APO

vendredi 29 juillet 2022

COPA : Des fausses rumeurs au sujet du programme d'accompagnement des bénéficiaires sélectionnés

 MINISTERE DE L'ENTREPRENARIAT ET DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES 

PROJET D'APPUI AU DÉVELOPPEMENT DES MICRO, PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

UNITE NATIONALE DE COORDINATION 

Communiqué de presse 

L'Unité nationale de coordination du Projet d'Appui au Développement des Micro, Petites et Moyennes Entreprises (UCP-PADMPME) note qu'il se diffuse actuellement des rumeurs persistantes au sujet du programme d'accompagnement des bénéficiaires sélectionnés dans le cadre du Concours des plans d'affaires pour jeunes entrepreneurs et porteurs de projets.

 


Tout en reconnaissant les préoccupations légitimes des lauréats COPA JE sur le retard du processus d'accompagnement auquel ils ont droit, l'UCP tient à rappeler ce qui suit :

1. Le retard de démarrage de l'accompagnement est la résultante de la dynamique de mise en œuvre du programme, dû notamment à l'élargissement du nombre initial des bénéficiaires, passé de 750 à 960, pour les 4 villes cibles du PADMPME : Ce dépassement de 210 unités supplémentaires a induit une surcharge de travail pour le Consortium Deloitte-KivuEntrepreneurs-1&F Entrepreneuriat, en charge de la mise en œuvre du programme, et imposé la nécessité de réajustement des paramètres de mise en œuvre, ayant pour conséquence le dépassement du cadre contractuel initial ;

2. Des négociations ont été engagées entre les deux parties, l'UCP d'une part, et le Consortium de l'autre, et sont en voie d'aboutissement ; Pour information, le temps de négociations n'est pas la seule raison du glissement du calendrier d'accompagnement. Le processus de formalisation a aussi révélé de nombreuses lacunes des jeunes entrepreneurs dont la plupart n'ont pas su capitaliser les conseils du cadrage pour mener à bien le processus de création de leur entreprise dans les rouages des services administratifs dont les exploits ne leur ont pas non plus facilité la tâche :

 


3. Entre-temps, les fonds alloués à ce programme sont déjà disponibles auprès des banques dédiées, EQUITY-BCDC et RAWBANK SA, en attendant l'ordre pour créditer les comptes des bénéficiaires ouverts à cet effet ;

4. Le règlement des discussions techniques avec le partenaire de mise en œuvre et le partenaire technique et financier étant imminent, nous pouvons projeter le démarrage de l'accompagnement au plus tard à la mi-août prochaine :

5. En attendant, l'UCP appelle les bénéficiaires au calme, confirmant sa disponibilité pour les écouter et les informer, comme il en a été le cas chaque fois, notamment avec le Syndicat des Jeunes Lauréats COPA, ou à sa propre initiative à travers les nombreuses réunions organisées par ses antennes :

6. Vive la Jeunesse Entrepreneuriale de la RDC, Vive COPA Jeunes.

Fait à Kinshasa, le 28 juillet 2022

LE COORDONNATEUR NATIONAL 

mardi 26 juillet 2022

Le dispositif anti-blanchiment d’argent de la Rd Congo est trop faible

« Vous nous voyez ici au siège de l’APLC, le secrétaire exécutif de la Cellule nationale de renseignements financiers, Adler Kisula ainsi que l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete. Je les ai invités au siège de l’APLC dans le cadre de l’appui et la matérialisation de vision du chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption, le détournement, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme ». C’est en ce terme que s’est exprimé Thierry Mbula Moko, le coordonnateur de l’Agence pour la prévention et la lutte contre la corruption. C’était le 16 juillet 2022 à son siège de Kinshasa-Ngaliema.

