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La descente des Ministres fait suite au lancement, en 2023, de la campagne dénommée « Tolérance zéro au travail des enfants dans les secteurs à forte prévalence » soutenue par l’UNICEF

Journée Internationale du Sport au Service du Développement et de la Paix

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Mise en œuvre du programme GBESSOKÉ : L’opération de distribution de cartes Sim a repris avec assurance

Le programme est en cours dans 12 communes pilotes du pays, en attendant son extension progressive dans les 21 autres communes de la première cohorte avant sa généralisation dans les 77 communes du Bénin

Inclusion sociale : Le Bénin renforce son engagement en faveur des enfants autistes

Le Gouvernement a démarré la phase pilote du projet de prise en charge intégrée des enfants autistes depuis quelques mois déjà dans les communes de Cotonou et d'Abomey-Calavi

La Banque africaine de développement et le Mozambique lancent une initiative basée sur l’utilisation de drones pour renforcer la préparation du pays aux catastrophes

Le Projet de gestion des catastrophes par drone permettra de créer un centre de formation au pilotage de drones au Mozambique, qui formera 30 professionnels, dont 10 instructeurs

Deux projets soutenus par la Banque africaine de développement au Sénégal et au Rwanda distingués à la cérémonie des « Bonds, Loans & ESG Capital Markets Africa Awards 2025

Ces prix récompensent les opérations financières les plus innovantes et transformatrices du continent africain, mettant en avant une exécution exemplaire, une mobilisation efficace de nouvelles réserves de liquidités et une structuration innovante des opérations

Au Cameroun, l’audace féminine réinvente l’entrepreneuriat grâce au Programme Wonder

Ce moment de consécration marque un tournant décisif dans le parcours entrepreneurial des lauréates, leur ouvrant les portes d’un avenir où ambition rime avec impact

Cent cinquante-six joueurs de 28 pays participeront à la saison 2025 de la Ligue Africaine de Basketball, qui débute le 5 avril au Maroc

Durant la saison 2025 de la BAL, chaque conférence de quatre équipes jouera une phase de groupe de 12 rencontres, durant laquelle chaque équipe affrontera les trois autres à deux reprises

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samedi 16 janvier 2021

 Le chef de l’Etat à accorder une grâce à des condamnés dans le procès Laurent-Désiré Kabila. Avez-vous évoqué les cas de vos membres en prison lors de votre rencontre avec lui ?

 J’ai demandé au chef de l’Etat qui signe une amnistie parce qu’à la faculté des sciences à l’Université Lovanium, on nous enseignait que tout objet au repos reste au repos si on ne lui applique pas une force. Depuis la mort de Laurent-Désiré Kabila, une dictature s’est installée dans ce pays. L’Udps a tenté d’appliquer cette force pour tenter de la chasser, Bundu Dia Mayala a fait de même… Maintenant si le président Tshisekedi est au pouvoir c’est grâce au travail que nous avons fourni. Maintenant qu’il faut récolter le fruit, il faut qu’il se rappelle de nous.

Vous avez quelqu’un qui veut attaquer votre village, quelqu’un qui bat pour défendre le village. Et finalementr il gagne. Quand il faut récompenser les gens, il faut pouvoir le récompenser.

Nous, nous pensons que si le président Tshisekedi est au pouvoir qu’il se rappelle que son père a beaucoup lutté avec Bundu Dia Mayala. Maintenant que nous sommes au moment où il faut récolter les dividendes, on ne nous considère plus, ce n’est pas bon.


Ne Muanda Nsemi, le chef spirituel de Bundu dia Mayala

Quels sont ces dividendes que vous attendez ?

D’abord qu’on libère nos Makesa qui sont en prison. Deuxièmement, une grande personnalité comme moi ne doit pas être chômeur. Qu’on me nomme PCA d’une grande entreprise des Bakongo ou ministre du nouveau gouvernement. Les autres mangent, festoient mais nous nous avons des gens en prison, des morts… C’est un signe de bonne volonté que le chef de l’Etat puisse libérer ces gens.

Dans la configuration politique actuelle avec la nomination de l’informateur, le BDK n’a pas de députés. En quelle qualité le rencontrez-vous ?

