Le lundi 18 juillet 2022, Monsieur
Jean-Marc Kabund, député national élu sur la liste UDPS, ancien Secrétaire
Général et Président ad intérim de I'UDPS/TSHISEKEDI récemment exclus du parti
pour entre autres : détournement de plusieurs millions de dollars des cartes
des membres et de cotisations, agression d'un élément de la garde républicaine
ainsi que monnayage éhonté des postes de responsabilité destinés à l'UDPS s'est
offert un moment en spectacle face à la presse. Au cours de celui-ci, il a
débité en chapelet de contre-vérités, dans le but inavoué de nuire à la personne
se Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la
République Démocratique du Congo, Chef de l'Etat.
Comme tout le monde peut s'en rendre
compte aujourd'hui, ce coup médiatique a été un non-événement qui ne mérite pas
d'accaparer l'attention du public. Ça a été un coup de pétard mouillé et une
nuée de fumée déjà engloutis dans l'atmosphère.
L'Union pour la Démocratie et le
Progrès Social/TSHISEKEDI, UDPS en sigle, a suivi ces déclarations qu'elle
considère comme injurieuses, diffamatoires et séditieuses, dirigées non
seulement contre le Parti mais aussi contre Son Excellence Monsieur le
Président de la République.
En effet, plutôt que de dire à
l'opinion les raisons profondes qui ont conduit à son exclusion de l'UDPS,
Monsieur Jean-Marc Kabund, en homme frustré, a volontairement choisi
d'extérioriser ses frustrations en débitant de mensonges dans le but de distraire
et détourner l'opinion nationale dans son élan de mobilisation et de solidarité
avec nos Forces Armées engagées sur le champ de bataille sous le leadership du
Commandant Suprême de Forces Armées et de la Police Nationale, Son Excellence
Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et
sur le Parti UDPS qui lui a tout donné.
Dans les lignes qui suivent, nous
allons vous exposer la personnalité de Monsieur Jean-Marc Kabund pour vous
permettre de comprendre sa vraie nature qui justifie tous les faits et actes
passés et présents. Avant de relever et de tordre le cou à ses contrevérités
avec chiffres à l'appui.
I. LES RAISONS DE L'EXCLUSIONS DE
MONSIEUR JEAN-MARC KABUND DE L'UDPS
Poussé par
la folie du pouvoir, le malin de Jean-Marc Kabund ne s'était jamais empêché de
s'ériger en justicier qui, non seulement se donnait l'audace d'interpeller des
gens mais aussi, infligeait, sans titre ni qualité, des châtiments corporels à
ses victimes. Il ne se gênait pas de confisquer les biens d'autrui dont les
carrés miniers et autres biens matériels. A titre d'exemple, au mois de
novembre 2021, sieur Jean-Marc Kabund avait ravi les carrés d'un paisible
citoyen congolais sans juste motif. C'est à la suite de plusieurs
interventions, lui faisant comprendre que son comportement ne reflétait pas
l'esprit tshisekediste et notre idéologie socialiste, que cette mine a été
restituée à son propriétaire provoquant la sainte colère de Jean-Marc Kabund.
Ce comportement barbare et immoral
ne discréditait pas seulement son auteur mais aussi le Parti qui se trouvait
par ce fait mis en marge de l'idéal de l'Etat de droit prôné par nos pères
fondateurs qui avaient consenti d'énormes sacrifices et payé le fort de leurs
vies pour sa matérialisation.
Sans devoir énumérer toutes les
anti-valeurs qui ont caractérisé sa gestion calamiteuse de notre formation
politique dont notamment l'ENRICHISSEMENT PERSONNEL RAPIDE ET SANS CAUSE,
L'INSOLENCE ET LA DELINQUANCE POLITIQUES ainsi que les MANIPULATIONS TRIBALES
au sein du Parti, le dernier MEFAIT visible et connu de Monsieur Jean-Marc Kabund
qui lui a valu l'exclusion de l'UDPS, n'est pas une quelconque contradiction
idéologique ou politique avec le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi, moins
encore avec les instances du Parti dont il assurait personnellement, de manière
autocratique, la direction mais plutôt, sa délinquance qui l'a conduit à
humilier publiquement, par le canal de ses gardes du corps, un membre de nos
Forces Armées, plus spécialement, un élément de la Garde Républicaine.
Ayant étalé constamment son
immoralité sur la place publique, son incapacité à vivre dans la société des
personnes civilisées et son refus de se soumettre aux valeurs de la
social-démocratie, l'UDPS avait choisi de chasser sieur Jean-Marc Kabund de ses
rangs pour préserver les acquis de sa lutte.
II. DE CONTRE-VERITES DE MONSIEUR
JEAN-MARC KABUND A KABUND
A. SUR LES PRETENDUS STAGIAIRES ET
JOUISSEURS QUI SERAIENT AU SOMMET DE L'ETAT
Venu à la tête du Parti dans les
conditions que tout le monde connait et sur lesquelles je reviendrais
brièvement ici, Jean-Marc Kabund n'avait assumé aucune fonction publique dans
sa vie. Il s'est tout de suite retrouvé vice-président de l'Assemblée
nationale. Il a été seul à sélectionner les 90 % des collaborateurs actuels du
chef de l'Etat et la totalité des membres du Parti au Gouvernement.
