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dimanche 18 mai 2014

MESSAGE DU MINISTRE DES PT et NTIC, TRYPHON KIN-KIEY MULUMBA A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA SOCIETE DE L’INFORMATION



La Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information 2014
1. Comme chaque année, l’humanité commémore le 17 mai 2014 la Journée mondiale des télécommunications et de la société de l’information.
2.Cette journée a pour but de contribuer à sensibiliser l'opinion aux perspectives qu'ouvre l'utilisation de l'Internet et des autres technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les domaines économique et social, ainsi qu'aux moyens permettant de réduire la fracture numérique.
3. Le thème retenu par l’UIT pour l’année 2014 est «le large bande au service du développement durable».
4. Dans son message, le Secrétaire Général de l’UIT insiste sur la nécessité d'encourager le déploiement de réseaux large bande haut débit, en les rendant accessibles à tous, y compris sur le plan financier. Il précise que la connectivité large bande est aujourd'hui indispensable pour garantir une utilisation efficace des technologies de l'information et de la communication au service de la santé, de l'éducation, de la gouvernance et du commerce afin de parvenir à une croissance socio-économique durable.
 5. C’est en novembre 2006 que la Conférence des plénipotentiaires de l’Union Internationale des Télécommunications – UIT - avait, par sa Résolution N°68, décrété le 17 mai Journée Mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information.
6. L’édition 2014 marque le 149ème anniversaire de l’Union, créée en 1865.
7. Le thème de cette année est «Le large bande au service du développement durable».
8. Pour l’UIT, le droit de communiquer est la pierre angulaire de la société de l’information. Il est aussi et surtout un principe essentiel conduisant à un accès équitable et universel à l’information et au savoir, ce qui devrait donner, du coup, la possibilité à tous de satisfaire leurs aspirations et d’atteindre leurs objectifs de développement.
9. A ce sujet, le Secrétaire Général indique que la connectivité large bande est aujourd’hui indispensable pour garantir une utilisation efficace des technologies de l’information et de la communication au service de la santé, de l’éducation, de la gouvernance et du commerce, afin de parvenir à une croissance socio-économique durable.
10. L’économie numérique étant un vecteur de croissance, un facteur de création de richesses, il se pose dès lors l’obligation pour les Etats de déployer des réseaux large bande haut débit, en les rendant accessibles à tous.


Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers compatriotes,
Nous voici le 17 mai, Journée Mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information, décrétée par l’UIT, notre Union Internationale des Télécommunications.
2014 marque la 149ème édition.
Comme la vie offre parfois des tels concours de circonstances, l’édition 2014 qui a pour thème «le large bande au service du développement durable» - c’est-à-dire la fibre optique par le haut débit et le très haut débit qu’elle permet par le transport fiabilisé, au plus bas coût, à la vitesse lumière, des informations et des dossiers les plus lourds - survient alors que précisément notre Secteur lance au Congo, avec la Banque Mondiale qui nous accompagne, une réflexion sur le Projet Large Bande en Afrique Centrale appelé CAB 5.
Le droit de communiquer, tout comme l’accès à l’information - un accès libre, équitable, universel, c’est-à-dire à portée de chaque Citoyen à la mémoire surdimensionnée qu’est l’Internet - est la pierre angulaire de la Société de l’information. Comme le manger et le boire, l’accès à cette mémoire permet à l’homme de satisfaire ses aspirations et aux Etats d’atteindre les objectifs de développement.
Impossible, en effet aujourd’hui, d’atteindre cet objectif qui s’inscrit dans les Objectifs du Millénaire, en dehors de la fibre optique. Impossible, en effet aujourd’hui, de garantir une utilisation efficace et optimale des technologies de l’information et de la communication dans le domaine de l’éducation, de la santé, de l’administration publique, de la gouvernance, du commerce, sans la fibre optique.
Impossible aujourd’hui de basculer dans l’économie numérique et d’espérer atteindre l’émergence sans la fibre optique, sans le haut débit, sans l’ultra haut débit banalisé dans nombre de pays, dont chez des voisins les plus immédiats. Voilà pourquoi la fibre optique, moteur de toute économie, est au cœur de toutes les politiques économiques des Etats.
Voilà pourquoi tôt le Gouvernement de la République, sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a priorisé le lancement de la fibre optique, en faisant basculer le pays dans l’économie numérique, dans le but de faire du Congolais l’homo numericus, l’homo smartophonicus qu’il doit être, par l’achèvement du Point d’atterrage de Muanda, point de départ de toute politique numérique.
Depuis ce 8 juillet 2013 historique, nous avons entrepris la Phase II en passe de boucler la boucle - le Katanga - quand la Phase III qui va inonder l’Est de la République mais aussi interconnecter notre pays avec les différents câbles, notamment ceux de la SADC, déjà pré-positionnés à nos frontières, est déjà lancée alors que des redondances, des branchements et autres rings métropolitains, sont à l’œuvre. Outre la téléphonie rurale et la mise en réseau de nos administrations qui très vite vont converser entre elles. Sans parler de la 3G déjà effective, et de la 4G en expérimentation. Ou, le nouvel environnement légal des télécoms en examen au Gouvernement.
Si la fibre optique a permis d’accroître de 1 à 3 l’indice de développement humain de nombre de pays, en déplaçant la ligne de la pauvreté et à certains de devenir la 1ère Economie du Continent, le Gouvernement de la République ne voit pas comment ce qui marche ailleurs ne marcherait pas chez nous.
Voilà pourquoi l’ordinateur fixe ou portable, la tablette ou la phablette, le téléphone mobile, la télévision numérique doivent cesser d’être des gadgets pour devenir les symboles d’une industrie qui change nos modes et nos comportements de production, transmutent nos habitudes de consommation, révolutionnent nos systèmes d’éducation, de santé, d’administration, redimensionnent la gouvernance de la cité.
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Chers compatriotes,
Comme désormais chaque année, cette journée tombe un jour historique dans notre pays – le Jour de Libération - je donne rendez-vous sous peu aux acteurs du Secteur pour réfléchir, dans un cadre plus vaste, et plus interne, sur le large bande.
En attendant, bonne fête à tous, Mesdames et Messieurs les Acteurs des Télécommunications et de la Société de l’Information.
Je vous remercie.
Fait à Kinshasa, le 17 mai 2014
Prof. Tryphon KIN-KIEY MULUMBA
Ministre des PTNTIC.