Jules Alingete, Thierry Mbula Moko, Adler Kisula

Bien qu’elle recule, cette pieuvre tentaculaire qu’est la corruption continue d’être un fléau qui gangrène le pays. La mégestion et la mal gouvernance font encore des ravages dans la société congolaise et affaiblit l’économie. C’est pourquoi, en vue d’appuyer et de poursuivre la vision du Chef de l’Etat dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et de mettre en œuvre une stratégie concertée entre les principales institutions étatiques que l’APLC a initié une Task-Force Anticorruption, Anti-détournement et Anti-blanchiment. L’Agence a ainsi invité le mardi 26 juillet 2022 le secrétaire exécutif de la Cellule des Renseignements Financiers (Cenaref) et l’Inspecteur Général des Finances, chef de service, Jules Alingete dans le cadre d’une séance de travail.

L’objectif de cette Task Force est de favoriser la collaboration institutionnelle et opérationnelle entre Services et Organismes publics œuvrant dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, dans le respect des mandats et missions de chaque institution. L’APLC en sa qualité d’Autorité Nationale de Référence sur les matières liées à la corruption a décidé de rassembler les différents services et institutions traitant ces questions pour une stratégie de lutte inclusive.

D’autres structures étatiques seront graduellement invitées à se joindre à cette force. Les échanges ont porté essentiellement sur quatre priorités. Il s’agit de créer une synergie dans la lutte contre la corruption, les détournements des deniers publics, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; renforcer les cadres de concertation entre les autorités ; de favoriser la coopération et l’échange d’information et enfin d’assurer des missions conjointes.

Les résultats attendus sont entre autre une lutte coordonnée avec des objectifs communs et ciblés ; un cadre de concertation renforcé avec échange d’informations effectives ; des missions conjointes sont diligentées. Ensuite, un calendrier d’action et une série de procédures d’échanges d’informations seront implémentés afin de maximiser les efforts.

« Nous voulons donner un signal fort que ça soit à la population congolaise mais également au niveau de l’opinion internationale que le travail de la lutte contre la corruption, le détournement, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme se fait en synergie entre les principaux acteurs. Aujourd’hui, nous sommes à trois mais demain il y aura d’autres structures qui vont se joindre à nous pour que le travail soit plus efficace. Plus on est nombreux plus les résultats sont meilleurs et la lutte est collective, a déclaré Thierry Mbula Moko.

Depuis l’accession du chef de l’Etat à la magistrature suprême, ajoute-t-il, la lutte contre la corruption, le détournement et les antivaleurs, il l’a placé au cœur de son action et dans le cadre de l’appui de cette vision, de cette manière de faire les choses. « Oui il y a une volonté de faire les choses. Mais à côté de cette volonté politique, nos structures sont là pour accompagner la mise en œuvre de la vision du chef de l’Etat parce que nous voulons tous un Congo meilleur, que le détournement d’argent, le financement de terrorisme, le blanchiment d’argent, bref tous ces faits assimilés puissent régresser dans notre pays. Nous sommes décédés d’unir nos efforts, travailler ensemble et avoir des résultats probants ».

 

Trois dirigeants des structures de lutte contre la déléquance financière

Adler Kisula a remercié le coordonnateur de l’APLC pour avoir pris cette initiative pour parler de ce grand fléau qui mine la société congolaise à savoir, la corruption, le détournement des deniers publics ainsi que le blanchiment des capitaux. L’heure est grave par ce qu’aujourd’hui sur le plan international, notre pays est considéré comme une sorte de plate-forme où effectivement il y a blanchiment des capitaux, détournement et corruption, a-t-il relevé.

« En 2020, Le Groupe d’action financière contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (GAFI) a vérifié, audité notre dispositif anti-blanchiment. A l’issue de ce rapport, notre dispositif a été jugé très faible. Aujourd’hui, notre pays est en passe d’être mis sur la liste noire du Gafi avec des conséquences incalculables. Il était temps que toutes les structures se retrouvent pour mutualiser les efforts afin de combattre ce fléau sinon croyez-moi il y aura de surprise désagréable dans les jours à avenir ».