A les qualifier des stagiaires :
soit qu'il les avait sélectionnés à dessein pour nuire au mandat de l'UDPS et
de son Excellence Monsieur le Président de la République à la tête du pays,
soit qu'il était lui-même d'une incompétence caractérisée qu'il ne les avait
pas sus stagiaires.
Lorsque sieur Jean-Marc Kabund parle
des jouisseurs, il faut qu'il précise s'il ne s'adresse pas à lui-même.
En une année du mandat à l'Assemblée
nationale, il construit une école d'une valeur de 350.000 dollars américains,
soit l'équivalent de dollars américains (30.000) trente mille mensuellement.
Alors que deux ans avant, il n'avait rien. Ceci n'étant qu'illustratif parce
qu'il faut y ajouter les constructions des stades et villas de luxe à travers
tout le pays.
B. SUR LA GESTION DE LA GUERRE
En cette période où le pays fait
face à une agression étrangère, en même temps que la nation toute entière se
mobilise autour du Chef de l'Etat et de nos Forces Armée, l'UDPS est surprise
par les déclarations tapageuses et irresponsables débitées par sieur Jean-Marc Kabunda
Wa Kabunda affirmant, sans preuve, que « le régime Tshisekedi n'a rien investi
dans l'armée...
Par ces déclarations, Monsieur Jean-Marc
Kabund a montré clairement son accointance avec les ennemis de la République et
devrait désormais être traité de TRAITRE DE LA NATION. Car, plus que jamais,
notre armée n'a jamais occupé le centre de préoccupation de nos dirigeants plus
que maintenant : les militaires sont recrutés, formés et équipés. Des efforts
visibles sont consentis pour améliorer les conditions de vie de nos hommes en treillis.
C. SUR LA PRETENDUE FAIBLE
MOBILISATION DES RECETTES
En ce qui concerne les finances
publiques depuis 2019, le budget de l'Etat a subi chaque année de fortes
mutations en termes d'amélioration des performances dans le recouvrement des
recettes publiques et dans les dépenses sociales.
De trois milliards de dollars
américains (USD 3.000.000.000) du niveau de réalisation des assignations
budgétaires avant 2019 soit la moyenne de 40 %, le budget de l'Etat est en
train de se hisser autour de dix milliards de dollars soit plus de trois fois
la situation de 2018 avec une mobilisation dépassant largement les 100 % des
prévisions dans un contexte de récession mondiale liée notamment au COVID-19 et
la guerre en Ukraine.
Le stock des réserves de change
internationales est en fort accroissement : de HUIT CENT MILLIONS en fin 2018,
elles se situent au-delà de QUATRE MILLIARDS en mi-2022, une réalisation jamais
atteinte dans l'histoire de notre pays.
Le marché de change est resté
relativement stable depuis fin 2020 jusqu'à ce jour. Tout cela est
incontestablement une expression des effets de la bonne gouvernance induite par
la qualité du leadership du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.
Toutes ces évidences restent tout de
même invisibles aux yeux de Jean-Marc Kabund : c'est pitoyable! A vous de juger
si pareille performance peut être l'œuvre d'un stagiaire au sommet de l'Etat.
D. SUR LA PRETENDUE INTENTION DE
TRICHER AUX ELECTIONS DE 2023 ET TENTATIVES DE MISE EN PERIL DE LA PERIODICITE
DU CYCLE ELECTORAL
A une année de la convocation du
corps électoral, la Commission Nationale Electorale Indépendante difficilement
mise en place accusait à son installation 28 mois de retard. A ce jour, grâce à
la détermination de son Excellence Félix Tshisekedi, ce retard a été comprimé
de sorte que, aujourd'hui que je parle, une seule opération pré-électorale nous
sépare de la tenue effective du scrutin. C'est l'actualisation du fichier
électoral. Les appels d'offres ont été lancés tant sur l'équipement en machine
que sur le recrutement du personnel. De quoi un homme sérieux et expérimenté
comme il le prétend peut déduire à ce jour pareilles tentatives ?