Modeste Bahati me connait parce que nous avons été avec lui au Parlement. Il sait ce que je suis. Refuser de me rencontrer, c’est être de mauvaise fois simplement. Le BDK n’a pas de députés, d’accord mais il y a eu une guerre pendant que les autres étaient derrière Kabila. Nous, nous avons lutté pour chasser la dictature. Et la dictature, on l’a chassé. Mais alors on ne va pas nous récompenser ? On ne va pas récompenser ceux qui ont lutté pour chasser la dictature. Si nous n’avons pas de députés parce que nous n’avions pas posé des candidatures à la députation. Puisque nous avions cru que ces élections étaient une mascarade. Kabila s’est tapé une majorité fabriquée. Ce ne sont pas des gens élus.

En tant qu’un leader important du pays, quel sera votre apport que les prochaines soient démocratiques, transparentes, libres et propres ?

Le tout dépendra de celui qui sera à la tête de la Céni. Ca ne dépendra que de lui et que sera son état d’être. Si il sera un béni oui oui, il va accepter n’importe quoi. Ou nous voulons des élections propres ou on fait de la mascarade qui sera une perte d’argent, beaucoup d’argent. La RDC est beaucoup plus grande que l’Union européenne. Faire des élections de mascarade, ça coûte horriblement d’argent. Vous savez que c’est une mascarade et vous gaspillez de l’argent. Ce n’est pas.

Comment faire si on change les animateurs de la Céni mais vous en tant pas leaders des partis politiques, vous ne surveillez pas le système sur terrain ?

L’erreur est que dans ce pays, on ne sait pas qui est sérieux et qui n’est pas sérieux. Bahati me connait très bien que celui-là est un type très sérieux. Au Parlement, il ne soulevait pas n’importe quel problème. Ne fut-ce que dans ce cadre-là, il doit me recevoir. Et s’il me recevait et qu’il est nommé informateur et après il devient premier ministre. Carrément ne pas me récompenser, c’est de l’ingratitude de sa part. Simplement. Parce que Bahati me connait bien. Il connait ma valeur, la valeur d’un homme ce n’est pas ses études faites. Donc, Bahati étant nommé informateur, normalement, s’il me voit, s’il entend que Ne Muanda Nsemi est venu, la moindre chose que je lui demande c’est de me recevoir avec joie en Honorable comme ça va. Entre lui et moi, des anciens honorables et nous allons nous parler.

Vous avez lutté sous les régimes Mobutu et Kabila. Vos Makesa ont souffert sous ces régimes. Comment comptez-vous aider ce régime pour que vos Makesa puissent mener les activités en toute quiétude dans l’ensemble du pays ?

Qu’on me nomme PCA d’une entreprise du Kongo Central. A ce moment-là, j’engagerai les Makesa qui auront du travail pour gagner leur vie et nous allons commencer à colmater les brèches.

Si on vous nomme à la tête de la Cinat ou de l’ex-Onatra, deux entreprises en difficultés. Qu’allez-vous faire ?

Si l’Onatra a d’énormes difficultés, c’est à cause des gens du pouvoir. Les Belges ont prévu un chemin de fer entre Matadi et Kinshasa, on détruit tout ça. Des gens au pouvoir ont acheté des gros porteurs pour prendre des marchandises à Matadi et les ramener à Kinshasa. Si on est au pouvoir et qu’on veut réellement que ce pays marche, on doit relancer le chemin de fer Matadi-Kinshasa et les baleinières sur le fleuve. Vous apprendrez qu’à Matadi qu’il y a un port Ledya. Ca ne va pas. Matadi est un port qui doit d’abord profiter au Kongo Central et à Kinshasa et non pas à des individus. Que le président de la République prenne des mesures pour relancer le chemin de fer Matadi-Kinshasa. C’est le départ.

Après ça, relancer les baleinières sur le fleuve. Après ça, les péages se retournent contre le peuple congolais. On demande trop d’argent au chauffeur et le peuple ne sait plus vivre. Supposons qu’il me nomme à la tête de cette entreprise pour la relancer, ça ne sera qu’un début. Quand j’aurais mis de l’ordre sur le chemin de fer, je le ferai aussi sur le fleuve. Avec le temps, vous allez vous rendre compte que tout aura changé. Au lieu que l’argent aille dans les poches des gens, il ira dans les caisses de l’Etat.

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