de Yumbi dans la province du Maï Ndombe.
Les
6 textes ont été approuvés par le Conseil des Ministres.
IV.2.
Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle
Citoyenneté
Le
Ministre en charge de l’EPS/INC a présenté un Projet de loi organique portant
Institution, attributions et fonctionnement d’un Médiateur de la République qui
a été approuvé par le Conseil et sera envoyé à la représentation nationale pour
examen et adoption.
IV.3. Ministère de la Fonction Publique
2 projets
de loi ont été présentés au Gouvernement par le Ministère de la Fonction
Publique, l’un fixant les règles relatives au régime de la Sécurité Sociale des
Agents Publics de l’Etat et l’autre modifiant et complétant le décret-loi n°
017-2002 du 03 octobre 2002 portant code de conduite de l’agent public de
l’Etat ont été présentés par le Ministère de la Fonction Publique.
Il
a également présenté 3 projets de décret : le premier fixant les statuts
d’un Etablissement public dénommé Observatoire de Surveillance de la Corruption
et de l’Ethique Professionnelle, en sigle OSCEP, le deuxième portant démission
d’office d’un agent de carrière des services publics de l’Etat, de
l’Administration de l’Assemblée Nationale et le troisième portant
démission d’office de quelques agents de carrière des services publics de
l’Etat du Ministère des Finances/ DGRAD afin de bannir l’impunité au sein
de l’administration publique.
IV.4. Ministère des Finances
Le
Ministre des Finances a présenté trois projets de loi modifiant et complétant
l’Ordonnance-loi n° 11/2012 du 21 septembre 2012 instituant un nouveau tarif
des droits et taxes à l’importation ; autorisant la ratification de
l’accord portant création de la Banque Africaine d’Import-Export
(AFREXIMBANK) et autorisant la ratification de l’accord de crédit n°
5763-ZR du 18 mars 2016 signé entre la République Démocratique du Congo et la
Banque Mondiale au titre du deuxième financement additionnel du Projet de
réouverture et d’entretien des Routes hautement prioritaires (PROROUTES) ;
Il
a en outre présenté un projet d’Ordonnance portant approbation de l’Accord de
financement additionnel signé entre la République Démocratique du Congo et
l’Association Internationale pour le Développement (IDA) au titre du Projet
d’Alimentation en Eau potable en Milieu Urbain (PEMU) notamment dans les villes
de Kinshasa, Matadi et Lubumbashi ;
Le
Ministre des Finances a également défendu deux projets de décret portant
respectivement suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée à
l’importation des équipements et matériels d’aviation pour une durée de 3 ans et
suspension de la taxe sur la valeur ajoutée à l’importation en faveur des
entreprises minières.
IV.5. Ministère de l’Economie Nationale
Quant
au Ministre de l’Economie Nationale, il a présenté le projet de loi relatif à
la liberté des prix et à la réglementation de la concurrence.
IV.6.
Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement Durable
Le
Ministre de l’Environnement, Conservation de la Nature et Développement Durable
a fait l’économie de son projet de loi autorisant la ratification de la
Convention Internationale relative à la gestion intégrée de la ressource en eau
du bassin du Lac Kivu et de la Rivière Ruzizi qui traverse les 3 pays de la
CEPGL (RDC, Rwanda et Burundi) et du projet de décret portant création du Parc National de la Lomami,
ce qui porte à 13 % de la superficie totale du territoire nationale ainsi
protégée.
IV.7. Ministère de la Culture et Arts
Le
Ministère de la Culture et des Arts a défendu un projet de loi déterminant les
principes fondamentaux concernant la culture et les arts ainsi qu’un projet
de Décret portant nomination des membres
de la Coordination du Comité Consultatif National pour la protection des biens
culturels en cas de conflit armée en République Démocratique du Congo, en sigle
« CCN ».
VI.8. Ministère du tourisme
Le
Ministère du Tourisme a fait l’économie du projet de loi-cadre sur le développement
du tourisme ;
IV.9. Ministère des Transports et Voies
de Communication
Enfin,
le Ministère des Transports et Voies de Communication a défendu un projet de
décret portant approbation du programme national de sûreté de l’Aviation Civile,
PNSAC en sigle.