mardi 6 mai 2014

Kananga : Les lepreux de Tshimuanza contribuent au projet Radio Maria



La Radio Maria, station de Kananga a ouvert le mois marial et a lancé ce 1 mai 2014, dans l'après midi, le Mariathon 2014 par une messe présidée par l'Abbé Augustin Kalamba, directeur éditorial, à la Paroisse Universitaire Saint Marc. Cette messe a rassemblé plus de cinq cents fidèles et auditeurs de la radio Maria malgré la pluie qui s'est abattue sur la ville de Kananga.
Dans son homélie, après avoir parlé de Saint Joseph comme le modèle des travailleurs, l'Abbé Augustin a affirmé que travailler c'est continuer l'oeuvre de la création. Reprenant Saint Paul, l'Abbé Augustin a invité l'assistance et tout faire non pour plaire aux hommes, mais à Dieu.
Quant au mois de mai qui commence, le directeur de la Radio Maria RDC, station de Kananga, a affirmé que c'est un mois de dévotion "mariale", mais aussi et surtout un "Mois" missionnaire avec Marie. C'est le mois de Mariathon : course de générosité en faveur de la Vierge Marie pour que l'évangile de son Fils pénètre les coeurs, les familles, les hôpitaux, les prisons, aider les villages qui ne savent pas voir un prêtre à avoir la Sainte Messe par les ondes de la Radio Maria.
Au lendemain de cette grande messe, les premiers à réagir pour apporter leur don sont les malades de la léproserie de Tshimuanza, village situé à plus 90 Km de la ville de Kananga. Cette léproserie est sous la gestion des soeurs de la charité de Jésus et de Marie. Les
malades de la lèpre vivant à Tshimuanza ont apporté un sac de manioc et un régime de bananes que l'on peut évaluer à 15 dollars américains. C'est un véritable miracle de la Vierge Marie. Les lépreux ont affirmé apporter leur pierre à l'édification de cet instrument d'évangélisation qui leur affirme la présence de Dieu dans leur vie et leur permet d'écouter sa parole et se sentir toujours des aimés de Dieu.

Le lauréat du Prix de l'innovation pour l'Afrique crée le premier substitut de greffon osseux régénérant et injectable au monde