Pour Jules Alingeti, c’est une occasion rêvée de se retrouver dans cette Task force de lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux et le détournement des deniers publics. Ces antivaleurs constituent un véritable combat de corps à corps entre les structures qui luttent pour les endiguer ainsi que les gens qui font leur apologie.

« Nous ne pouvons faire reculer ces antivaleurs que dans une synergie d’actions. Voilà pourquoi nous applaudissons cette initiative de l’APLC pour que nous puissions nous retrouver ensemble pour organiser des missions mixtes et conjointes pour repousser ces antivaleurs et donner satisfaction à la volonté du président de la République qui veut que ce fléau puisse être un phénomène sensiblement réduit dans notre environnement socio-économique ».


mercredi 20 juillet 2022

MISE AU POINT DE L'UNION POUR LA DEMOCRATIE ET LE PROGRES SOCIAL

Le lundi 18 juillet 2022, Monsieur Jean-Marc Kabund, député national élu sur la liste UDPS, ancien Secrétaire Général et Président ad intérim de I'UDPS/TSHISEKEDI récemment exclus du parti pour entre autres : détournement de plusieurs millions de dollars des cartes des membres et de cotisations, agression d'un élément de la garde républicaine ainsi que monnayage éhonté des postes de responsabilité destinés à l'UDPS s'est offert un moment en spectacle face à la presse. Au cours de celui-ci, il a débité en chapelet de contre-vérités, dans le but inavoué de nuire à la personne se Son Excellence Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République Démocratique du Congo, Chef de l'Etat.

Comme tout le monde peut s'en rendre compte aujourd'hui, ce coup médiatique a été un non-événement qui ne mérite pas d'accaparer l'attention du public. Ça a été un coup de pétard mouillé et une nuée de fumée déjà engloutis dans l'atmosphère.

L'Union pour la Démocratie et le Progrès Social/TSHISEKEDI, UDPS en sigle, a suivi ces déclarations qu'elle considère comme injurieuses, diffamatoires et séditieuses, dirigées non seulement contre le Parti mais aussi contre Son Excellence Monsieur le Président de la République.

En effet, plutôt que de dire à l'opinion les raisons profondes qui ont conduit à son exclusion de l'UDPS, Monsieur Jean-Marc Kabund, en homme frustré, a volontairement choisi d'extérioriser ses frustrations en débitant de mensonges dans le but de distraire et détourner l'opinion nationale dans son élan de mobilisation et de solidarité avec nos Forces Armées engagées sur le champ de bataille sous le leadership du Commandant Suprême de Forces Armées et de la Police Nationale, Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et sur le Parti UDPS qui lui a tout donné.

Dans les lignes qui suivent, nous allons vous exposer la personnalité de Monsieur Jean-Marc Kabund pour vous permettre de comprendre sa vraie nature qui justifie tous les faits et actes passés et présents. Avant de relever et de tordre le cou à ses contrevérités avec chiffres à l'appui.

I. LES RAISONS DE L'EXCLUSIONS DE MONSIEUR JEAN-MARC KABUND DE L'UDPS

Poussé par la folie du pouvoir, le malin de Jean-Marc Kabund ne s'était jamais empêché de s'ériger en justicier qui, non seulement se donnait l'audace d'interpeller des gens mais aussi, infligeait, sans titre ni qualité, des châtiments corporels à ses victimes. Il ne se gênait pas de confisquer les biens d'autrui dont les carrés miniers et autres biens matériels. A titre d'exemple, au mois de novembre 2021, sieur Jean-Marc Kabund avait ravi les carrés d'un paisible citoyen congolais sans juste motif. C'est à la suite de plusieurs interventions, lui faisant comprendre que son comportement ne reflétait pas l'esprit tshisekediste et notre idéologie socialiste, que cette mine a été restituée à son propriétaire provoquant la sainte colère de Jean-Marc Kabund.