Le
Conseil des Ministres a approuvé l’ensemble des 9 textes.
Débutée
à 11 heures, la 11ème réunion extraordinaire du Conseil des
Ministres s’est terminée vers 13 heures
Je
vous remercie.
Lambert MENDE OMALANGA
Ministre de la
Communication et Médias
Porte-Parole du
Gouvernement
Lambert Mende : "Le Gouvernement appelle une fois de plus les vrais amis du Congo et des Congolais à soutenir comme il le fait la CENI afin de lui permettre de poursuivre sans désemparer les préparatifs du processus électoral"
La République
Démocratique du Congo, notre pays, est devenu un point de cristallisation pour
tous ceux qui, dans l’hémisphère Nord de la planète, se sont donnés, on ne sait
trop sur base de quel principe, un rôle de régulateur de la vie des nations du
Sud, foulant aux pieds le principe fondamental de l’autodétermination des
peuples qui constitue le socle du droit international et de la démocratie.
En prenant en
compte le fait qu’il y a 56 ans, l’inoubliable Patrice Emery Lumumba et ses
compagnons ont sacrifié leurs vies pour que l’Histoire du Congo soit écrite
exclusivement au Congo, par les Congolais, le Président de la République, Joseph
Kabila a dit dans son message du 30 juin dernier, notre refus de nous voir ces
jours-ci inondés, voire submergés par une véritable avalanche de prétentions
impérialistes de la part de proconsuls autoproclamés qui, de Washington à
Bruxelles, en passant par d’autres capitales occidentales, prennent prétexte
des difficultés et des divergences internes autour du processus électoral 2016
en gestation pour mettre littéralement le grappin sur notre pays en essayant,
avec une témérité frisant le racisme, de faire marcher à reculons le train de
l’Histoire. Comme si les plus de 70 millions de Congolais n’avaient pas leurs propres
Intérêts Nationaux.
Des
gouvernements étrangers s’érigent en régents des affaires de la RDC, allant
jusqu’à donner des injonctions et asséner des sanctions dites ciblées aux fonctionnaires
de nos administrations, en lieu et place du pouvoir exécutif de notre pays.
Des
institutions parlementaires d’entités nationales et régionales auxquelles la RDC
n’appartient pas s’autorisent à délibérer, statuer et légiférer sur ses affaires
intérieures en s’appuyant malicieusement sur un droit d’ingérence humanitaire à
géométrie variable qui ne s’exercerait que vis-à-vis de la seule RDC.
C’est une conception
abusive et dangereuse du droit international et des relations entre Etats plus
d’un demi-siècle après les indépendances des années ’60. Le Gouvernement
congolais la rejette et la condamne formellement car elle porte en elle les
germes d’une régression inacceptable et de l’aggravation de la déstabilisation
d’un pays et d’une région dont la fragilité n’est plus à démontrer par la
démoralisation et la démotivation notamment des technostructures en charge de
l’ordre public et de la sécurité.
Il est permis
de se poser la question de savoir au nom de quelle logique un grand industriel
français, de surcroît député de l’opposition, Serge Dassault, peut faire
l’objet de poursuites pénales en France pour fraude fiscale sans soulever une
quelconque objection sur une prétendue « restriction des espaces démocratiques »
dans ce pays alors que la moindre convocation devant la justice d’un homme
politique de l’opposition en RDC pour des faits similaires ou plus graves donne
lieu à une véritable levée de boucliers.
Nous ne pouvons
en aucune manière accepter cette obsession à jeter systématiquement l’opprobre et
le discrédit sur notre appareil judiciaire et sur les officiers de nos forces
de sécurité qui ne font que dire le droit congolais pour le premier et exécuter des ordres de leur hiérarchie
dans la répression de la criminalité pour les seconds.
