Le Forum des Opérateurs pour la Garantie de l’Émergence économique en Afrique (FOGECA), dans sa 16ème édition, s'est tenu le 3 novembre 2023 à Dakar au Sénégal en présence de plusieurs délégations venues de l'Afrique et de l'Europe. La mission de son organisation est la promotion de l’économie africaine, dans tous les secteurs d’activités, le développement d’un partenariat solide entre les opérateurs économiques africains et ceux du reste du monde et, bien aussi, le développement des échanges sous-régionaux et intercontinentaux.
A ce titre, elle requiert de tous les Africains un engagement résolu et une bonne politique plus ferme et plus affinée de la part des dirigeants politiques. Dans cette perspective, la jeunesse africaine a un rôle primordial à jouer eu égard à son impact démographique. Cette jeunesse représente un levier incontournable pour bâtir un développement sûr et durable. Pour leur part, les milieux d'affaires du secteur privé ont une urgence de partenariat dynamique avec les pouvoirs publics en vue de les aider à mieux affiner les orientations stratégiques et à définir des projets et des programmes mieux adaptés face aux défis pressants qui les interpellent tous les jours.
« C'est dire à tous les participants que toute l'importance de rencontre comme celle que vous offre aujourd'hui le FOGECA à travers ce 16eme forum. En effet, à travers ce forum annuel, le FOGECA cherche une accélération du processus d'intégration économique africaine », a souligné Amadou Diagne. Les deux thèmes qui ont été retenus cette année répondent parfaitement à ces défis en suscitant la réflexion autour de l'impact de la digitalisation dans le processus d'intégration africaine et le potentiel énorme que représente la femme et la jeunesse africaine dans le développement économique social du continent africain. Il apparaît clairement selon les statistiques disponibles que le continent africain est le lieu où la jeunesse représente le potentiel le plus important du monde.
« En conséquence, nous devons faire le plaidoyer pour que nos États investissent dans la formation de la jeunesse pour la mettre, dans ce cas particulier, de tirer avantage du numérique, cette révolution industrielle qui va avec son temps. Cela aura pour effet de créer de la richesse et de contribuer par voie de conséquence au développement des nos pays ». De même pour la femme, actrice de premier plan du développement des sociétés traditionnelles africaines. Elles savent apporter toute la force de production qu'elles représentent pour être des véritables agents de développement. Les jeunes et les femmes constituent aujourd'hui des éléments incontournables des politiques publiques.
D'ailleurs, l'implication de ces deux catégories des deux populations africaines passe pour être des exigences internationales auxquelles il devient difficile de transiger. « Je garde l'espoir que les conclusions pertinentes sorties de vos débats nous permettront sans nul doute de dégager opportunément des voies innovantes propres à donner à nos dirigeants africains plus de visibilité dans leurs stratégies et politiques visant assurer un mieux-être à nos populations respectives. Je le saurais terminer ce discours sans remercier les nombreux partenaires et sponsors qui nous ont soutenus et accompagnés dans l'organisation de ce forum.
A cet égard, j'accorde une mention spéciale au Président de la République, Macky Sall, au premier ministre et aux membres du gouvernement pour leur assistance et leur précieux appui qui nous ont permis de mener à bien cette organisation ». Le FOGECA, en tant qu’organisation du secteur privé africain, dont l’ambition est de fédérer les opérateurs économiques et les États africains autour des idéaux d’intégration, de compétitivité et d’émergence de notre continent, a développé ce travail depuis plus de 13 ans.
Les deux panels institués ont tourné autour du renforcement des chaînes de valeurs africaines par la digitalisation, l’intégration régionale et les infrastructures et du développement de l’Afrique, comment faire émerger le potentiel de la jeunesse et l’approche genre. Ils ont été animés par six intervenants tirés de divers secteurs privés et la modération a été assurée par le Premier ministre du Mali, Moussa Mara.
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