E. SUR LA PRETENDUE GESTION
CALAMITEURSE DE LA GRATUITE DE L'ENSEIGNEMENT
La gratuité de l'enseignement est
inscrite dans notre constitution adoptée par notre peuple le 18 février 2006 et
n'a jamais été intégralement appliquée dans notre pays. Promesse de campagne du
Chef de l'Etat, la gratuité de l'enseignement est à ce jour effective. Parmi
ses effets, on peut citer notamment :
• La révision à la hausse des
salaires de base de tous les enseignants, l'alignement et le payement de plus
de 250.000 enseignants restés nouvelles unités, certains depuis plus de 30 ans,
l'octroi des indemnités de transport et de logements aux enseignants des
Chefs-lieux des Provinces, l'octroi de la prime de brousse à ceux des
territoires, ainsi que le paiement de la prime de la gratuité aux enseignants
du primaire. Par conséquent le salaire d'un enseignant est passé de :
168.728 FC à 381.577 FC soit 126 %
d'augmentation l'enseignant de Kinshasa et de Lubumbashi ; pour 168.728 FC à
411.577 FC soit 144% d'augmentation pour l'enseignant de Kinshasa et de
Lubumbashi du niveau primaire ; 155.130 FC à 321.413 FC soit 107 %
d'augmentation l'enseignant des Chefs-lieux des Provinces ; pour 155.130 FC à
351.413 FC soit 127 % d'augmentation pour l'enseignant des Chefs-lieux des
Provinces du niveau primaire ; 155.130 FC à 233.079 FC soit 50 % d'augmentation
l'enseignant des Territoires ; pour 155.130 FC à 263.079 FC soit 70 %
d'augmentation pour l'enseignant des Territoires du niveau primaire.
Ces augmentations portent à 327.023
FC le salaire moyen d'un enseignant au niveau national.
⚫ Le réajustement des frais de fonctionnement des
écoles primaires qui ont conduit à une augmentation faisant passer de 45.000 FC
à :
200.000 FC pour les écoles de 1 à 11
classes soit une augmentation de 344 % ; 420.190 FC pour les écoles de 12 à 18
classes soit une augmentation de 834 % ; 620.190 FC pour les écoles de 19
classes ou plus soit une augmentation de 1.278 % ;
2.450.000 FC pour les écoles de
prestige soit une augmentation de 5.344 %.
Toutes ces actions ont fait passer
l'enveloppe mensuelle de paie des enseignants de 70.154.552.544 FC à
205.740.718.434 FC soit une augmentation de 193 %.
F. SUR LE DOSSIER RAM
1. Le RAM (Registre des Appareils
Mobiles) a été institué par le décret du Premier ministre N°012/15 du 20
février 2012, Tshisekedi n'était pas au pouvoir.
2. Il tire son fondement de la loi
N°014/2002 du 16 octobre 2002, portant création, organisation et fonctionnement
de l'ARPTC, précisément en son article 21, qui stipule, je cite :
"l'Autorité de régulation dispose des ressources ordinaires et
extraordinaires".
3. La mise en place du système RAM (CEIR) en RDC
est faite sur base de la décision de l'ARPTC N°053/ARPTC/CLG/2016, du 22
juillet 2016 du collège de l'ARPTC qui consacre la certification préalable des
appareils mobiles
au moyen d'un système CEIR (Central Electronic Identity Register) fonctionnant
sur base du numéro IMEI du téléphone et de la SIM.
4. C'est dans cette optique que le Premier
ministre Ilunga Ilukamba prend en date du 09 mars 2020, le décret numéro
020/005 modifiant et complétant le décret numéro 012/15 du 20 février 2012,
fixant ainsi les modalités de calcul et les taux des revenus des prestations de
l'ARPTC.
Il y a lieu de retenir que les
droits d'enregistrement reviennent réellement à l'ARPTC et constituera sa
rémunération en échange de ses prestations relatives à la certification des
appareils mobiles par le truchement du système CEIR. En définitive, le RAM
étant une institution du gouvernement de la République sur base d'un décret du
Premier Ministre, ne peut en aucun cas être géré par la Présidence de la
République.
Mais le plus grave c'est que
Monsieur Jean-Marc Kabund comme Député et deuxième personnalité de l'Assemblée
nationale n'a pas toussé d'un seul coup lors des discussions de ce dossier à
l'Assemblée nationale. Il a attendu son éviction pour venir se déballer par une
sorte de règlement de compte.
L'on peut comprendre en quoi le
mensonge reste intimement lié aux gênes même de Jean-Marc Kabund qui, en son
temps, a dû mentir sur ses origines pour gagner la confiance du Président
Etienne Tshisekedi afin de se faire nommer Secrétaire Général du Parti.
Y-a-t-il plus dangereux dans ce pays
que cet homme qui a usé des moyens de la République mis à sa disposition pour
s'attaquer à nos forces armées, à des paisibles citoyens et à notre Police pour
s'assurer de sa gloriole, œuvre de l'ivresse du miel ? Si tout ceci est
vérifiable, l'on peut se poser la question de savoir où était réellement la
tête de Jean-Marc Kabund pendant qu'il trônait à la tête du Parti et au Bureau
de la deuxième institution du pays ?
L'UDPS considère cette sortie
hasardeuse, immorale et opportuniste de sieur Jean-Marc Kabund comme un
non-événement qui ne saurait emporter la sympathie de notre peuple en sa
faveur, le met en garde et appelle le Peuple congolais à ne pas le suivre dans
ses errements.
Fait à Kinshasa, le 20 juillet 2022
Augustin Kabuya Tshilumba,
Secrétaire Général