Ce comportement barbare et immoral ne discréditait pas seulement son auteur mais aussi le Parti qui se trouvait par ce fait mis en marge de l'idéal de l'Etat de droit prôné par nos pères fondateurs qui avaient consenti d'énormes sacrifices et payé le fort de leurs vies pour sa matérialisation.

Sans devoir énumérer toutes les anti-valeurs qui ont caractérisé sa gestion calamiteuse de notre formation politique dont notamment l'ENRICHISSEMENT PERSONNEL RAPIDE ET SANS CAUSE, L'INSOLENCE ET LA DELINQUANCE POLITIQUES ainsi que les MANIPULATIONS TRIBALES au sein du Parti, le dernier MEFAIT visible et connu de Monsieur Jean-Marc Kabund qui lui a valu l'exclusion de l'UDPS, n'est pas une quelconque contradiction idéologique ou politique avec le Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi, moins encore avec les instances du Parti dont il assurait personnellement, de manière autocratique, la direction mais plutôt, sa délinquance qui l'a conduit à humilier publiquement, par le canal de ses gardes du corps, un membre de nos Forces Armées, plus spécialement, un élément de la Garde Républicaine.

Ayant étalé constamment son immoralité sur la place publique, son incapacité à vivre dans la société des personnes civilisées et son refus de se soumettre aux valeurs de la social-démocratie, l'UDPS avait choisi de chasser sieur Jean-Marc Kabund de ses rangs pour préserver les acquis de sa lutte.

II. DE CONTRE-VERITES DE MONSIEUR JEAN-MARC KABUND A KABUND

A. SUR LES PRETENDUS STAGIAIRES ET JOUISSEURS QUI SERAIENT AU SOMMET DE L'ETAT

Venu à la tête du Parti dans les conditions que tout le monde connait et sur lesquelles je reviendrais brièvement ici, Jean-Marc Kabund n'avait assumé aucune fonction publique dans sa vie. Il s'est tout de suite retrouvé vice-président de l'Assemblée nationale. Il a été seul à sélectionner les 90 % des collaborateurs actuels du chef de l'Etat et la totalité des membres du Parti au Gouvernement.

A les qualifier des stagiaires : soit qu'il les avait sélectionnés à dessein pour nuire au mandat de l'UDPS et de son Excellence Monsieur le Président de la République à la tête du pays, soit qu'il était lui-même d'une incompétence caractérisée qu'il ne les avait pas sus stagiaires.

Lorsque sieur Jean-Marc Kabund parle des jouisseurs, il faut qu'il précise s'il ne s'adresse pas à lui-même.

En une année du mandat à l'Assemblée nationale, il construit une école d'une valeur de 350.000 dollars américains, soit l'équivalent de dollars américains (30.000) trente mille mensuellement. Alors que deux ans avant, il n'avait rien. Ceci n'étant qu'illustratif parce qu'il faut y ajouter les constructions des stades et villas de luxe à travers tout le pays.

B. SUR LA GESTION DE LA GUERRE

En cette période où le pays fait face à une agression étrangère, en même temps que la nation toute entière se mobilise autour du Chef de l'Etat et de nos Forces Armée, l'UDPS est surprise par les déclarations tapageuses et irresponsables débitées par sieur Jean-Marc Kabunda Wa Kabunda affirmant, sans preuve, que « le régime Tshisekedi n'a rien investi dans l'armée...

Par ces déclarations, Monsieur Jean-Marc Kabund a montré clairement son accointance avec les ennemis de la République et devrait désormais être traité de TRAITRE DE LA NATION. Car, plus que jamais, notre armée n'a jamais occupé le centre de préoccupation de nos dirigeants plus que maintenant : les militaires sont recrutés, formés et équipés. Des efforts visibles sont consentis pour améliorer les conditions de vie de nos hommes en treillis.