Le
gouvernement déplore vivement la tendance devenue constante à banaliser les
comportements délictuels et même les crimes très graves qui se commettent dans
notre pays observée dans le chef de certaines bonnes âmes qui se comportent en
l’espèce comme si leur préoccupation était plus de justifier une prolongation
de leurs missions « humanitaires » que de stabiliser la situation en
RDC. En dépit de la désignation d’un magistrat chargé de faire la lumière
là-dessus, les preuves documentées des 51 personnes qui auraient été tuées du
fait d’un usage excessif de la force par la police de Kinshasa se font toujours
attendre.
Les fameuses sanctions
ciblées totalement incongrues et illégitimes d’un gouvernement étranger à
l’encontre d’un fonctionnaire d’un Etat tiers sont perçues par la plupart des
Congolais comme ce qu’un sketch populaire de la Dynamique de la Lutte Contre la
Pensée Néocoloniale a bien qualifié de « nouveau nom de la chicotte
coloniale ».Qu’elles aient été annoncées presque concomitamment avec
l’annonce par notre gouvernement d’une nouvelle traque contre les bandes de malfrats
qui terrorisaient à nouveau les quartiers périphériques de la capitale n’a pu
être considérée que comme un véritable appel du pied à la subversion qui a été
entendu par ces malfrats qui sont montés au créneau avec plus d’audace comme
l’illustre le drame des six corps de personnes tuées portant des traces de
coups portés avec des instruments contondants du genre de ceux utilisés par les
tristement célèbres Kuluna qui ont été récemment repêchés de la rivière
N’Djili.
Face à de
tels criminels endurcis se dressent nos forces de sécurité ainsi ridiculisées,
vilipendées et discréditées par ceux-là même dont elles sont pourtant en droit
d’attendre appui et soutien.
Le
Gouvernement de la RDC remercie ses partenaires du Bureau Conjoint des Nations
Unies aux Droits de l’Homme qui ont spontanément offert leur assistance pour l’enquête
au sujet de ce nouveau crime inqualifiable. Il estime néanmoins qu’il serait
plus efficace pour ce partenaire d’aider nos forces de sécurité en cessant de
les affaiblir par des campagnes infamantes fondées parfois sur des allégations
du tout-venant, insuffisamment avérées et souvent politiquement motivées.
Ces
ingérences avilissantes et inacceptables dans leur principe sont malheureusement
défendues par une certaine opposition congolaise composée de compatriotes
portés par des rancœurs personnelles et des projets égocentriques contraires
aux Intérêts Nationaux. Un tabloïd paraissant à Kinshasa et qui reflète habituellement
les vues de l’opposition nous a même gratifié du concept inédit d’«ingérence
bénéfique », une véritable hérésie car jusqu’à ce jour, en droit
international, le terme ingérence qui définit l’attitude ou le comportement
d’un Etat qui s’immisce de manière illégitime dans les affaires strictement
intérieures d’un autre Etat ne s’entend que négativement. L’ingérence est donc
un mal par définition. Il n’est pas à confondre avec la coopération ou la
solidarité internationales sans lesquelles aucun pays, même ceux qui prétendent
dicter leurs lois aux autres, ne peut s’épanouir. Ceux de nos concitoyens qui
se frottent les mains en voyant le pays dont ils sont ressortissants être
confronté aux manœuvres de substitution de souveraineté que nous dénonçons sont
affligés d’une sorte de masochisme politique suicidaire. Ils se recrutent
généralement parmi les mauvais perdants des élections, et ce depuis les
premières élections de mai 1960 jusqu’à présent et qui caressent l’espoir de
capturer le pouvoir d’Etat par des arrangements antidémocratiques avec le
soutien des puissants intérêts néocolonialistes.
Le président
Joseph Kabila a le mérite d’avoir proposé à tous ses concitoyens un dialogue
inclusif pour ne plus se regarder en chiens de faïence et rechercher un consensus
sur le devenir de la Nation. Cette proposition, soutenue par la Communauté
internationale est diversement appréciée par certains au sein de l’opposition
où certains n’y voient qu’une ruse du Chef de l’Etat pour contourner le respect
de la Constitution. Rien n’est plus faux.
