Le Fédération des entreprises du Congo (Fec) et le gouvernement congolais ont organisé le 29 juin 2024 un rencontre dédiée à la fiscalité et à l'investissement à la République Démocratique du Congo. Le Président de la Fec, Robert Mulumba est conscient que cette rencontre était d'une importance capitale pour l'avenir de l'économie et le développement du secteur privé. Cette rencontre a réuni les acteurs clés du secteur des finances publiques et les représentants du monde des affaires.
"Ensemble, nous avons la responsabilité de créer un environnement propice à l'épanouissement de nos entreprises, à la création d'emplois et à la croissance économique durable".
Remerciements au ministre des Finances
Le président de la FEC a remercié le ministre des Finances d'avoir accédé à cette requête d'organiser cette rencontre en vue d'échanger sur la fiscalité et l'investissement en République Démocratique du Congo.
Face à la synergie avec les régies financières, "nous avons déjà pu trouver des solutions concrètes aux préoccupations du secteur privé bien qu'il existe encore certaines requêtes qui doivent être adressées pour le développement du secteur privé formel. Car, l'informel est en train de prendre une allure inquiétante. Cette collaboration illustre l'ouverture du gouvernement de la République qui se montre attentif et réceptif aux requêtes que nous formulons. Je salue cette disponibilité essentielle pour progresser ensemble dans un esprit de partenariat entre le secteur public et le secteur privé formel vers un avenir plus prospère".
Éviter des pressions fiscales
Dans ce contexte en vue de lutter contre les tracasseries fiscales, Robert Mulumba a salué l'intervention du ministre des Finances concernant des missions de contrôle fiscal et les recettes non fiscales menées par certains services non habilités.
Dans sa lettre, il a demandé à la Fec partant du principe selon lequel la compétence est d'attribution et de sensibiliser ses membres à accepter uniquement les missions de contrôle sur le plan fiscal, douanier et des recettes non fiscales diligentées par des administrations financières et les organes prévus par la loi du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques.
"Nous l'encourageons à continuer dans cet élan. En outre, étant donné qu'il s'agit de l'encadrement de contrôles des finances publiques, j'aimerais également exprimer ma reconnaissance au Directeur du cabinet du Président de la République qui est intervenu en vue de circonscrire le cadre d'intervention des missions de contrôle fiscal et des recettes non fiscales. Nous l'encourageons à continuer dans cet élan dans le cadre de l'amélioration de l'environnement des affaires".
La Fec se position en partenaire du gouvernement
La Fédération des entreprises du Congo se positionne ainsi comme un partenaire clé des pouvoirs publics. Ce qui est démontré par ses actions concrètes par cette ouverture de collaboration. Il est évident qu'il reste encore des défis à surmonter pour améliorer cette opération. Mais il est essentiel de saluer cet esprit partenarial qui contribue au développement et à la régularisation efficace du secteur des finances publiques. Les échanges ont été structurés autour de 4 thématiques essentielles dans les panels spécifiques. Chaque thème ayant un impact direct sur l'environnement des affaires.
"Je reste convaincu que les échanges entre nos deux institutions vont continuer. Nous croyons fermement que les solutions aux préoccupations du secteur privé ne peuvent être que trouver d'abord par le dialogue. En effet, la fiscalité est un outil puissant pour stimuler la croissance économique et le développement des entreprises".
Cependant, elle doit être juste, équitable et adaptée aux réalités de la RDC, a-t-il précisé. "Nous devons travailler ensemble pour mettre en place un cadre fiscal qui favorise les investissements, encourage l'entrepreneuriat et renforce la compétitivité de l'économie congolaise".
Quant à la Fédération des entreprises du Congo, consciente de ses responsabilités et de son rôle d'animateur de dynamisme de l'économie et elle ne cessera de proposer au gouvernement de mesure de soutien au secteur privé visant à créer un environnement économique favorable aux entreprises pour leur permettre de relancer leurs activités.
La Fédération des entreprises du Congo reste pleinement engagée à collaborer avec les gouvernements et les autres parties prenantes pour développer le secteur privé, créer une classe moyenne et favoriser la croissance de l'économie nationale.
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