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mercredi 30 juillet 2025

Province de la Mongala : Des éléments de l’armée et de la police accusés de tortures présumées ayant entraîné mort d’homme

Le président national, Roger Nzumbu Mosenge, de l’Action des jeunes pour le bien-être social « AJBS », une Organisation sentinelle des droits de l’Homme a écrit le 29 juillet 2025 au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lisala/Mongala pour dénoncer de cas des tortures et d’arrestations irrégulière faite par la police dont sont victimes des habitants de cette ville. 

Cette ASBL rappelle de prime abord qu’en République Démocratique du Congo, les poursuites ainsi que les arrestations des personnes présumées auteurs des infractions sont réglementées. Cette réglementation vise à respecter la personne humaine. Car, la vie humaine est sacrée. C’est pourquoi, les lois, les coutumes ainsi que les usages en matières judiciaires veulent qu’une personne reprochée d’avoir commis une infraction soit au préalable invitée, ou être appelée par mandat de comparution, au besoin par le mandat d’amener dans des cas graves qui requièrent célérité.

L’AJBS en tant qu’une Organisation sentinelle constate avec l’arme aux yeux, des cas des arrestations irrégulières suivi des tortures graves, l’œuvre des Officiers de police judiciaire (OPJ) et des agents de la police (AP), lesquels opèrent des arrestations selon leur bon vouloir et en violation de la loi. Ces arrestations suivies des tortures entraînent la mort des certains paisibles citoyens présumés innocents.

L’Action des jeunes pour le bien-être social a fait le monitoring des cas les plus saillants qu’elle a documenté auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Lisala/Mongala.

Le cas d’arrestation de Monsieur Jean Marie Atsabo, arrêté en date du 24 juin 2025 par la police basée au bureau de la Mairie de Lisala, puis transféré à la police des polices après l’avoir torturé suffisamment à cause d’une batterie qu’on lui aurait donner pour réparer, et ce Monsieur a trouvé la mort Concerne: Dénonciation de cas des tortures et d’arrestations irrégulière faite par la police à la prison centrale de Lisala la nuit du 30 juin et du 1er juillet 2025, alors qu’il n’était jusque-là, qu’un présumé innocent.

Camille Yenga Lisala a quitté Bumba pour témoigner au sujet du dossier de falsification des timbres de la taxe conventionnelle du développement de la Mongala. Il a été torturé en date du 19 avril 2025 et à l’occasion de ces tortures, il a connu une fracture au niveau de la jambe gauche, et pour le moment il est jeté en pâtir à la Prison centrale de Lisala sans obtenir des soins médicaux appropriés. Et pourtant, la personne poursuivie pour la falsification des timbres a été déjà libérée.

Jean Mombele Lanze a été arrêté par la police basée à la Mairie de Lisala en date du 23 mars 2025, où il a été victime des tortures graves. Il est à ce jour abandonné à son triste sort à la Prison centrale de Lisala dans un état de santé précaire. Jimmy Mafuta Waba a été arrêté à Boso Manzi par le commandant FARDC en date du 2 juin 2025 pour l’incendie d’une maison à Boso Modjebo, où il a subi des tortures graves. Il est incarcéré à la Prison centrale de Lisala dans un état d’un moribond. 

Michael Asekabio a été t arrêté par la police de Pimo, à Bongandanga, police chapeautée par le commandant qui porte le nom « Effacé le tableau ». L’incriminé avait fait un faux pas en tombant sur le bimpuka d’une maman (matière première servant à la fabrication des chikwangue) en date du 30 juin 2025. Ce dernier a subi des tortures graves et a trouvé la mort dans le cachot de la police de Pimo en date du 2 juillet 2025.

Franck Wita et Botongo Vadio ont été victimes des tortures graves à Bosondjo en territoire de Bongandanga de la part des éléments des FARDC qui sont actuellement basé à Bosondjo. Ces deux paisibles citoyens sont abandonnés à leur triste sort à l’hôpital général de référence de Robi à Bosondjo en date du 11 juillet 2025.

Des éléments de ces unités ont érigé un cachot à Bosondjo afin de garder les détenus et exigent les amendes transactionnelles contrairement à leur mission régalienne. Il s’agit là des cas connus et vérifiés, mais il y a plusieurs cas des tortures qui entraînent la mort qui demeurent dans le chiffre noir que la justice peut bien découvrir pour que leurs auteurs ne soient pas impunis. L’AJBS demande au Procureur de la République de bien vouloir s’impliquer dans ces cinq cas documentés pour faire triompher la justice et promouvoir l’Etat de droit.

Des OPJ utilisent les agents de police et sont les yeux et les oreilles de l’officier de ministère public, ces OPJ méritent vos conseils et sanctions. « Que le ministre provincial de la Justice, le Procureur général près la Cour d’appel, le Commissaire provincial de la police nationale congolaise, le Commandant Compagnie Sécurité Principale pour la Prison militaire d’Angenga ainsi que l’Auditeur Militaire de Garnison qui ont été mis en ampliation puissent s’impliquer pour permettre à la restauration de l’Etat de Droit ».

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