Nous
respectons la liberté de pensée de ceux qui soupçonnent le Président de pires
intentions mais force est de constater qu’il en est parmi ceux qui s’affichent le
plus bruyamment comme des fins limiers chargés de contrer une prétendue
manœuvre contre l’émancipation sociopolitique du peuple et la démocratisation dans
les belles perspectives proclamées par les pères des indépendances africaines
comme le Dr. Kwameh Nkrumah sont tout sauf crédibles dans cette posture. Certains
d’entre eux ont notoirement trempé dans les complots et les pogroms les plus
sordides qui ont émaillé l’histoire de notre pays. Ce fut le cas notamment de la
neutralisation du premier gouvernement démocratique de notre pays et de
l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba, disciple de Nkrumah en 1960 et 1961 et
des massacres des populations kasaïennes au Katanga au début des années ’90, autant
de basses œuvres honteuses et hideuses pour lesquelles ils n’ont jamais rendu
compte. C’est le comble de l'ironie et du cynisme que ces compatriotes se
permettent aujourd’hui de distribuer des bons et des mauvais points à qui ils
veulent dans le laborieux processus de démocratisation en cours dans notre pays.
Les Congolais ont par ailleurs besoin
de leaders en pleine possession des capacités pour concevoir des solutions à
leurs problèmes. Lorsqu’on a entendu un candidat présenté par d’aucuns surtout
à l’étranger comme sérieux à la magistrature suprême de ce pays déclarer sur une
chaîne française que selon la constitution congolaise il n’est pas envisageable
que le Président de la République en exercice reste en
fonction à la fin de son mandat même si l’élection présidentielle n’était pas
encore organisée alors que l’article 70 de ladite constitution dit exactement
le contraire, on se rend à l’évidence qu’il ne maîtrise rien à la constitution
et aux lois du pays à la tête duquel il
veut se positionner. Il a également affirmé sans rire avoir été « « condamné par
le même parquet qui l’avait autorisé à aller se faire soigner à l’étranger».
Scandalisée, une dame vendeuse de bitoyo à Lubumbashi m’a aussitôt téléphoné
pour me dire tout le mal qu’elle pensait des honorables députés provinciaux de
l’ex province du Katanga qui avaient osé confier les rênes de cette province à
une personne qui ignorait ce que elle, avec son petit brevet du cycle
d’orientation avait appris, à savoir que si le parquet instruit et poursuit,
seul un tribunal condamne. J’ai pris sur moi de relativiser ces critiques acerbes
contre les élus en lui disant que l’ancien gouverneur de l’ex-Katanga pouvait
tout aussi bien avoir falsifié son CV pour convaincre ces grands électeurs. Une
éventualité d’autant plus probable que la falsification est une pratique
d’usage très courante chez l’intéressé dont la condamnation par le Tribunal de
Paix de Lubumbashi Kamalondo qu’il a tenté malhonnêtement de confondre avec
l’instruction toujours en cours du dossier de recrutement des mercenaires
devant le parquet près la cour d’appel a été primordialement par une infraction
de faux et usage de faux aux dépens d’un sujet grec, M. Stoupis, dont l’avocat
peut mieux vous donner les tenants et aboutissants qui ne concernent en rien le
Gouvernement de la République.
Les faiseurs de rois sous nos
tropiques pourraient mieux choisir leurs pions.
En un mot comme en cent, le Gouvernement
de la RDC engage ses partenaires à résister à la tentation impériale devant les
difficultés conjoncturelles de notre pays. Nous les invitons à ne pas mettre de
l’huile sur le feu et de contribuer plutôt à la stabilisation de la situation
dans ce pays dont le peuple n’a que trop souffert de toutes sortes de
convoitises et d’ambitions mal gérées depuis l’aube de l’indépendance. Exiger
la tenue des élections crédibles dans des délais contraignants dont on sait
qu’ils ne peuvent être tenues faute de moyens tout en encourageant ceux qui ne
rêvent que plaies et bosses revient pratiquement à créer les conditions des violences
que l’on prétend vouloir prévenir.