Le prix prestigieux reconnaît les innovations révolutionnaires en Afrique
Abuja, Nigeria, 6 mai 2014 - Selon la Fondation nationale contre l'ostéoporose d'Afrique du Sud (NOFSA), l'ostéoporose progresse en Afrique et particulièrement chez les femmes africaines, notamment en raison de l'urbanisation et d'un manque généralisé de sensibilisation. Les femmes sensibles à leurs mensurations surveillent de plus en plus attentivement leur poids, ce qui impacte de manière négative la densité de leurs os et augmente le risque pour elles de contracter des maladies osseuses. L'African Innovation Foundation (AIF) a désigné le Dr Nicolaas Duneas et M. Nuno Peres, d'Afrique du Sud, vainqueurs de l'édition 2014 du Prix de l'innovation pour l'Afrique (PIA). Cette annonce a été faite à l'occasion d'une cérémonie de remise des prix organisée par l'AIF, en collaboration avec le gouvernement fédéral du Nigeria, au cours de laquelle Son Excellence Ngozi Okonjo-Iweala, ministre des Finances et de la Coordination, a prononcé le discours liminaire. Le Dr Duneas et M. Peres recevront 100.000 USD pour la matrice osseuse ostéogénique Altis (Altis OBM TM), le premier composé médical injectable à base de protéines morphogénétiques osseuses d'origine porcine, un produit innovant qui fait appel à un implant biologique régénérateur dans le cadre du traitement des lésions et carences osseuses.
Sélectionnés parmi près de 700 candidatures issues de 42 pays, le Dr Nicolaas Duneas et M. Nuno Peres ont été distingués lors de la cérémonie de remise des prix de l'édition 2014 du Prix de l'innovation pour l'Afrique qui s'est déroulée à Abuja, au Nigeria.  Avant l'invention de l'Altis OBM, les patients atteints de traumatismes osseux graves ou de dégradations osseuses sévères devaient endurer un prélèvement de tissus osseux sur leurs propres hanches ou sur des donneurs décédés, dans l'espoir de subir avec succès une opération de greffe osseuse. Ces deux méthodes s'avéraient très invasives. L'injection de l'OBM conduit à une guérison rapide, sûre et efficace des lésions osseuses problématiques, ce qui entraîne la reconstruction complète et naturelle de l'os et de la moelle osseuse. L'OBM est le seul substitut de greffon osseux contenant des protéines de croissance osseuse extraites de manière naturelle qui coopèrent avec une grande efficacité et proviennent de mammifères, ce qui assure la rentabilité de leur production.
Le PIA 2014 a également distingué deux autres lauréats pour leur contribution à l'innovation africaine.  Dans la catégorie « Activités potentielles », Logou Minsob (Togo) a reçu 25 000 USD pour son Foufou Mix, un robot de cuisine conçu pour remplacer les mortiers et les pilons utilisés dans la préparation du Foufou, un plat populaire d'Afrique de l'Ouest. Dans la catégorie « Impact social », Melesse Temesgen (Éthiopie) a reçu 25.000 USD pour le développement de l'Aybar Broad Based Furrow Maker (BBM), un dispositif agricole à faible coût utilisé pour drainer facilement l'excès d'eau des champs inondés.
« Cette année, les lauréats du Prix de l'innovation pour l'Afrique montrent que les Africains peuvent trouver des solutions aux défis africains », a déclaré Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur de l'African Innovation Foundation et créateur du PIA.  « Nous encourageons nos partenaires des secteurs public et privé à travailler ensemble de manière cohérente, afin de soutenir l'innovation en Afrique. »
Les lauréats ont été sélectionnés par un jury qualifié, en fonction de la valeur marchande, de l'originalité, de l'évolutivité, de l'impact social et du potentiel commercial de leurs innovations respectives.  Ils ont reçu des fonds non affectés en reconnaissance de leurs réalisations et sont libres d'utiliser leur prix pour poursuivre le développement de leurs innovations.
« Nous sommes ravis de cette distinction », a ajouté Nuno Peres, directeur du développement commercial de l'Altis OBM. « Notre équipe a géré le développement de l'Altis OBM au cours des 10 dernières années, depuis l'idée initiale jusqu'à sa commercialisation, avec l'espoir que cette innovation changera radicalement la façon dont les chirurgiens orthopédistes traitent les blessures osseuses. Remporter le PIA nous rapproche de cet objectif. »
Créé par l'AIF, le PIA est axé sur le renforcement des capacités de l'Afrique par un investissement dans ses innovations locales. Le PIA incite les dirigeants de tous les secteurs – le secteur privé, les donateurs et le gouvernement – à promouvoir le développement de l'Afrique à travers l'innovation et à investir dans ce domaine.   La fondation estime que les Africains eux-mêmes apporteront les meilleures solutions aux défis auxquels ils sont confrontés chaque jour. L'appel à candidatures pour le PIA 2015 sera annoncé en juillet 2014. 
À propos du PIA
Le Prix de l'Innovation pour l'Afrique (PIA) est une initiative de l'African Innovation Foundation (AIF).  Il mobilise des innovateurs et des entrepreneurs africains en offrant un total de 150.000 USD aux lauréats qui fournissent des solutions axées sur le marché pour un développement mené par l'Afrique. Le PIA récompense et encourage des réalisations innovantes qui contribuent au développement de nouveaux produits, à l'amélioration de l'efficacité et à la génération d'économies pour l'Afrique. Le prix encourage également les investisseurs de fonds privés, les dirigeants des gouvernements et les leaders du développement à investir dans tous les secteurs et à créer un climat favorisant la croissance économique de l'Afrique.