C. SUR LA PRETENDUE FAIBLE MOBILISATION DES RECETTES

En ce qui concerne les finances publiques depuis 2019, le budget de l'Etat a subi chaque année de fortes mutations en termes d'amélioration des performances dans le recouvrement des recettes publiques et dans les dépenses sociales.

De trois milliards de dollars américains (USD 3.000.000.000) du niveau de réalisation des assignations budgétaires avant 2019 soit la moyenne de 40 %, le budget de l'Etat est en train de se hisser autour de dix milliards de dollars soit plus de trois fois la situation de 2018 avec une mobilisation dépassant largement les 100 % des prévisions dans un contexte de récession mondiale liée notamment au COVID-19 et la guerre en Ukraine.

Le stock des réserves de change internationales est en fort accroissement : de HUIT CENT MILLIONS en fin 2018, elles se situent au-delà de QUATRE MILLIARDS en mi-2022, une réalisation jamais atteinte dans l'histoire de notre pays.

Le marché de change est resté relativement stable depuis fin 2020 jusqu'à ce jour. Tout cela est incontestablement une expression des effets de la bonne gouvernance induite par la qualité du leadership du président de la République Félix-Antoine Tshisekedi.

Toutes ces évidences restent tout de même invisibles aux yeux de Jean-Marc Kabund : c'est pitoyable! A vous de juger si pareille performance peut être l'œuvre d'un stagiaire au sommet de l'Etat. 

D. SUR LA PRETENDUE INTENTION DE TRICHER AUX ELECTIONS DE 2023 ET TENTATIVES DE MISE EN PERIL DE LA PERIODICITE DU CYCLE ELECTORAL

A une année de la convocation du corps électoral, la Commission Nationale Electorale Indépendante difficilement mise en place accusait à son installation 28 mois de retard. A ce jour, grâce à la détermination de son Excellence Félix Tshisekedi, ce retard a été comprimé de sorte que, aujourd'hui que je parle, une seule opération pré-électorale nous sépare de la tenue effective du scrutin. C'est l'actualisation du fichier électoral. Les appels d'offres ont été lancés tant sur l'équipement en machine que sur le recrutement du personnel. De quoi un homme sérieux et expérimenté comme il le prétend peut déduire à ce jour pareilles tentatives ?

E. SUR LA PRETENDUE GESTION CALAMITEURSE DE LA GRATUITE DE L'ENSEIGNEMENT

La gratuité de l'enseignement est inscrite dans notre constitution adoptée par notre peuple le 18 février 2006 et n'a jamais été intégralement appliquée dans notre pays. Promesse de campagne du Chef de l'Etat, la gratuité de l'enseignement est à ce jour effective. Parmi ses effets, on peut citer notamment :

• La révision à la hausse des salaires de base de tous les enseignants, l'alignement et le payement de plus de 250.000 enseignants restés nouvelles unités, certains depuis plus de 30 ans, l'octroi des indemnités de transport et de logements aux enseignants des Chefs-lieux des Provinces, l'octroi de la prime de brousse à ceux des territoires, ainsi que le paiement de la prime de la gratuité aux enseignants du primaire. Par conséquent le salaire d'un enseignant est passé de : 

168.728 FC à 381.577 FC soit 126 % d'augmentation l'enseignant de Kinshasa et de Lubumbashi ; pour 168.728 FC à 411.577 FC soit 144% d'augmentation pour l'enseignant de Kinshasa et de Lubumbashi du niveau primaire ; 155.130 FC à 321.413 FC soit 107 % d'augmentation l'enseignant des Chefs-lieux des Provinces ; pour 155.130 FC à 351.413 FC soit 127 % d'augmentation pour l'enseignant des Chefs-lieux des Provinces du niveau primaire ; 155.130 FC à 233.079 FC soit 50 % d'augmentation l'enseignant des Territoires ; pour 155.130 FC à 263.079 FC soit 70 % d'augmentation pour l'enseignant des Territoires du niveau primaire. 