Le Gouvernement appelle une fois de
plus les vrais amis du Congo et des Congolais à soutenir comme il le fait la
CENI afin de lui permettre de poursuivre sans désemparer les préparatifs du
processus électoral.
Il est contreproductif de se limiter
à multiplier des injonctions comminatoires, humiliantes et irréalistes que nous
ne pouvons que rejeter sur les dates d’organisation de telle ou telle autre
élection jugée plus intéressante pour certains alors que toutes les élections
se valent pour les Congolais.
Nous nous félicitons des efforts du
Facilitateur désigné par l’Union Africaine, l’ancien Premier Ministre togolais
M. Edem Kodjo pour rendre possible la recherche d’un consensus entre fils et
filles de la RDC pour avancer vers les élections.
Pour le Gouvernement, les acteurs
congolais de la classe politique et de la société civile, toutes tendances
confondues, ont un réel intérêt à se joindre à ces efforts au risque de brûler
la maison commune.
Quelques compatriotes, et pas des
moindres, continuent à se laisser bercer par les promesses ou les miettes des
intérêts particuliers de quelques fauteurs de troubles étrangers (Etats ou
organisations non gouvernementales internationales) pour des schémas de sortie
de crise conflictuels et rejettent toute recherche d’un compromis par le
dialogue national inclusif. Ils ont tort.
Le Gouvernement les invite, une fois de
plus à revenir à la raison avant qu’il ne soit trop tard pour notre peuple.
Nous avons entendu hier les propos désabusés d’un ancien premier Ministre
britannique, M. Tony Blair qui a présenté de plates excuses pour
l’interventionnisme musclé de son gouvernement et d’autres en Irak, un pays
dont l’existence aujourd’hui ne tient qu’à un fil alors que toutes les
possibilités d’un règlement pacifiques n’avaient pas été épuisées. Mais que
valent ces excuses, 13 ans après pour les Irakiens et particulièrement pour les
centaines de milliers d’entre eux qui sont morts du fait de ces affrontements
fratricides ?
Le Gouvernement appelle tous les
Congolais à un sursaut patriotique et à
se méfier de ce qui s’apparente plus à des caprices intéressés de puissants
arrogants qu’à de la solidarité avec notre peuple.
Nous nous félicitons de la sélection
le 4 juillet courant par la CENI, conformément aux règles de l’art, d’un
fournisseur pour les 22.000 kits d’enrôlement mobile biométrique pour
l’actualisation du fichier électoral sans laquelle il n’y a point d’élections crédibles
possibles, quelle que soit par ailleurs l’impatience légitime des uns et des
autres à voir les élections se tenir.
Avec cette sélection, on peut dire
que la RDC est entrée de plein pied dans le processus électoral 2016 quoiqu’en
dise les sceptiques, et c’est une bonne chose.
Je vous remercie.
Lambert MENDE OMALANGA
Ministre
de la Communication et Médias
Porte-parole
du Gouvernement
mardi 5 juillet 2016
Université Internationale de Casablanca : Membre du premier réseau mondial d’universités privées, l’UIC est une institution de référence à forte vocation africaine
Cette ouverture internationale
positionne l’UIC dans une dimension résolument africaine, en cohérence avec
la vision initiée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI
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Casablanca, Maroc, 5 juillet 2016 -
Ouverte en septembre 2010, l'Université Internationale de Casablanca (UIC) est
une université privée autorisée par l’Etat et appartenant à Lauréate International
Universités, le premier réseau mondial d’universités privées. Présent dans
plus de 28 pays, Lauréate International Universities regroupe une communauté
d’un million d’étudiants répartis dans 80 universités à travers les cinq
continents.
Cette ouverture internationale
positionne l’UIC dans une dimension résolument africaine, en cohérence avec
la vision initiée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI.
Contribuer à la formation d’une élite africaine
Université marocaine d’excellence,
fortement ancrée sur le continent, l’UIC propose en effet des enseignements
qui répondent aux exigences des plus grands établissements mondiaux. Elle
place le Maroc dans une démarche de transmission des savoirs et de soutien au
développement des jeunes générations du continent, et ce dans un axe de
coopération sud-sud.
