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Maroc : la Banque africaine de développement consolide les capacités en matière d’exigences environnementales et sociales

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un programme panafricain destiné à favoriser l’appropriation du SSI par les pays membres régionaux

Banque africaine de développement : l’Égypte lance la plateforme numérique Remote Appraisal, Supervision, Monitoring, and Evaluation (RASME) pour le suivi des projets

L’outil permet aux équipes d’identifier et de résoudre les problèmes de mise en œuvre en temps réel, d’optimiser l’allocation des ressources et d’améliorer les résultats en matière de développement

Les systèmes communautaires et les soins préventifs sont essentiels pour atteindre la Couverture Sanitaire Universelle (CSU), déclare la Secrétaire Principale (PS) Mary Muthoni

Ce sommet a été l'occasion de passer en revue les étapes clés, de partager les enseignements tirés et d'explorer des stratégies pour pérenniser les acquis

Le ministère de la Santé et KAOUN International annoncent le lancement de GITEX FUTURE HEALTH AFRICA au Maroc, premier rendez-vous technologique panafricain dédié à la transformation numérique des systèmes de santé

GITEX FUTURE HEALTH AFRICA/Maroc s’impose comme le catalyseur d’une nouvelle dynamique en Afrique, misant sur les innovations technologiques et l’intelligence artificielle pour renforcer l’accès aux soins et améliorer leur qualité

CEO Fondation Merck sensibilise aux enjeux sociaux et sanitaires en Afrique à travers son Programme Télévisé Notre Afrique et sa Communauté « Art et Mode avec un But »

Au-delà de l'émission télévisée « Notre Afrique », la Fondation Merck, en partenariat avec les Premières Dames d'Afrique, annonce chaque année 8 prix importants

Le Critical Minerals Africa Group (CMAG) nomme le fondateur d'APO Group, Nicolas Pompigne-Mognard, au sein de son conseil consultatif

Le CMAG donne à l'Afrique et aux entreprises opérant dans l'écosystème africain des minéraux critiques une voix dans les discussions sur les chaînes d'approvisionnement et l'élaboration des politiques

GITEX AFRICA Morocco – La troisième édition s’ouvre sur le plus grand rassemblement africain de leaders technologiques mondiaux, de représentants gouvernementaux et d’innovateurs

GITEX AFRICA Morocco entend nouer de nouveaux partenariats et explorer des technologies émergentes à fort impact sur le paysage numérique du continent

GITEX AFRICA Morocco – La troisième édition s’ouvre sur le plus grand rassemblement africain de leaders technologiques mondiaux, de représentants gouvernementaux et d’innovateurs

GITEX AFRICA Morocco entend nouer de nouveaux partenariats et explorer des technologies émergentes à fort impact sur le paysage numérique du continent

Afreximbank a réalisé une performance financière exceptionnelle en 2024, consolidant sa position d'institution panafricaine systémique de financement du commerce

Ces résultats impressionnants soulignent la résilience d’Afreximbank, sa pertinence systémique et son engagement à remplir son mandat et à atteindre les objectifs fixés dans le cadre de son sixième Plan stratégique

Blockchain & AI B2B Days 2025 : Un Pont Stratégique entre l’Innovation Ghanéenne et les Opportunités Ivoiriennes

Cet événement visait à promouvoir la collaboration transfrontalière et à renforcer la position de l’Afrique dans les innovations portées par la blockchain et l’intelligence artificielle

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jeudi 3 avril 2025

Situation des droits de l’homme en RDC : « Il est encore temps d’agir »

La Représentante du Secrétaire général des Nations unies en RDC, Bintou Keïta s’est adressée le 1er avril 2025 devant le Conseil des droits de l’homme à Genève en Suisse en présence de Madame la ministre des Droits humains, de Madame la Vice-ministre des Affaires étrangères de la République Démocratique du Congo, de Madame la Haute-Commissaire adjointe des Nations Unies aux droits de l’homme et de Madame la Présidente de l’équipe des Experts indépendants sur la République Démocratique du Congo. C’était dans le cadre du Dialogue interactif renforcé sur la situation des droits de l'homme en RDC lors de la 58ème session du Conseil des droits de l'homme.

« Je vous remercie de me donner à nouveau l’occasion de m'adresser au Conseil sur la situation des droits de l'homme en République démocratique du Congo. Je prends la parole aujourd’hui avec un sentiment d’urgence. Depuis ma dernière intervention ici, le 7 février 2025, la situation ne s’est pas stabilisée. Elle s’est aggravée. Le conflit s’enlise, la violence s’étend, et la souffrance des civils s’intensifie ».

Bintou Keïta a remercié les efforts du Haut-Commissaire aux droits de l’homme dont le travail est essentiel pour maintenir l’attention du monde sur la République Démocratique du Congo. Il renforce le plaidoyer en faveur d’une amélioration des droits humains dans le pays. Il rappelle aussi que cette crise n’est pas isolée. Et qu’il faut éviter qu’elle ne déborde vers l'ensemble de la région des Grands Lacs.

«Je salue l'engagement continu de l'Équipe d'experts internationaux, récemment venue en République Démocratique du Congo, dans la poursuite de son mandat pour faire avancer la justice et lutter contre l’impunité. Je souligne également le travail initial accompli par l'équipe de démarrage de la mission d'établissement des faits mandatée par le Conseil des droits de l'homme. Je plaide pour que toutes les parties apportent leur soutien et leur coopération à ce mécanisme important ».

Elle a noté avec intérêt l’intention des autorités congolaises de finaliser en urgence un cadre pour la justice transitionnelle, comme annoncé le 28 mars 2025. C’est un pas dans la bonne direction. Mais pendant que des efforts se poursuivent à Genève, à Kinshasa et ailleurs, les populations de l’est du pays souffrent d'un conflit prolongé. Les avancées du Mouvement du 23 mars, soutenu par les forces de défense rwandaises, l'activisme continu des ADF, de la CODECO et de diverses factions de Wazalendo perdurent. Résultat : les souffrances de centaines de milliers d'enfants, de femmes, de personnes âgées et déplacées à l'intérieur du pays s’aggravent.

Sur les 1.099 violations des droits de l'homme recensées par le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme depuis le début de l'année, 88 % ont eu lieu dans des provinces en conflit. 71 % de ces violations ont été commises par des groupes armés.

« Je suis profondément préoccupée par l'annonce récente de Thomas Lubanga - condamné par la Cour pénale internationale - de la création d'une coalition armée en Ituri à partir d'un pays voisin. Cette évolution inquiétante aggrave les tensions interethniques dans une zone déjà troublée et pose un risque de répétition de crimes internationaux ».

Et Madame Bintou Keïta de relever que « pendant que le conflit perdure, nous assistons à un revers inquiétant de décennies d'investissements et d'efforts pour faire respecter l'État de droit dans l'est de la RDC. C'est une évolution regrettable que nous ne pouvons pas permettre. Nous devons aux générations présentes et futures congolaises des sociétés justes, ouvertes et pacifiques. Des sociétés où la loi protège, où la vie a un prix, où la dignité n’est pas un luxe, mais un droit ».

Elle a parlé devant l’assistance avec un sentiment d’urgence. Un sentiment nourri par les réalités vécues chaque jour par les populations en République Démocratique du Congo. Là où les populations attendent que le droit reprenne sa place, et que la protection devienne une réalité. Il est encore temps d’agir.

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