Ces augmentations portent à 327.023 FC le salaire moyen d'un enseignant au niveau national.

Le réajustement des frais de fonctionnement des écoles primaires qui ont conduit à une augmentation faisant passer de 45.000 FC à :

200.000 FC pour les écoles de 1 à 11 classes soit une augmentation de 344 % ; 420.190 FC pour les écoles de 12 à 18 classes soit une augmentation de 834 % ; 620.190 FC pour les écoles de 19 classes ou plus soit une augmentation de 1.278 % ;

2.450.000 FC pour les écoles de prestige soit une augmentation de 5.344 %.

Toutes ces actions ont fait passer l'enveloppe mensuelle de paie des enseignants de 70.154.552.544 FC à 205.740.718.434 FC soit une augmentation de 193 %.

F. SUR LE DOSSIER RAM 

1. Le RAM (Registre des Appareils Mobiles) a été institué par le décret du Premier ministre N°012/15 du 20 février 2012, Tshisekedi n'était pas au pouvoir.

2. Il tire son fondement de la loi N°014/2002 du 16 octobre 2002, portant création, organisation et fonctionnement de l'ARPTC, précisément en son article 21, qui stipule, je cite : "l'Autorité de régulation dispose des ressources ordinaires et extraordinaires".

3. La mise en place du système RAM (CEIR) en RDC est faite sur base de la décision de l'ARPTC N°053/ARPTC/CLG/2016, du 22 juillet 2016 du collège de l'ARPTC qui consacre la certification préalable des appareils mobiles au moyen d'un système CEIR (Central Electronic Identity Register) fonctionnant sur base du numéro IMEI du téléphone et de la SIM.

4. C'est dans cette optique que le Premier ministre Ilunga Ilukamba prend en date du 09 mars 2020, le décret numéro 020/005 modifiant et complétant le décret numéro 012/15 du 20 février 2012, fixant ainsi les modalités de calcul et les taux des revenus des prestations de l'ARPTC.

Il y a lieu de retenir que les droits d'enregistrement reviennent réellement à l'ARPTC et constituera sa rémunération en échange de ses prestations relatives à la certification des appareils mobiles par le truchement du système CEIR. En définitive, le RAM étant une institution du gouvernement de la République sur base d'un décret du Premier Ministre, ne peut en aucun cas être géré par la Présidence de la République.

Mais le plus grave c'est que Monsieur Jean-Marc Kabund comme Député et deuxième personnalité de l'Assemblée nationale n'a pas toussé d'un seul coup lors des discussions de ce dossier à l'Assemblée nationale. Il a attendu son éviction pour venir se déballer par une sorte de règlement de compte.

L'on peut comprendre en quoi le mensonge reste intimement lié aux gênes même de Jean-Marc Kabund qui, en son temps, a dû mentir sur ses origines pour gagner la confiance du Président Etienne Tshisekedi afin de se faire nommer Secrétaire Général du Parti.

Y-a-t-il plus dangereux dans ce pays que cet homme qui a usé des moyens de la République mis à sa disposition pour s'attaquer à nos forces armées, à des paisibles citoyens et à notre Police pour s'assurer de sa gloriole, œuvre de l'ivresse du miel ? Si tout ceci est vérifiable, l'on peut se poser la question de savoir où était réellement la tête de Jean-Marc Kabund pendant qu'il trônait à la tête du Parti et au Bureau de la deuxième institution du pays ?

L'UDPS considère cette sortie hasardeuse, immorale et opportuniste de sieur Jean-Marc Kabund comme un non-événement qui ne saurait emporter la sympathie de notre peuple en sa faveur, le met en garde et appelle le Peuple congolais à ne pas le suivre dans ses errements.

Fait à Kinshasa, le 20 juillet 2022

Augustin Kabuya Tshilumba,

Secrétaire Général