Pensée pour le monde réel et engagée à
préparer l’insertion et la réussite professionnelles de ses lauréats, l’UIC
contribue de manière active, aux besoins en ressources humaines qualifiées
nécessaires à la croissance des économies marocaine et africaine.
Cet engagement se concrétise à travers
un corps académique composé d’intervenants internationaux, des doubles
diplômes, programmes d’échanges, support pédagogique des centres
d’excellence du réseau Lauréate et une offre de plus de 35 diplômes dans les
domaines à forte croissance de l’ingénierie, des sciences de la santé, du
commerce, du droit, du design, et du management hôtelier et tourisme.
L’étudiant au centre du modèle pédagogique de l’UIC
En outre, l’UIC place l’étudiant au cœur
de sa réflexion. Elle permet à ses étudiants de suivre des cursus de
formation adaptés aux exigences sociales et économiques de l’Afrique, en
veillant en permanence au maintien d’un juste équilibre entre les
enseignements théoriques et pratiques.
Dès leur entrée, les étudiants sont placés dans les conditions réelles du monde du travail et profitent d’un accompagnement personnalisé ainsi que d’infrastructures et de laboratoires qui respectent les dernières normes des technologies professionnelles à travers le monde. L’UIC met à leur disposition des Global Classes, des cours communs en vidéoconférence entre plusieurs institutions du réseau Lauréate ainsi que des projets collaboratifs.
En outre, l’apprentissage de l’anglais
est certifié par l’Université de Cambridge de niveau B1, tandis que
l’espagnol est enseigné avec le support pédagogique de l’Institut Cervantes.
Les étudiants de l’UIC ont également le privilège de concourir à de
nombreuses compétitions internationales (Shark Tank, Leadership Contest) et
de participer à des conférences internationales de renom (World Business
Forum, Innovation Forum, etc.)
L’UIC met à la disposition de ses
étudiants un support digital des cours où ils peuvent y retrouver l’ensemble
des cours déjà enseignés et une multitude de cas pratiques. S’ajoutent à cela
une bibliothèque virtuelle et un campus totalement connecté.
Un campus aux normes internationales
Le campus de l’UIC s’étend au cœur d’un
parc de 10 hectares, à l’entrée de la nouvelle ville verte Casa Green Town.
Sa réalisation a bénéficié du concours d’architectes marocains et de cabinets
d’architectes internationaux. Le campus a ainsi été entièrement conçu afin de
respecter les standards internationaux les plus stricts.
Le campus est composé de plusieurs
espaces qui incluent des infrastructures de très haut niveau, parmi
lesquelles des bâtiments d’enseignement, une bibliothèque, une
administration, des espaces sportifs, des espaces verts et un restaurant
universitaire.
Au-delà de sa conformité avec les
meilleurs standards, le campus de l’UIC offre aux étudiants un espace de vie
et d’études exceptionnel en Afrique. La résidence estudiantine propose des
chambres simples et doubles alliant confort et modernité.
Une ouverture au monde et des invités
prestigieux
L’UIC organise à l’attention de ses
étudiants, et de manière régulière, des rencontres et débats de très haut
niveau en présence d’invités prestigieux, tant sur le plan national
qu’international. Depuis sa création, l’UIC a accueilli Mme Christine
Lagarde, M. William Jefferson Clinton, M. José Luis Rodríguez Zapatero ou
encore M. André Azoulay.
Cette attention portée à la rencontre
entre les étudiants et les leaders de ce monde rejoint le positionnement
international de l’UIC dont l’appartenance au réseau Laureate lui permet de
faire bénéficier à ses étudiants d’une ouverture incontournable dans un
contexte professionnel globalisé. Ces derniers ont la possibilité de
bénéficier de toutes les opportunités de séjour à l’étranger en effectuant
une partie de leur cursus - jusqu’à l'obtention d'un double diplôme - dans
l'une des 80 institutions concernées.
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